Peut-être est-ce la démarche normale d’une civilisation en progrès constant – avancer jusqu’à se détruire. Au cours des derniers 100.000 ans, l’humanité a eu un potentiel cérébral au moins égal à celui de l’homme moderne ; certains crânes de Cro-Magnon attestent même une capacité cérébrale supérieure à la nôtre. Serions-nous de plus en plus bêtes ?
Il a fallu près de 6000 ans à notre civilisation actuelle pour passer de l’agriculture primitive à la bombe nucléaire ; c’est à dire passer d’une relative barbarie à un début de maîtrise des forces de l’univers. Les vingt dernières années d’exploration archéologique ont exhumé les vestiges de civilisations qui se perdent dans la nuit des temps, bien avant les débuts de notre propre histoire. Certaines de ces civilisations sont si anciennes que nous ne savons rien d’elles.
Même leur nom nous est inconnu, et leur langue indéchiffrable.
Si ces civilisations archaïques ont élaboré un système de progrès scientifique – pas nécessairement le même que le nôtre, mais comparable – elles ont amplement eu le temps de découvrir et d’utiliser la puissance de l’atome, qui les a confronté au choix qui est le nôtre aujourd’hui : maîtriser ou détruire. Peut-être est-ce la démarche normale d’une civilisation en progrès constant – avancer jusqu’à se détruire. (source)Un article du web. Anonyme. Si d’aventure un internaute connaît la référence précise, qu’il veuille bien me contacter
Ainsi se vérifie encore la folie des hommes et le stupide bégaiement de leur histoire.
Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l’argent ne se mange pas.
Si toutes les civilisations, invariablement, se sentent aspirées dans un gouffre où elles rejoignent le néant, n’y a-t-il une raison vitale, une raison physique, à cet inexorable destin ?
La Vie, dans sa manifestation comme dans son évolution, s’écoule dans un flux circulaire et répétitif : le jour et la nuit, les saisons, l’éveil et le rêve. Cet aspect cyclique de la vie et du cosmos a profondément marqué les anciennes cultures. Seule la présente civilisation occidentale se contente d’une vision étriquée du temps linéaire.
Pourtant la notion de cycle inspire de nombreux mythes, issus de l’astronomie et du mouvement des astres. Cette vision du temps cyclique, bannie pendant des siècles par une culture incrédule, méprisante à l’égard des anciens et uniquement fondée sur la logique. Le paradoxe, c’est que le temps cyclique n’est pas dénué de fondements scientifiques : J.P. Garnier Malet, avec sa théorie du temps dédoublé, restaure l’aspect cyclique du temps et unifie la relativité et les quantas.
La physique théorique réhabilite cette antique vision du temps, et bien d’autres « croyances » issus du chamanisme se trouvent du même coup parées des habits respectables de la science. Pour Garnier Malet comme pour les Anciens, la distinction entre le passé et l’avenir s’efface pour laisser place à une représentation globale du Temps, celle de l’éternel retour.
Nos fonctions physiologiques suivent des rythmes intérieurs ou biorythmes qui conditionnent nos images mentales. L’homme naturel vit au rythme des rites ancestraux qui ponctuent les moments de la journée, rituel du matin au lever du soleil, rituel du travail, rituel du repas, rituel des cérémonies, etc. Ce type de rituel subsiste encore dans nos sociétés modernes, il s’est fossilisé en habitudes routinières, qui elles aussi ponctuent nos vies et les ancrent dans un schéma répétitif, routinier certes, mais libérateur.
Qu’on le sache ou pas, qu’on le veuille ou non,
le rythme est rite et le cycle est la vie.
Du coup, il y a des chances que les destructions cycliques fassent partie du comportement humain et des biorythmes universels. C’est le discours du prêtre égyptien : « Ah ! Solon, Solon, vous autres Grecs, vous êtes toujours des enfants, et il n’y a point de vieillard en Grèce. Et en voici la raison. Il y a eu souvent et il y aura encore souvent des destructions d’hommes causées de diverses manières, les plus grandes par le feu et par l’eau, et d’autres moindres par mille autres choses.
Par exemple, ce qu’on raconte chez vous de Phaéton, fils du Soleil, qui, ayant un jour attelé le char de son père et ne pouvant le maintenir, embrasa tout ce qui était sur la terre et périt lui-même frappé de la foudre, a, il est vrai, l’apparence d’une fable; mais la vérité qui s’y recèle, c’est que les corps qui circulent dans le ciel autour de la terre dévient de leur course et qu’une grande conflagration qui se produit à de grands intervalles détruit ce qui est sur la surface de la terre. » (source)Platon, Timée
Mais ne prenez pas la chose au tragique. Dans la ronde des hommes et des âges, allez votre chemin sans crainte. Demain est un autre jour.
Apprenons à vivre ensemble comme des frères, ou nous mourrons ensemble comme des idiots.