Max Planck invente la physique quantique en 1933

 

Max Planck invente la physique quantique en 1933. Elle nous apprend tant de choses intéressantes ! La physique quantique nous change la vie. On peut tout modifier, même le passé. A-t-on abandonné l’ancienne physique ? Toujours pas, près d’un siècle plus tard. Le monde quantique fait peur. Il n’a rien à voir avec l’ancien. La science reste collée à l’ancien monde… Faux, mais tellement rassurant !

 

Rêver la vie

Il y a science et science. La physique quantique est une reine privée de son trône. Réécrire la vie, le monde, changer d’univers ! Marre du mensonge, des sciences bidon, des fausses théories que l’école diffuse à tire-larigot. 

La nouvelle histoire est-elle plus réelle que l’ancienne ? Évidemment ! Au ciné, Tarentino en use et en abuse. Et ici, moi aussi. Cette Saga vient d’un rêve. Pour tout le monde, le rêve n’est pas réel. Pour la nouvelle physique, le rêve surpasse le réel devenu virtuel, indéfini, changeant… En un mot : irréel.

Je rêvais d’un autre monde, chante Jean-Louis Aubert. Moi aussi. C’est le rêve de toute une vie. Jean-Louis, mon poto, tu as vu ? Les physiciens ont découvert cet autre monde !! En fait c’est le tien, c’est le nôtre…

Mais il y a un mais… Ce nouveau monde paraît si déconcertant que personne n’y croit. À part les physiciens — qui n’en tirent d’ailleurs pas toutes les conséquences… Vu que la plupart d’entre eux se servent encore de l’ancienne physique, pourtant démontrée fausse. Et les gens qui comme moi s’efforcent de remettre les pendules à l’heure sont traités de fantaisistes, d’allumés, de bargeots, de guignols. 

 

 

Vivre son rêve

Désolé, la connerie est de l’autre côté. L’autre monde est là, à notre portée. Nous préférons rester dans l’illusion. Les gens de mon acabit sont suspects, des hurluberlus qui voient l’invisible et perçoivent l’infra-sensible. Oui, nous sommes aussi suspects que la physique quantique.

Un jour ou l’autre, les premiers ordinateurs quantiques arriverons sur le marché. Peu de temps après, les premiers films en images quantiques seront visionnables sur nos écrans… Ou sur de tout nouveaux écrans à plasma… sanguin. Pourquoi pas ?

Cœur léger, cœur changeant, cœur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours ?
Que faut-il faire de mes nuits ?
(source)Louis Aragon (écouter)

 

Quand la vérité fait peur

À l’instar de la plupart des savants, les gens continuent à vivre selon les anciens paradigmes. Parce qu’ils sont plus rassurants. La nouvelle physique nous présente un monde qui n’existe pas. Virtuel, irréel, il vibre et vacille à la vitesse de la lumière.

Les couleurs n’existent pas non plus. Chacune d’entre elles émet sa fréquence propre des ondes de longueurs différentes, pendant que nos yeux et notre cerveau traduit ce jargon quantique en sensation colorée.

Les contours des êtres ne sont pas ceux qu’on voit. Ce sont des fractales.

Les formes n’existent pas non plus. Ce sont des champs énergétiques. Des vibrations.

La matière n’existe pas — ou si peu ! Il y a plus de vide que d’atomes dans n’importe quel matériau, même le plus dense. Y compris dans l’or. Pourtant son aspect solide, son toucher résistant, son poids, sa masse, tout plaide en faveur de sa réalité.

Erreur. Nous vivons dans un monde matériel, chante une fille matérielle qui semble en être fière. Ne t’en déplaise, chère madone, la matière est une illusion.

Nous sommes dans un monde virtuel, ma chérie. Tu es virtuelle toi aussi, comme la matière et le reste. Comme notre amour.

Je n’avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m’endormais comme le bruit
Est-ce ainsi que les hommes vivent 
Et leurs baisers au loin les suivent
(source)Louis Aragon (écouter)

 

 

Quand la matière disparaît

Et dans l’atome lui-même, il y a plus de vide entre les particules que de particules. Non, désolé, la matière telle que nous croyons la connaître est pure illusion. Des faisceaux d’ondes, des atomes pleins de vide et aussi espacés que les planètes, et entre eux, et dans tout ça, rien, du vide, histoire de laisser un maximum de place à une infinité d’univers qui viennent croiser le nôtre.

Multivers magnifique et inconcevable. Tout ce vide dans et entre les atomes est structuré par l’attraction. La gravitation universelle. Énergies d’amour et de haine, attraction répulsion, push pull,pousser tirer telle est la loi fondamentale du monde vibratoire.

Quel univers ? Quelle physique ? Quelle matière ? Je suis de la vieille école, j’écris sur du papier avec un stylo feutre, concession futile à notre pseudo modernité.

Mais on reviendra à la plume d’oie, j’en suis certain. Tout revient par cycle. Qui dure devance, disait Loulou.

Vivre dans le passé permet ainsi de prévoir le futur. De toute façon, qu’on soit dans le passé ou le futur, on est toujours dans le présent. Impossible d’en sortir. Présent piégeux. Temps insaisissable.

La langue française a cette belle locution « main tenant » devenue un mot qui exprime la roue le temps, le désir qu’on a de l’arrêter, la force qu’il faut pour maintenir maintenant. Impossible, même avec la main qui tient, le temps tourne et l’instant s’enfuit. Aussitôt remplacé par un autre instant qui devient maintenant à son tour.

 

Quand tout tourne

To everything, turn, turn, turn
There is a season, turn, turn, turn
And a time to every purpose under heaven
A time to be born, a time to die
A time to plant, a time to reap
A time to kill, a time to heal
A time to laugh, a time to weep
(The Byrds, 1965)
 
Pour chaque chose, tourne, tourne, tourne
Est une saison, tourne, tourne, tourne
Et un temps pour chaque occasion sous le soleil
.
Un temps pour naître, un temps pour mourir,
Un temps des semailles, un temps des moissons
Un temps pour tuer, un temps pour guérir
Un temps pour rire, un temps pour pleurer
 
 

 

Quand je suis partout

Rester dans l’ici-et-maintenant ? Conseil superflu. Nul ne peut être ailleurs que là où il se trouve. Ici et maintenant se déplacent avec moi. Où que j’aille dans l’espace, je suis toujours ici. Hier est mort, demain ne vient jamais. Nous ne vivons pas une vie, mais un seul jour sans fin. Au contenu variable, au contenant unique. Un seul moment toujours recommencé, inlassable, inévitable, qui se répète jusqu’à épuiser toutes les variations possibles.

Ou jusqu’à ce qu’on soit lassé de la comédie humaine. Alors vient la mort. Rien de tragique dans tout ça, sauf peut-être dans l’absence totale de libre arbitre qui interdit d’être ailleurs, et d’être en d’autres temps.

Intolérable atteinte à ma liberté d’être. Mais c’est ainsi ! Et ce n’est pas mon indignation légitime qui y changera quoi que ce soit. Au fond, quelle importance ? Tout ça, la vie, la mort, tout le bazar, (source)Boucq n’est qu’un souffle de vent dans les saules. (source)Kenett Grahame

 

Quand nos sens nous trompent

« Nos sens nous trompent » a dit Descartes, complètement décalqué par le chanvre indien qu’il fumait dans une pièce surchauffée quelque part en Hollande. Sacré Descartes !

Nos sens nous trompent, mais leurs erreurs se compensent parfois. Ainsi l’ouïe peut corriger la vue, comme  le prouve ce dialogue historique1870 entre un capitaine des Uhlans et un lancier :
— Dis-moi lancier, que penses-tu de la guerre ?
–En tant qu’Uhlan, mon capitaine, je suis pour la paix des races!

Au 19e siècle, le terme de Uhlans désigne des formations de cavalerie légère, composées de lanciers. Lors du conflit franco-prussien de 1870- 1871, ces unités ont suscité un fort sentiment de terreur dans la population française…

Eh oui, nos sens nous trompent. La paix, les races, la pêche, la tasse, la vie, la mort, le grand bazar des dates, tout ça vient comme ça passe. Ce soir en plein soleil, un grand soleil d’hiverLouis Aragon qui se couche sur la mer étincelante, ce soir tout m’est égal et je trouve l’exercice plutôt comique.

Hic et nunc ?Ici et maintenant Au lieu de ce conseil inepte, pur fruit de l’ignorance fille de l’ego, il vaudrait mieux se répéter sans cesse : carpe diemprofite du jour profite, oui, profite de chaque instant avant qu’il ne s’enfuie. La vie est un éclair qui troue la nuit des temps. Profite de sa brève lumière avant que le sommeil reprenne son règne obscur.

 

Nous sommes faits de la même matière que les rêves et nos courtes vies sont bordées de sommeil.

William Shakespeare

 

Merveilles

Cœur léger, cœur volage, papillon de passage, belle ailée en allée, tu n’es pas sage. Profitons de tout âge et de tout horizon, chaque saison renferme ses merveilles. Soyons passants. Vivons pareil. Laissons, laissons entrer le soleil dans la Maison

Laissons filtrer le plus possible cette belle lumière qui nous habite. N’ayons pas peur de rayonner face à ceux qui exhibent l’horreur. La peur du vide les possède. La peur de vivre.

Cette abomination de la désolation congèle le cœur humain au point qu’il s’arrête de battre. Peut-on rester si loin de l’amour une vie entière ? Des générations entières ? Des ères entières ? La réponse est oui. Certains le font pendant des millions de vies. 

Fichtre, comme disait Fichte

 

Merci l’oubli

« Afin de ne pas mourir d’angoisse ou de honte, les hommes sont éternellement condamnés à oublier les moments les plus désagréables de leur vie. Et plus ils sont désagréables, plus on les oublie vite » a dit John Sekki. Ce tchoulé l’aurait-il chouré à Schuré ? Je ne peux en jurer, Messieurs les jurés. Ça calme.

Voici venir le long cortège des aphasiques, amnésiques, oublieux, oubliés, sans passé, sans histoire, mémoires passoires, incognito les inconnus, immémoriaux qui ne s’en souviennent même pas à force d’oublier ce qu’ils ne peuvent pas retenir. Cortège interminable. Et très minable. Abominable.

 

Conflits

La plupart des humains sont donc condamnés à brouter sans amour et la majorité s’en fout. Ce qui peut durer des millions de vies ! Ce qui génère une infinité de frustrations, disputes, haines, gifles, coups de latte, arquebuses, canons de marine. Ce qui se répète jusqu’à plus soif. Ce qui fait loin d’ici.

La plupart des conflits locaux se répliquent à l’identique de façon cyclique et encyclique ecclésiastique anti-moustique. Authentique. Ça s’explique : clique. Un petit mystère résolu. Un de plus. Aah ! Ça soulage, comme disait Pierre.

Ohé les humains, mes frères et mes sœurs, débloquez les compteurs, n’attendez pas demain, tapez dans les mains le long du chemin. Vous pouvez mieux faire. Ne vous épargnez plus, dépassez-vous ou le monde qui vient se passera de vous. Aimez ce que jamais vous ne verrez deux fois.

Soyez là. Les absents ont toujours tort. Sauf quand ils sont morts. J’en vois beaucoup qui le sont déjà. Le cœur seul ne meurt pas. Il se souvient de tout, les tout premiers mots doux, les câlins, les minous, toujours il y revient quand le malheur survient. Il a jeté les dés. Prie l’oubli de l’aider. Mauvaise idée. L’oubli est décédé. Je vais lire une bd livrée par DPD.Nos sens nous trompent-ils?

 

Salut petite plume. On se reverra sur la face cachée de la lune

 

Le grand bazar des dates

 

Fausse science

 

La science future

 

Quand un journaliste a demandé à Albert Einstein l’effet que ça faisait d’être l’homme le plus intelligent du monde, il a répondu : 
« Je n’en sais rien. Demandez à Nikola Tesla. »

 

Xavier Séguin

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Xavier Séguin

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