Depuis les tapis volants des Mille et Une Nuits jusqu’aux roues ardentes du prophète Ezéchiel, notre passé raffole des voyages aériens. On ne compte plus les mythes et légendes où l’on voit voler des hommes, des djinns, des balais, des chars et des tapis, tous récits généralement relégués au rayon des fariboles.
On nous fait croire que nos lointains ancêtres, tous pays confondus, passaient leur temps à raconter des mensonges, juste pour nous induire en erreur. Et qui plus est, ils auraient tous raconté les mêmes mensonges, histoire de nous mettre dedans. Quel culot !! Soit les historiens sont des cuistres, soit ils nous jouent du violon. Soit les deux. Couvrons-les d’opprobre. Ils ne méritent que des baffes. Les machines volantes antiques sont une réalité, nous le savons tous. Sauf les historiens.
Jung, qui avait l’avantage de vivre à la naissance des « plus lourds que l’air », admet sans souci l’existence des OVNIs. Ce cher Jung se montre tout à fait pertinent, comme toujours. Des deux initiateurs de la psychanalyse, pourquoi n’a-t-on suivi que le malade mental ? Parce qu’il ressemble à la moyenne des praticiens.
Voici ce que Jung le sain d’esprit écrit au sujet controversé des soucoupes volantes :
« L’apparente absence de pesanteur des soucoupes volantes est certes une histoire bien difficile à digérer ; mais, se dit-on, notre physique moderne a fait récemment tant de découvertes qui touchent au miracle ! Pourquoi des habitants plus avancés d’autres planètes ne pourraient-ils pas avoir trouvé le moyen de supprimer la pesanteur et d’atteindre la vitesse de la lumière ou même davantage ? La physique nucléaire a créé dans les cerveaux des profanes une incertitude de jugement qui dépasse de très loin celle des physiciens, et qui fait apparaître comme possibles des choses qu’on aurait jugées stupides et exagérées il y a très peu de temps encore. Les soucoupes volantes peuvent donc facilement être interprétées comme un nouveau miracle de la physique et être accréditées comme telles. Je me rappelle ici non sans malaise l’époque à laquelle j’étais persuadé que quelque chose qui était plus lourd que l’air ne pouvait pas voler ; peu de temps après je dus avec une certaine gêne me rendre à l’évidence. » (source)Extrait de « Un mythe moderne » Carl G. Jung, 1961
La mythologie chinoise parle d’un peuple légendaire, les Chi-KungIls ont inventé le chikungunya ? ou Jigung, qui se déplaçaient dans des « voitures aériennes » (source)Robert Silverburg, Wonders of ancient chinese science Au 17e siècle, des missionnaires Jésuites ont réussi à se procurer un ancien texte chinois intitulé « Documents des savants ». On y apprend que Chan Heng, grand astronome et ingénieur de la dynastie des Han, confectionna un « oiseau en bois » dont le ventre renfermait un mécanisme lui permettant de voler sur près de 1,5 km.
Un autre livre écrit vers 320 par l’alchimiste et mystique Ho Hung semble quant à lui décrire des hélices : « Certains ont fabriqué, avec le bois du jujubier, des voitures volantes pourvues de lanières de cuir reliées à des lames en rotation, qui mettent la machine en mouvement. » (source)David Childress, Les technologies des dieux A première vue, la Chine semble être à l’origine de l’aéronautique moderne grâce à l’invention de la poudre à canon. Les anciens Chinois savaient aussi comment enfermer la poudre dans un tube.
La poudre chinoise sait aussi propulser des fusées ou des boulets. « Les Chinois ont appliqué la propulsion par fusée à toutes sortes de flèches, de grenades et même de bombe en fer très semblables aux nôtres. On leur attribue la fabrication, au 11e siècle, de la première fusée à deux étages. Elle est décrite comme un « dragon de feu » qui, tout en volant, mettait le feu à des flèches et les crachait par la gueule. » (source)L. Sprague de Camp, Ancient engineers, 1960 « En 1232, les habitants de Kaïfeng repoussèrent les Mongols grâce au « tonnerre qui secoue le ciel ». C’était une bombe en fer qu’une chaîne projetait au milieu des ennemis, ainsi qu’à des « flèches de feu volant » qui semèrent la pagaille dans la cavalerie mongole. » (source)L. Sprague de Camp, Ancient engineers, 1960
La propulsion à réaction et nos fusées à étages trouveraient donc ici leur source ? Encore des inventions chinoises ? À moins qu’il ne faille chercher une origine plus lointaine encore… Car plusieurs témoignages montrent que des bombes et la poudre à canon étaient en usage du temps du Christ … et même bien avant.
Au 3e siècle, un certain Marcus ou Marc le Grec écrivit Liber ignium, un livre où il explique comment « obtenir une poudre explosive en mélangeant une livre de soufre, deux de charbon de bois et six de salpêtre. » (source)L. Sprague de Camp, Ancient engineers, 1960 On peut aussi trouver trace d’armes explosives dans une antiquité beaucoup plus lointaine. L’arsenal effroyable développé par l’Empire de Rama, plusieurs millénaires avant notre ère, se passe de commentaire. Et encore avant ça, c’était pire sur le plan des armes de destruction massive. Le même empire est connu pour ses engins volants appelés vimanas ou pushpakas, dont les descriptions évoquent furieusement des avions et des fusées. Certains textes indiens, comme le Mahabharata, décrivent même des engins sphériques très comparables aux OVNIs. Une abondante littérature décrit les modes de propulsions et les types de moteurs qui équipaient ces ovnis très antiques.
Mais le vol et l’aviation antiques n’ont pas été le monopole de l’Asie. On en trouve des traces éloquentes en Amérique. Au Pérou, des lignes tracées depuis des millénaires sur le plateau de Nazca attirent l’attention de tous les curieux… même si bien peu d’archéologues occidentaux s’y intéressent. Ne dirait-on pas que ces lignes et ces figures ont été tracées seulement pour être vues du ciel ? Faut-il y reconnaître des signaux et des indications à l’intention de voyageurs de l’espace ? En tout cas, non loin de là, la montagne a été arasée et aplanie pour former une longue piste plane qui évoque une piste d’atterrissage.
Du Moyen-Orient jusqu’en Chine, tout au long de l’itinéraire suivi par les armées de Rama le Conquérant, on trouve de curieuses montagnes tronquées que la tradition appelle des Trônes de Salomon. Elle affirme que ce magnifique empereur y posait son engin volant lorsqu’il se déplaçait sur ses terres. Mais de qui Salomon tenait-il son avion ? Ai-je écrit que Jung vivait à l’époque de la naissance des machines volantes ? Je me suis gouré grave. Elles existaient bien avant !
« Dédale fut l’un des premiers ingénieurs aéronauticiens ; il fabriqua des ailes pour son fils Icare qui, ayant poussé trop haut son planeur, tomba dans la mer qui porte aujourd’hui son nom. On aurait tort de croire que l’histoire de Dédale n’est qu’une fable. Ses collègues, les ingénieurs de Knossos, construisirent les chutes d’eau à forme parabolique afin de respecter exactement le cours naturel de l’eau ; or la réalisation d’un pareil profilage exige des siècles de savoir scientifique. Le profilage est en outre essentiel en aéronautique, cet art où excellait Dédale. » (source)David Childress, Technologies des Dieux
Il est à noter que les connaissances hydrauliques des civilisations très anciennes apparaissent beaucoup plus poussées qu’on pourrait s’y attendre. Ainsi, les Romains n’ont réussi à préserver qu’une très faible partie des connaissances de leurs prédécesseurs, les Etrusques. (source)Pierre-Louis Viollet, L ‘hydraulique dans les civilisations anciennes Ajoutons que les Etrusques avaient déjà perdu une grande partie des connaissances atlantes. Plus près de nous, des témoignages surprenants jaillissent au détour des ouvrages les plus doctes.
Tout comme le sage Platon en son temps, le moine Bacon n’avait rien d’un fantaisiste… Faut-il en conclure que le grand Léonard de Vinci n’est pas du tout l’inventeur des nombreuses machines volantes dont il a fait la description ? Peut-être en a-t-il vu une de ses yeux, si elles existaient deux siècles plus tôt ? De toute façon, les gravures, peintures ou sculptures d’antiques avions ne manquent guère dans les anciennes cultures. Une part décidément importante de notre histoire a été dissimulée par d’épais écrans de fumée. Intérêts politiques, raisons religieuses… Ce qui fit dire à Jean-Jacques Rousseau : « La falsification de l’histoire a fait plus pour méconduire les hommes que n’importe quelle autre chose de l’humanité. »
Cette histoire archi-bidonnée, comment y croire encore ? Tâchons de faire plutôt confiance aux mythes, qui pour avoir été méprisés en ont été moins falsifiés. Quand les historiens bidouillent, les conteurs font œuvre sacrée de transmission. Dans le doute, histoire officielle ou mythe contesté doivent l’une comme l’autre être délicatement dégraissés, décryptés, décodés, détordus, démêlés, déshabillés, démasqués avant d’être dégustés sans modération.
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