Pour égaler les engins volants de l’ancienne Atlantide – ou les OVNIs qui sont peut-être de même origine – il nous manque encore un certain nombre de connaissances, parmi lesquelles, et non des moindres, la maîtrise de la gravité.

Les Atlantes possédaient une science héritée des dieux, la gravitologie, qui leur permettait de se déplacer dans l’espace plus vite que la lumière, et d’ôter le poids des objets. Ils pouvaient déplacer des blocs de pierre pesant plusieurs tonnes, et ils sont même parvenus à redresser la masse énorme de notre planète. Mais pour nous, l’antigravité restait du domaine de la SF, jusqu’à ce qu’un ingénieur australien, Ted Roach, lance un pavé dans la mare de l’astrophysique et de la cosmologie. 

Quel est le point commun entre une galaxie et une soucoupe volante ? 

Ce sont des lentilles gravitationnelles, répond Roach, qui annonce avoir découvert la technologie des engins à gravitation contrôlée. « Je publie cette technologie aujourd’hui pour empêcher qu’elle soit escamotée dans le secret de projets militaires et donc soustraite au service de l’humanité. Cette technologie pourrait propulser le monde à un nouveau degré d ‘innovation, » dit Ted Roach qui sait de quoi il parle. Après ses premières recherches sur la gravité, il s’est fait confisquer ses brevets par le Département Australien de la Défense. Il a dû prendre le maquis pour continuer ses travaux dans un endroit tranquille.

Il nous livre donc ses résultats dans un livre-bombe qui propose une nouvelle définition du graviton. Cette particule élémentaire hypothétique transmet la gravité dans le système quantique. Indispensable en théorie, l’existence du graviton n’a jamais été démontrée jusqu’à ce jour. Ce qui n’arrête pas Roach. Pour lui, non seulement les gravitons existent, mais les lentilles à gravitons aussi : elles dévient leur course en entraînant l’incroyable expansion de l’univers que la relativité n’explique pas.

« Notre système solaire, par exemple, est un ensemble discoïde plat dans lequel le soleil produit un vent solaire composé d’ions positifs qui se déplacent à 450 km/s. Je postule que les systèmes stellaires et les galaxies sont des lentilles à gravitons. En déviant les gravitons, elles modifient la structure du champ gravitationnel et engendrent l’expansion de l’univers. » Voilà qui ne va pas réjouir Joel Primack, père de la « matière noire » formant les 9/10e de la matière totale de l’univers.

Pourquoi l’univers est-il en expansion croissante, alors que la masse énorme de ses astres devrait, au contraire, l’inciter à se contracter ? Pour expliquer ce phénomène, Primack est obligé de rajouter à sa théorie invérifiée l’hypothèse de l’énergie noire, autre phénomène indécelable.  L’hypothèse de Ted Roach a le mérite d’être vérifiable. Ce qu’il a fait. Les premiers résultats ont été obtenus à Sydney en 2007, à l’aide d’un disque de 45 cm de diamètre, légèrement concave, et traité au mercure.

 


On se souvient le rôle très particulier que joue le mercure dans les moteurs d’engins volants atlantes. On se souviendra aussi que le dieu Mercure aux pieds ailés était le messager des dieux… Très souvent, les mythes ont servi aux dieux d’avant à transmettre des messages précis pour les hommes, qu’ils comprendraient le moment venu. Le plus souvent, nous avons pris ces messages pour mystiques ou symboliques, quand ils traitaient de science ou de technologie. L’exemple de la caverne de Platon est éloquent.


 

Placé sur un support à pivot, le disque a été mis en rotation : aucune perte de poids n’a été enregistrée. La face inférieure du disque, en aluminium, a été chargée de 400.000 volts. Mis en rotation, le disque a accusé une perte de poids de 24 %. Notons que la perte de poids, donc l’antigravité, ne s’est produite que sur un disque chargé et en rotation. Par ailleurs, le disque est monté à 4 m de haut, restant un instant suspendu avant de retomber. Modeste début, mais pour Ted Roach c’est une grande victoire. Verrons-nous un jour ces lentilles volantes survoler le pays des kangourous ? Bien mieux que ça ! s’exclame Ted Roach. 

Les applications commerciales en sont illimitées ; transports,  conquête spatiale, mais aussi levage de pondéreux, production d’énergie propre et renouvelable, télécommunications, technologie médicale, etc. Ce bel enthousiasme fait plaisir à voir. Roach est-il le nouvel Einstein ? Pourra-t-il mener à bien ses travaux prometteurs ? Si les petits troufions ne le mangent pas…

 

Xavier Séguin

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