« L’étymologie du mot Baalbek est extrêmement douteuse. » (source) Bien sûr, car les spécialistes se polarisent une fois pour toutes sur les langues sémitiques du bassin méditerranéen, et c’est bien là leur erreur. Comme toujours, encore et encore, on ignore l’essentiel : la langue qui se parle, et non celle qui s’écrit !

Ainsi, la langue française vient de deux sources que tout le monde connaît pourtant : la source latine et la source gauloise. Le monde gallo-romain a été la réalité sur la terre des Gaules pendant de nombreux siècles.

Oui mais voilà, le Gaulois ne s’écrivait pas. C’était la langue sacrée de la très haute antiquité, que j’appelle par boutade la pré-antiquité. Le sumérien, l’akkadien, l’hébreu, l’égyptien même ne comptaient guère au regard de la langue des dieux d’Hyperborée, la langue que j’appelle le Ur-Celte, comme on dit le Ur-Deutsch.

Par la grâce d’un moderne Merlin, ce Ur-Celte qu’on croyait perdu semble avoir été largement restauré dans une langue récente, fabriquée avec soin et sagesse à partir d’éléments empruntés aux différents dialectes bretons : c’est le néo-Breton, que l’on appelle le Breton Diwan. Dans la langue bretonne, diwan signifie germe, naissance ou renaissance. 

 

 

Il existe un autre mot diwan, même orthographe, dans la langue arabe du Maroc. Là le mot diwan signifie administration, bureau officiel, siège administratif. Il n’y a aucune connexion à première vue, nos linguistes se sont donc une fois de plus désintéressés de la question en invoquant le hasard qui n’existe pas. Les spécialistes du langage ne rapprochent jamais deux mots strictement identiques, on se demande bien pourquoi. Leurs étymologies sont largement tirées par les cheveux, de même que toutes les règles de mutation et d’évolution langagière qu’ils ont imaginé pour combler leurs lacunes.

Selon moi, l’idée de germe et de naissance peut fort bien se conjuguer à l’idée d’administration si l’on veut bien se remémorer comment la civilisation a commencé. Venus d’un lieu dont on ignore tout, des êtres appartenant à la civilisation galactique sont venus sur cette planète dans l’intention de la terraformer, c’est à dire de la rendre habitable selon des critères humains.

Ces êtres étaient des humains comme nous, mais pour nos ancêtres humains primitifs qu’ils ont trouvés en arrivant sur terre, ils étaient des surhommes, des anges, des géants, des dieux.

Terraformer une planète, c’est d’abord la rendre habitable, c’est aussi la rendre viable. L’œuvre des terraformeurs s’inscrit dans la durée. Pour qu’elle soit complète, ils doivent impérativement former une espèce d’hominidés pour prendre la relève, pour devenir à leur tour des jardiniers et des gardiens de zoo. Pour pouvoir, un jour peut-être, faire comme les dieux, et partir dans l’espace pour terraformer d’autres planètes quand celle-ci sera devenue trop petite. Ou trop polluée. Ou condamnée…

 

 

Les terraformeurs ont été aussi des terraformateurs. Après nous avoir modifiés pour augmenter nos performances, le formatage a démarré. Ils nous ont tout appris, d’abord à nous tenir debout. Avant eux, disent les tablettes assyriennes, les hommes vivaient comme des bêtes, ils marchaient à quatre pattes et buvaient l’eau des fossés.

Les administrateurs de cette ménagerie humaine ont dû discipliner, administrer, gérer la population, et ça c’est diwan du Maroc. Cette administration divine donnera ses fruits un jour, pour l’instant elle n’est qu’un germe, une naissance. Et ça c’est diwan en breton.

Ce mot diwan est selon moi un mot de la langue extraterrestre des terraformeurs, que les pré-Marocains ont figé dans une de ses acceptions, tandis que les pré-Bretons en retenaient une autre. Il n’en est pas de même avec Karnac et Carnac, comme je l’ai montré. Les deux noms ont le même sens, tout comme Baalbek et Bael beg.

Vous l’aviez deviné, Baalbek vient du Breton. Bec ou Beg est un mot très usuel en Breton, et il désigne précisément la fonction pré-antique de Baalbek.

Que signifie Beg ou Bec en Breton ? « bouche, pointe, embouchure – accès, porte, seuil – limite, approche, bout. » (source)dictionnaire Favereau  Et qu’était le premier usage de ce lieu ? Un astroport. La colossale plate-forme qui sert de soubassement au temple de Jupiter Capitolin de Baalbek était une plate-forme spatiale. Il n’y a jamais eu le moindre temple de Baal sur ce soubassement, car vu la taille des blocs, personne n’aurait pu le démolir.

C’était une plate-forme nue, faite de blocs d’un poids inouï, capables de supporter l’atterrissage et le décollage des fusées.

 

Depuis Baalbek, les navettes des Terraformeurs rejoignaient Hyperborée, le vaisseau-mère qui était leur demeure, dans le ciel du Pôle Nord. Ainsi donc, Baalbek était bien une porte, un accès, une approche. Quand au sens de bouche et pointe, qui a donné le mot français bec, il peut renvoyer aux fusées pointues qui s’y trouvaient. 

Baalbek devient ainsi la porte vers Baal, l’approche de Baal, au moyen de fusées. Maintenant, que signifie Baal ?

Pour l’école et l’université, c’est un dieu antique. Encore un ? C’est le dieu vers lequel les Hébreux infidèles se sont tournés tandis que Moïse était occupé avec son dieu personnel sur le Mont Sinaï.

Les linguistes et autres universitaires moisis -oups ! je veux dire choisis ! – disent que Baal est un dieu. Mais ils se refusent à l’assimiler au dieu gaulois Bel ou Belenos, malgré la grande proximité phonétique. J’y vois un nom collectif, comme Quetzalcoatl qui désigne aussi bien le roi que l’ensemble de son peuple. Baal se prononçait Bêl, ce qui évoque le bêlement du mouton, donc le bélier, donc Rama. Or en Breton Bael, mutation probable de ael, signifie ange. Eh oui, vous avez bien lu. Baal selon moi, et selon la langue bretonne diwan, est un nom collectif qui désigne « les anges » ceux du ciel, les Hyperboréens.

Ainsi donc nous avons Bael Bec, la porte vers les anges, le seuil d’Hyperborée.

Dans son roman fleuve La recherche du temps perdu, Marcel Proust consacre un long chapitre aux noms de pays qu’il examine sous l’angle linguistique et géographique. Proust connaissait parfaitement la question. Or il aimait travestir les noms de lieu, et la villégiature normande où le jeune Marcel rêvait à l’ombre des jeunes filles en fleur, il l’a rebaptisée Balbec dans son roman.

Balbec, car c’est une sonorité typique de cette région, qui se prête à merveille au charmant paysage de la côte. Je ne sais s’il sous-entendait autre chose, toujours est-il qu’il l’a écrit. D’ailleurs il existe en Normandie une ville nommée Bolbec.  

 

Xavier Séguin

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