Dans leur gigantesque vaisseau-bulle en position géostationnaire au-dessus du Pôle Nord, les astronautes terraformeurs contemplent la planète sauvage. La première chose qu’ils font, c’est chercher le site de leur première base terrestre.
Leurs navettes filent comme l’éclair et sont plus éblouissantes encore : Ezéchiel et Erich von Däniken les appellent chariots des dieux. Dans la Bible, ce sont les premières lignes de la Genèse : « L’Esprit de Dieu planait sur la surface des eaux. »
Et si l’Esprit de Dieu était le nom de son aéronef ? Comme Lindbergh avec son Spirit of Saint Louis ? Nous pourrions lire : L’aéronef des terraformeurs planait sur la surface des eaux… Ce qui devient soudain plus compréhensible, et beaucoup moins miraculeux. On en conclut que ça se passait juste après le grand déluge, il y a environ 13 millénaires.
Mais là, nous allons nous transporter beaucoup plus loin en arrière. A lépoque de la véritable origine de cette planète, ce qu’on pourrait appeler la Genèse de la Genèse.
Dans leur aéronef ultrasonique, les visiteurs des étoiles ont quitté le vaisseau-mère en orbite stationnaire au dessus du pôle nord. En cercles concentriques autour du pôle, ils fouillent les chaînes de montagne en quête d’un site précis, propice à l’installation d’un astroport. Il doit se trouver près d’un point remarquable, que les instruments de bord puissent détecter facilement. Il doit disposer des ressources en eau et minerais divers. Il doit comporter assez d’espace pour y bâtir leur cité idéale, selon le plan de leur planète artificielle, Hyperborée.
La région de l’Oural a été choisie pour son sous-sol riche des deux principales ressources de l’univers, l’or et l’uranium. Les dieux astronautes ont trouvé la base idéale à quelques 4,000 km du pôle, dans l’actuel Kazakhstan. Ils lui ont donné le nom de leur lieu d’origine, non pas celui de leur vaisseau Hyperborée, mais celui de leur planète natale, dans une constellation lointaine. Par la suite, tous les explorateurs humains ont respecté cette coutume divine.
Leur planète se nommait Our, ils baptisent donc cette zone Ural – que l’on prononce Oural en Français. Le son our ou or, dans toutes les langues, exprime l’origine, le commencement. Dans quelle constellation trouve-t-on la planète OUR ? Pas de hasard, leur constellation est la plus connue et la plus repérable au ciel du nord : c’est la Grande OURse, en latin URsa majOR, où l’on retrouve le son OUR, ou OR.
Hourra pour l’Oural
Oural évoque la nostalgie qu’ils avaient de leur patrie au fond du ciel. Ces demi-dieux, malgré leur grande puissance, étaient des mortels comme nous, sensibles aux émotions, capables de tristesse, en proie au cafard, victimes de déprime. Oural c’était pour eux des sons, des bruits, des parfums peut-être, ceux de leur chère galaxie Ur, perdue dans ce grand tout, le All ou El, ce vaste univers au-dessus de leurs têtes. Oural, un peu de réconfort dans ce monde perdu.
Leur cité idéale, il l’appelleront Arkaïm. Redécouverte dans les années 80, cette très antique cité est bâtie en blocs cyclopéens, qui sont partout la signature des anciens astronautes, comme les cités andines, les pyramides du Caire et l’astroport de Baalbek.
Arkaïm ! Mystère de la mémoire, couloirs temporels, survivance sacrée, figurez-vous qu’à travers tous ces millénaires, ce nom a dérivé intact jusqu’à notre époque où il désigne encore ce qui est premier, primitif, archaïque. On trouve la racine ARK en grec, avec les Archontes, et dans la Bible avec l’Arche de Noé, l’Arche d’Alliance, les Archées, les Archanges. En français, de nombreux mots contiennent cette racine archaïque : archives, monarque, arche, arc, matriarche.
Comme toujours, les visiteurs ont bâti Arkaïm selon les plans de leur cité-témoin, avec ses quatre entrées cardinales, qui correspondent aux quatre fleuves d’Eden, c’est à dire aux quatre canaux de l’Atlantide. Les rues transversales y reproduisent les canaux concentriques d’Atlantide ou d’Hyperborée, canaux qu’on retrouvera bien plus tard à Amsterdam, issue des mêmes sources.
Les visiteurs se nommaient entre eux les Archées. Les mythologies les désignent sous une foultitude de noms : Olympiens, Devas, Hyperboréens, Atlantes, Balam, Viracocha, Anunna. La Bible les appellent Elohim, envoyés d’El.
Pour transformer la Terre en planète habitable, les terraformeurs ont besoin d’une énergie considérable. Ils vont en utiliser plusieurs types : nucléaire, fulgurale, solaire, hydraulique, géothermique et même subtile, le vril…
L’impressionnante logistique mise en œuvre dans ce type d’expédition n’échappe à personne. L’organisation de l’empire romain dans ses phases de conquête s’en est largement inspirée. Les dieux avaient sur Rome un atout de taille : leur vaisseau-mère en station orbitale. Ils y trouvaient toutes les machines, tous les spécialistes et toutes les technologies les plus modernes… ainsi que beaucoup d’autres que nous ne connaissons pas encore.
Mais tout ça restait dans l’espace. Voilà pourquoi on peine à exhumer les traces matérielles de leur passage sur terre. Trop précieuse pour être galvaudée, leur technologie est restée à bord. Professionnels aguerris, ils perdaient peu en route. Mais ils n’étaient pas infaillibles.
Des accidents se sont produits, avec leurs navettes qu’on appelle à présent des OVNIs. En Oural justement, des pièces métalliques relevant de la nanotechnologie ont été découvertes par milliers. Datées de bien avant l’apparition admise de l’homme, ces nano-pièces sont littéralement… archaïques. Embarrassés, soucieux de respecter les tabous scientifiques sur l’origine de notre espèce, beaucoup plus récente, les scientifiques russes ont évoqué… un accident d’OVNI.
La Terre encartée
Encore plus fort. La stupéfiante Carte du Créateur du Pr. Chuvyrov (source)http://www.ldi5.com/ nous parle d’une civilisation très ancienne, maîtresse de l’eau, indispensable à l’agriculture, à l’exploitation minière, à l’industrie nucléaire. C’est en Oural, justement.
Les prospecteurs d’Arkaïm avaient la carte, ils avaient tous les dossiers, toutes les photos, tous les repères. Ils eurent tôt fait de trouver les sites miniers majeurs. Et l’exploitation se fit, comme partout, jusqu’à la déraison.
La trace qui nous en reste est glaçante, comme le terrifiant Mont Kholat Syakhi, le Mont des Morts. La radioactivité « naturelle » de l’endroit, particulièrement élevée – comme celle de la Bretagne, tout aussi peu naturelle selon moi – alliée à la présence de phénomènes ufologiques, nous invite à la réflexion.
L’or, fondamental élément de leur existence, ils le trouvèrent en quantité, à tel point qu’une rivière en porte encore le nom. Au confluent de cette rivière Or et du fleuve Oural, se dresse depuis quelques siècles la cité d’Orenbourg, la Forteresse d’or. La toponymie a soigneusement conservé la trace ORiginelle. Celle de l’âge d’OR.
Quant à l’acier, matériau de base moins noble, mais indispensable, ils n’en manquèrent pas. Le Mont Magnitnaïa, au minerai de fer presque pur, constituait une réserve inépuisable, doublée d’une balise naturelle ultra puissante pour les instruments de bord.
La Bible dit que UR, petite ville de Chaldée et patrie d’Abraham, fut la première ville bâtie par les hommes. C’est peut-être vrai. Pourtant Arkaïm fut la première ville bâtie par les dieux. Arkaïm en Oural fut la première transposition d’un savoir-faire multi-millénaire, témoin d’une colonisation de moins en moins discrète. Aux confins de la Sibérie, une région rude et peu accueillante allait servir de camp de base à une formidable transformation planétaire.
Toutes les langues parlées sur terre ont dérivé de la langue d’Our, qu’on nomme aussi la langue d’El. Voilà pourquoi il est possible, en ne se fiant qu’aux sons, et non aux écrits, de retrouver les éléments de cette langue galactique, afin d’accueillir les visiteurs futurs dans leur propre langue. La classe, non ?
Cette page a été écrite à partir des travaux de mon ami le chercheur Alain AILLET. Qu’il en soit ici remercié.