Le tonnerre de Baal

 

Baal ? Mais qui est Baal, vous demandez-vous. Si vous interrogez un spécialiste compétent, il vous dira que Baal était un dieu sémitique. Sémitique ? Non. Baal ou Bel est Bélénos, un dieu Gaulois. Il s’agit de Rama lui-même, le Bélier d’Hyperborée. Ou d’un de ses proches. Car beaucoup de dieux s’appellent Baal, qui est à la fois le nom d’un dieu et un titre générique.

 

Baal ou Ba’al (hébreu : בָּעַל, Báʿal, qui signifie supérieur, suprême, arabe : بعل, Ba’al, akkadien : Bēl), est un dieu sémitique, cananéen puis phénicien. Sous les dynasties des Ramsès, il est assimilé dans la mythologie égyptienne à Seth et à Montou. (source)

Dans la version du panthéon cananéen, Baal est le fils du roi des dieux El, et de la déesse de la mer Achéra. Il était pour les cananéens le dieu du soleil et de l’orage ainsi que celui de la fertilité. Fils de El, il hérite Terra du Tout Puissant Seigneur qui régnait à l’origine sur la planète Terra. El et ses Elohim estsont ? le plus ancien big boss des terraformeurs venus des étoiles lointaines.

 

Veau d’or

D’après le livre d’Osée et d’autres livres bibliques, c’est à Baal que l’on rend le culte du veau d’or. Si la Bible le nomme « veau », c’est par dérision. Les Hébreux ne voyaient pas l’animal placide et un peu langoureux que nous imaginons selon le Psaume 106 : ils échangèrent leur gloire pour l’image du bœuf mangeur d’herbe (Ps106, 20), ou d’après Jérémie : Ce ne sont pas même des dieux! Et mon peuple a échangé sa Gloire contre l’Impuissance » (Jr 2,11) ; mais un jeune taureau, piaffant et ne demandant qu’à engendrer, tel que nous pouvons le voir dans le Psaume 29 : « il fait bondir comme un veau le Liban » (Ps 29,6) ou dans Jérémie : « Tu m’as corrigé, j’ai subi la correction, comme un jeune taureau non dressé » (Jr 31,18). (source)

Les exégètes chrétiens et autres spécialistes de la Bible soutiennent que Baal n’a aucune identité précise. Baal n’est pas une personne divine, mais un titre divin. Dans la Bible, il rassemble toutes les divinités qui pourraient détourner le peuple de Dieu du droit chemin. C’est pourquoi dans le Livre des Juges, chaque histoire commence par : « Le peuple de Dieu se détourna du Seigneur et adora les Baals et les Astartés. » De la même façon, « Astartés » rassemble les divinités se référant à Ishtar, la déesse de Babylone. Paradoxalement, certains passages bibliques attribuent à Dieu des spécificités « baaliques » : à l’instar de Baal, Dieu habite sur une montagne, il amène la pluie, la fertilité et les récoltes ou est qualifié de « chevaucheur des nuées ». (source)

 

Or est l’Orée

Astarté est surtout la déesse protectrice de Tartessos, comme Athéna est celle d’Athènes. Baal avait des sanctuaires sur chaque colline, appelés hauts lieux. À l’intérieur se trouvaient des icônes et statues de Baal, et à l’extérieur des colonnes de pierre (probablement les symboles phalliques de Baal), des poteaux sacrés qui représentaient Ishtar, et des autels à encens. Ce culte était associé aussi à certains corps célestes (soleil, étoiles). (source)

Et voici pourquoi. Soleil était le nom que l’on donnait au vaisseau mère Hyperborée, grand comme la planète Vénus et qui brillait nuit et jour si proche de la Terre que les humains ne pouvaient lever les yeux vers le ciel du nord.

Quant aux étoiles, et surtout celles de la constellation de la Grande Ourse Ursa Major, elles sont l’origine céleste des dieux d’avant.

 

Dieux Taureaux, dieux Béliers

Le taureau ou le veau sont pour Baal. Qu’en est-il du bélier ? Il est pour Rama, le dieu fait homme, ou pour Rama, la ville biblique de l’antique Israël ? « On a entendu des cris à Rama, des pleurs et de grandes lamentations : Rachel pleure ses enfants, et n’a pas voulu être consolée, parce qu’ils ne sont plus. » (livre de Jérémie, verset 31:14)

Il y a trop de coïncidences autour du nom de Rama. Surtout pour moi qui ne crois pas au hasard. C’est pourquoi je me dis que si les anges scribouillards du Maréchal Yahweh ont tout fait pour effacer ce nom maudit, le Seigneur Rama ou Rama Baal à multiples endroits a échappé à leur vigilance. Ce qui montre bien que les anges peuvent se tromper. Ou qu’ils leur arrive d’être distraits. Ou encore qu’ils sont sujets à des crises de flemmingite aigüe.

Bref, comme leur patron, les anges ne sont pas infaillibles. Ça les rend plus humains d’un seul coup. Et ça vous rappelle qu’il est inutile voire dangereux d’invoquer ces gars-là. Ou d’invoquer n’importe qui, de crainte de faire venir quelqu’un dont se serait bien passé.

Les dieux cornus de la première vague divine sont devenus les diables et les démons des religions suivantes. Il en est toujours ainsi. C’est tout de même curieux de trouver dans la Bible des références à tous ces dieux-là, alors que le Livre des livres est censé plaider strictement en faveur d’un dieu unique. Et d’un dieu bon, qui plus est !!

Eux qui ne sont ni uniques ni bons ? Où les Hébreux ont-ils vu jouer ça ? En Égypte, pendant leur captivité ? Ou à Babylone ?

 

 

Patchwork Biblique

Savoir où les Hébreux ont pioché l’idée d’un dieu unique, je dirais dans l’Égypte d’Akhénaton, de Touthmosis et de Ramsès. C’est en Égypte, pays consacré à l’introspection métaphysique, que l’on trouve les premières tentatives pour imposer la vision d’un dieu unique. Et pas à Babylone, toute imprégnée des enseignements sumériens où les dieux d’avant se comptent par dizaines.

Certes dans le panthéon égyptien il y en a encore davantage. Leur grand nombre, trop grand sans doute, a poussé l’un ou l’autre pharaon à inventer le dieu unique. Pour changer, oui, mais aussi pour induire l’idée que le pharaon, dieu sur terre et chef religieux, doit être adoré par son peuple à l’instar du Dieu Unique dont il est le représentant terrestre. Comme le Pape ou la Reine d’Angleterre.

N’empêche que du point de vue hébreu, ça craint tous ces dieux uniques. Ça manque de sérieux. On se dit ouaaaah les gros nuls, ils auraient pu se relire ! Ben oui. C’est ça l’histoire. La Bible est un fatras composite, somme de tous les textes sacrés que les Hébreux ont pu collecter. Contradictions et redites sont donc inévitables. Certains de ces textes appartiennent à des civilisations oubliées. Beaucoup racontent la même histoire en changeant l’époque et le nom des héros. La plupart ont été relocalisés en Palestine / Israël, et prêtés à de bons Hébreux.

C’est l’art du recyclage appliqué à la religion. Un truc qui marche, pourquoi l’abandonner ? Il vaut mieux s’en servir encore, quitte à l’attribuer à un héros biblique au-dessus de tout soupçon. Il en fut ainsi du dieu Baal, qui reste un modèle du genre.

 

Baal Zeus

Baal désigne le dieu universel de la fertilité, Prince-Seigneur de la Terre, et aussi celui de Seigneur de la Pluie et de la Rosée. Dans la langue ougaritique et dans l’hébreu de l’Ancien Testament, Baal était désigné comme dieu de la tempête sous le titre de « Celui qui chevauche les nuages ». En phénicien, on l’appelait Baal Shamen (en araméen, Baal Shamin), dieu des Cieux. (source)

On est bien dans la description des dieux d’avant, première génération. Dans ce Baal, dieu de la foudre, on peut reconnaître les Cyclopes, Zeus, Ramman, Perun, Tlaloc et beaucoup d’autres. Et en tant que dieu de la pluie et de la fertilité, le Seigneur Baal a de nombreux concurrents divins sous toutes les latitudes. À ceci, deux explications. Les terraformeurs qui sont venus de la Grande Ourse pour aménager Terra avaient la maîtrise de la foudre dont ils se servaient dans un triple usage.

Qui dit foudre dit pluie. La pluie et les nitrates de foudre sont des agents fertilisants de première importance, d’où le tonnerre et la fertilité dans leurs attributions.

 

Baalbek

Mais Baal n’était pas exclusivement un dieu de la fertilité. Il était aussi le roi des dieux, rôle dans lequel on le représentait arrachant le pouvoir divin à Yamm, le dieu de la mer. Les mythes parlent également du combat qu’il livra pour obtenir un palais aussi splendide que ceux des autres dieux : il persuade El, le dieu suprême du panthéon, afin qu’il permette la construction d’un palais ; le dieu des arts et des techniques, Kothar, entreprend pour Baal la construction du plus beau des édifices, d’une superficie de 4 000 hectares. (source)

Il s’agit selon moi du temple de Baalbek, qu’on nomme aujourd’hui le Temple de Jupiter, parce que les Romains qui l’ont rebâtit l’ont baptisé ainsi. Jupiter ? N’est-ce pas Zeus ? Baal et Zeus ne font qu’un. En trahissant Zeus Baal, ou Rama Baal, c’est le même, le maréchal Yahweh a mis fin à la première dynastie divine que notre humanité a connu. Cette humanité actuelle, la cinquième, qui souffre aujourd’hui sous le joug d’un foudre de guerre, possédant l’arme nucléaire, et fort capable de foutre le feu à Terra s’il s’agit de ses intérêts.

« Je ne suis pas venu apporter la paix mais la guerre. J’ai jeté le feu sur le monde et j’attiserai jusqu’à l’embrasement » (Jésus)

 

 

L’éternel est mort

Le terme sémitique baal signifiait « possesseur » ou « seigneur », bien qu’on ait pu l’utiliser de façon plus générale : par exemple, un baal d’ailes était une créature ailée, et, au pluriel, des baalim de flèches désignaient des archers.

Il n’y a pas qu’un seul Baal, il y en eu des tas. Pensez donc, ils étaient des millions à bord d’Hyperborée. Chaque coin du monde a eu les siens, qui tous avaient les mêmes fonctions, les mêmes attributions, les mêmes procédés. Voilà qui devrait nous inciter à accueillir les successeurs des baals avec la plus grande circonspection. Les dieux d’avant ne sont pas des dieux, et ceux d’après sont des imposteurs. Ils ont la puissance des armes comme Yahweh, mais n’appartiennent pas aux premiers terraformeurs, les seuls légitimes. Pour ce que ça change !

Les uns comme les autres ne sont pas des dieux au sens actuel, juste des surhommes qui vivent longtemps… jusqu’à leur mort. J’ai raconté la mort de Zeus, et le règne de ses successeurs. Il en est ainsi de toutes les religions qui se sont pris les pieds dans le tapis de prière. Il est si bon et si réconfortant de prier aveuglément un dieu qui nous écoute. Même s’il nous exauce rarement…

 

Ceux d’En Haut

« Lorsqu’il eut paru bon à Ceux d’En Haut, contre toute justice, de renverser l’empire d’Asie et la nation de Priam, et que la superbe Ilion fut tombée, et que tout ce qui avait été Troie bâtie par Neptune ne fut plus qu’un sol fumant, les signes que nous donnèrent les dieux nous poussèrent à chercher de lointains exils dans un monde désert » écrit Virgile au Livre III de l’Énéïde. Voyez comme il nomme les dieux. Aucun respect sinon la crainte de leur puissance. Aucune illusion non plus sur leur équité : ils agissent selon leur bon vouloir, contre toute justice. Que nous soyons gouverné par l’une comme par l’autre, le résultat sera le même. Tout pour eux, et nos yeux pour pleurer.

J’ai choisi de les nommer les dieux d’avant, pour bien montrer leur différence avec le mot Dieu tel qu’on l’utilise de nos jours, qui serait mieux la Source. Tout provient d’Elle qui reste invisible. On ne la voit nulle part, sa présence est partout. On peut rester sourd à ses avances, car elle n’en fait pas. On peut s’impatienter de son injustice, elle est au dessus de tout ce qui s’oppose. Unie, unique, universelle, elle coule sans fin et rayonne sur chacun l’abondance de ses bienfaits. L’usage qu’on en fait n’intervient pas dans le processus. Son carburant est gratuit, sans taxe, sans limite.

Sans la source, il n’y aurait rien. Mais sans rien, il y aurait la Source. (Lao Surlam)

 

Bref, la Source n’a rien à voir avec les misérables et mesquins dieux d’autrefois.

 

Kaliyuga

Impossible de finir ce portrait divin sans me tourner vers la langue des oisons. Le nom de Baal se décompose ainsi :

BA + ALL = BAAL

Le BA est un des noms de l’âme pour l’Égypte antique, et le ALL dans la langue des origines, c’est le Grand Tout, l’univers. Ou le multivers. Une façon de dire que Baal est l’âme du Grand Tout. Tout le contraire d’un mauvais maître pour Terra. Face à lui, Yahweh l’usurpateur fait bien mauvaise figure. Mais il faut bien que se déroule le sinistre Kaliyuga, où ceux qui règnent sont les pires, où les vrais maîtres sont en haillons et n’enseignent pas, où célébrité rime avec médiocrité.

 

 

L’avenir l’avenir  Ouvre ses jambes bleues Faudra-t-il en mourir Ou bien n’est-ce qu’un jeu ?
Jean Ferrat