La physique quantique nous change la vie. Elle nous apprend une foule de choses intéressantes. Le monde quantique n’a rien à voir avec l’ancien. On peut tout modifier à notre gré, même le passé. Tarentino en use et en abuse, moi aussi.
La nouvelle histoire est-elle plus réelle que l’ancienne ? Cette Saga vient d’un rêve. Pour tout le monde, le rêve n’est pas réel. Pour la nouvelle physique, le rêve surpasse le réel devenu virtuel, indéfini, changeant… En un mot irréel.
Je rêvais d’un autre monde, chante Jean-Louis Aubert. Moi aussi. C’est le rêve de toute une vie. Jean-Louis, tu as vu ? Les physiciens l’ont découvert !! Pourtant il y a un bug. Ce nouveau monde paraît si déconcertant que personne n’y croit. À part les physiciens — qui n’en tirent d’ailleurs pas toutes les conséquences…
Qui le pourrait ? Les gens continuent à vivre selon les anciens paradigmes. La nouvelle physique nous présente un monde qui n’existe pas. Il vibre et vacille à la vitesse de la lumière. Les couleurs n’existent pas. Elles émettent sur certaines fréquences et leurs ondes ont des longueurs différentes. Les contours des êtres ne sont pas ceux qu’on voit. Ce sont des fractales. Les formes n’existent pas. Ce sont des champs énergétiques. Des vibrations.
La matière n’existe pas — ou si peu ! Il y a plus de vide que d’atomes dans n’importe quel matériau, même le plus dense. Y compris dans l’or. Pourtant son aspect solide, son toucher résistant, son poids, sa masse, tout plaide en faveur de sa réalité. Erreur. Nous vivons dans un monde matériel, chante une fille matérielle qui semble en être fière. Ne t’en déplaise, la matière est une illusion. Nous sommes dans un monde virtuel, ma chérie. Virtuelle toi aussi, comme le reste.
Cœur léger, cœur changeant, cœur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours ?
Que faut-il faire de mes nuits ?
(source)Louis Aragon (écouter)
Non, désolé, la matière telle que nous la connaissons est pure illusion. Des faisceaux d’ondes, des atomes aussi espacés que les planètes, et entre eux, rien, du vide, histoire de laisser un maximum de place à une infinité d’univers qui viennent croiser le nôtre. Multivers magnifique et inconcevable. Tout ce vide entre les atomes est structuré par l’attraction. La gravitation. Énergies d’amour et de haine, attraction répulsion, push pull,pousser tirer telle est la loi fondamentale du monde vibratoire.
Quel univers ? Quelle physique ? Quelle matière ? Je suis de la vieille école, j’écris sur du papier avec un stylo feutre, concession futile à notre pseudo modernité. Mais on reviendra à la plume d’oie, j’en suis certain. Tout revient par cycle. Qui dure devance, disait Loulou. Vivre dans le passé permet ainsi de prévoir le futur. De toute façon, qu’on soit dans le passé ou le futur, on est toujours dans le présent. Impossible d’en sortir. Présent piégeux. Temps insaisissable. La langue française a cette belle locution « main tenant » devenue un mot qui exprime la roue le temps, le désir qu’on a de l’arrêter, la force qu’il faut pour maintenir maintenant. Impossible, même avec la main qui tient, le temps tourne et l’instant s’enfuit. Aussitôt remplacé par un autre instant qui devient maintenant à son tour.
Ici et maintenant se déplacent avec moi. Où que j’aille dans l’espace, je suis toujours ici. Rester dans l’ici-et-maintenant ? Conseil superflu. Nul ne peut être ailleurs que là où il se trouve. Hier est mort, demain ne vient jamais. Nous ne vivons pas une vie, mais un seul jour sans fin. Au contenu variable, au contenant unique. Un seul moment toujours recommencé, inlassablement, inévitablement, pour épuiser toutes les variations possibles.
Jusqu’à ce qu’on soit lassé de la comédie humaine. Alors vient la mort. Rien de tragique dans tout ça, sauf peut-être dans l’absence totale de libre arbitre qui interdit d’être ailleurs, en d’autres temps. Intolérable atteinte à ma liberté d’être. Mais fichtre, c’est ainsi ! Et ce n’est pas mon indignation légitime qui y changera quoi que ce soit. Au fond, quelle importance ? Tout ça, la vie, la mort, tout le bazar, (source)Boucq n’est qu’un souffle de vent dans les saules. (source)Kenett Grahame Ça vient comme ça passe. Ce soir en plein soleil, un grand soleil d’hiver (source)Louis Aragon qui se couche sur la mer étincelante, ce soir tout m’est égal et je trouve l’exercice plutôt comique.
Hic et nunc ?Ici et maintenant Au lieu de ce conseil inepte, pur fruit de l’ignorance fille de l’ego, il vaudrait mieux se répéter sans cesse : carpe diemprofite du jour profite, oui, profite de chaque instant avant qu’il ne s’enfuie. La vie est un éclair qui troue la nuit des temps. Profite de sa brève lumière avant que le sommeil reprenne son règne obscur.
Nous sommes faits de la même matière que les rêves et nos courtes vies sont bordées de sommeil.
Cœur léger, cœur volage, papillon de passage, belle ailée en allée, tu n’es pas sage. Profitons de tout âge et de tout horizon, chaque saison renferme ses merveilles. Soyons passants. Vivons pareil. Laissons, laissons entrer le soleil dans la Maison. (écouter)
Laissons filtrer le plus possible cette belle lumière qui nous habite. N’ayons pas peur de rayonner face à ceux qui exhibent l’horreur. La peur du vide qui les possède. La peur de vivre. Cette abomination de la désolation congèle le cœur humain au point qu’il s’arrête de battre. Peut-on rester si loin de l’amour une vie entière ? Des générations entières ? Des ères entières ? La réponse est oui. Certains le font pendant des millions de vies.
Fichtre, comme disait Fichte.
« Afin de ne pas mourir d’angoisse ou de honte, les hommes sont éternellement condamnés à oublier les moments les plus désagréables de leur vie. Et plus ils sont désagréables, plus on les oublie vite » a dit John Sekki. Ce tchoulé l’aurait-il chouré à Schuré ? Je ne peux en jurer, Messieurs les jurés. Ça calme.
La plupart des humains sont donc condamnés à brouter sans amour et la majorité s’en fout. Ce qui peut durer des millions de vies ! Ce qui génère une infinité de frustrations, disputes, haines, gifles, coups de latte, arquebuses, canons de marine. Ce qui se répète jusqu’à plus soif. Ce qui fait loin d’ici.
La plupart des conflits locaux se répliquent à l’identique de façon cyclique et encyclique ecclésiastique anti-moustique. Authentique. Ça s’explique : clique. Un petit mystère résolu. Un de plus. Aah ! Ça soulage, comme disait Pierre.
Ohé les humains, mes frères et mes sœurs, bloquez les compteurs, attendez demain, tapant dans les mains le long du chemin. Vous pouvez mieux faire. Ne vous épargnez plus, dépassez-vous ou le monde qui vient se passera de vous. Aimez ce que jamais vous ne verrez deux fois.
Soyez là. Les absents ont toujours tort. Sauf quand ils sont morts. J’en vois beaucoup qui le sont déjà. Le cœur seul ne meurt pas. Il se souvient de tout, les tout premiers mots doux, les câlins, les minous, toujours il y revient quand le malheur survient. Il a jeté les dés. Prie l’oubli de l’aider. Mauvaise idée. L’oubli est décédé. Je vais lire une bédé livrée par DPD.
Salut petite plume. On se reverra sur la face cachée de la lune. (écoute) (conseil)va à 37′
Qui a creusé ces galeries et ces villes souterraines, et pourquoi tout ce travail ?
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, inédit)
En 1312, l'empereur du Mali regagne l'Amérique, le continent de ses lointains ancêtres.
Le symbole suggère, l'image montre. Que montre le caducée, arme d'Hermès ?
Ils viennent de la littérature, de la bd, de la pop, de ce qui court,…
Leur mouvement permet la vie, leur ouverture permet la clarté, leur vigueur permet l'éveil.