Les manifs d’agriculteurs ont secoué le pays. La contagion paysanne gagne d’autres pays d’Europe. Ils en ont marre de trop bosser sans se payer, ou presque. « Je ne me verse aucun salaire et je travaille 70h par semaine sur mon exploitation », déclare l’un d’eux. C’est vrai, ça fait beaucoup trop de boulot pour des prunes. Même pas! Qui peut en dire autant?
Moi, je peux le dire. Je plains sincèrement cette personne, d’autant que je travaille davantage et pour pas un rond moi aussi. Vous savez ce que je fais, vous en profitez en ce moment même. Si vous jugez que ce travail vaut considération, si d’une façon ou d’une autre mes articles vous sont utiles, instructifs, bénéfiques, j’en suis enchanté. C’est là tout mon salaire.
Seulement le réalisme s’impose à moi. Ma retraite est minuscule, comme tous les artistes auteurs j’ai cotisé pour des employeurs crapuleux qui n’ont rien versé aux organismes sociaux et je me retrouve avec la moitié de la retraite sécu de base: dans les 500 balles.
Comment puis-je m’en sortir avec ça? Comment gérer le site, dédommager les intervenants –rares et souvent bénévoles, il est vrai– je me tape le boulot seul. Et du boulot, il y en a! Recherche, documentation, rédaction de la version française, traduction en anglais, illustration, comptabilité, suivi de trésorerie, suivi des échéances, réponse aux e-mails, soutien et assistance, l’activité ne manque pas. J’en oublie sûrement.
Je sais à quel point vous appréciez Eden Saga. Après 16 années d’existence, ce site est une référence dans son domaine, qui est fort vaste. Aussi étendu que son influence: avec la version anglaise, je suis apprécié dans 170 pays. Le site accueille 4000 visiteurs par mois, qui effectuent 7000 sessions, tous pays confondus, avec 65% de lecteurs francophones.
Beaucoup y reviennent régulièrement. Certains d’entre vous effectuent plus de dix visites mensuelles. Et ça dure! Vous êtes nombreux aussi à me remercier pour mes images. Merci, vraiment. Je n’en tire nulle fierté: ça me dope le moral. Je sais que je vais dans la bonne direction. Ça m’aide à continuer cette œuvre désintéressée. Bravo et merci à tous, je ne travaille pas pour rien.
Enfin si justement. Je bosse gratos. Sur Eden Saga, tout est libre et gratuit: pas de pub, pas d’inscription comme tous ces sites de merde qui revendent vos données aux plus offrants. Je ne génère aucun spam ni coup de fil importun. Mais du coup, je dois faire la manche.Comme Apollon? Qu’on donne ou pas, je reçois et ça m’aide. Humilité mon bouclier.
Dites-vous que 20€ ou 50€ par mois ne vous tueront pas, et si vous pouvez davantage, ne vous retenez pas, allez-y de bon cœur. Soyez objectifs, la Saga d’Eden vous donne beaucoup. Dix nouveaux articles tous les mois. 3000 articles au sommaire, régulièrement actualisés avec des découvertes, ou pour suivre les fluctuations du taux vibratoire planétaire.
Que puis-je faire d’autre? Arrêter l’aventure? Ce serait injuste. Le découragement me saisit parfois. Il y en a qui abusent, le monde est plein de souffrances contagieuses. Ceux qui souffrent le font payer aux autres, à commencer par ceux qui se tournent vers eux. C’est injuste? Oui. Qu’est-ce qui est juste sur cette terre déchirée?
Je vous aime et je vous le prouve sans cesse. L’amour inconditionnel me fait parfois rugir.J’aboie mais ne mords pas. Trop d’injustices, trop de violences, trop de magouilles, trop de laisser-aller, trop de mensonges. Mais je ne cale pas devant l’obstacle. Ma révolte se mue en action. Je me tue au boulot 7 jours sur 7. En retour, montrez-moi combien mon travail compte pour vous. Faites le geste d’un don mensuel.
Donnez, vous recevrez; telle est ma devise.j’en ai beaucoup! Ce qu’on donne avec le cœur nous est rendu au centuple.
Cette grosse pierre sculptée pose une foule de questions auxquelles je vais tenter de répondre.
Voie royale de l'éveil, ce stage est une initiation qui ouvre la porte de l'être…
"L’Égypte pharaonique est une civilisation africaine, élaborée en Afrique par des Africains"
Vous connaissez les sept chakras qui palpitent sur le corps d'énergie. Et les autres ?
Qui a creusé ces galeries et ces villes souterraines, et pourquoi tout ce travail ?
"J'en ai haussé des femmes ! J'en ai osé des flammes !" (Cahiers Ficelle, inédit)