Categories: Fulgurologie

Les différents éclairs

 

Les éclairs sont des violentes étincelles qui jaillissent entre les zones de charges opposées, soit à l’intérieur du nuage, soit entre celui-ci et le sol. Dans le cadre de cette nouvelle discipline, la fulgurologie, je tiens à passer, en revue les différents types d’éclairs qu’on peut observer par temps d’orage… ou pas ! Certains éclairs peuvent se produire par temps clair !

Les cumulonimbus se forment dans de l’air instable; de violents courants verticaux de près de 100 km/h entraînent l’air chaud et humide en altitude. En s’élevant l’air se refroidit et se condense en fragments de glace, grêlons et gouttelettes de pluie. Les particules les plus fines montent plus haut vers le sommet du nuage. Elles entrent en frottement avec les plus grosses particules groupées à la base du nuage.  D’où séparation des charges électriques : les particules légères se chargent positivement ; les particules à la base du nuage se chargent négativement. 

De violents mouvements verticaux créent un déséquilibre permanent entre les charges au sein du cumulonimbus. Idem entre la base du nuage et le sol.

 

 

Au cours de l’orage, la nature des éclairs évolue souvent dans cet ordre :

L’intra-nuageux : décharge électrique d’altitude à l’intérieur d’un nuage qui représente 75% des éclairs produits durant un orage.

L’éclair en nappe : succession de décharges intra-nuageuses sur les sommets d’une chaîne de cumulonimbus,

L’inter-nuageux : décharge électrique aérienne de plusieurs dizaines de kilomètres entre deux nuages,

Le coup de foudre : décharge électrique entre le sol et le nuage (10% seulement de l’activité orageuse).

 

 

La foudre engendre d’autres phénomènes moins connus, comme les blue jets, les elfes, les farfadets ou sylphes rouges, et les boules.

Les farfadets sont assez rares : un orage sur vingt peut les générer. Ce sont des flashs étranges, d’immenses nappes de lumière douce qui partent de la base des nuages et se déploient jusqu’à la mésosphère – – ils s’élèvent alors jusqu’à 90 km d’altitude et se déploient sur une largeur de 15 km. On ne peut les voir que la nuit, à l’aide de caméras hypersensibles. Le phénomène est trop bref et trop peu observé pour qu’on puisse évaluer l’énergie qu’il déploie. Ni même mesurer quoi que ce soit…

Les farfadets et d’autres phénomènes générés par la foudre pourraient fournir des ressources énergétiques d’une puissance et surtout d’une qualité peu commune.

Ces faits bruts intéresseront les ingénieurs du futur. 

 

 

Les Elfes apparaissent avec certains Farfadets, en les précédant toujours, et toujours plus éphémères. Seuls les plus puissants éclairs libèrent des Elfes. Ils se propagent sous forme de sphère, à la vitesse de la lumière. Lorsque la sphère atteint son altitude critique, autour de 90 km, elle s’écrase en forme d’anneau. L’étude approfondie de ces phénomènes électro-magnétiques nous apportera un jour des ressources inédites et des solutions miracles, notamment dans les domaines de la gravitologie. On les utilisera aussi pour guérir les maladies psychiques et psychosomatiques, par ionisation des champs morpho-génétiques constituant le corps matériel et ses enveloppes subtiles.

Les jets bleus (blue-jets) ont été observés pour la première fois en 1994. Ce sont des geysers de lumière ascendante qui affectent la forme d’un parapluie retourné. Ils jaillissent de la base du nuage, généralement juste après la chute d’un éclair, et juste au-dessus de lui. Ces jets coniques de lumière bleu-nuit se propagent à partir du sommet des nuages vers le haut à une vitesse d’environ 120 kilomètres par seconde et semblent ne jamais dépasser 40 kilomètres d’altitude. S’agirait-ils une sorte de courant réactif comme il s’en produit quelquefois ?

 

 

Le courant de réaction ou courant réactif peut s’observer dans les centrales hydro-électriques, par exemple. Les blue-jets en seraient-ils l’équivalent naturel ? On ne peut l’affirmer : le phénomène est encore trop peu connu.

A Rapid City, USA, le chercheur Tom Warner a utilisé des caméras à grande vitesse pour observer un autre phénomène inédit : les éclairs ascendants. Ils jaillissent du sommet d’un pylône ou d’une antenne, en cas d’orage ou de forte électricité statique. Ils sont suscités par un éclair précurseur, tombé d’un nuage. Après un court instant, comme alimenté par cet éclair, l’éclair ascendant jaillit du pylône vers le ciel où il se ramifie aussitôt. Les spécialistes de la foudre ont reçu ses premiers films avec une certaine stupeur. A l’heure actuelle, Tom Warner poursuit ses recherches en fulgurologie.

Le feu de Saint-Elme quant à lui se présente comme une luminescence brillant au-dessus d’un objet pointu lors d’un temps orageux. On le décrit souvent sur le haut des mâts des navires, mais on peut aussi l’observer sur des avions ou sur des objets élevés situés au sol.

 

 

Enfin, last but not least : l’éclair en boule –on dit aussi foudre globulaire ou boule de feu– et ses mystères, un phénomène qui est loin de faire l’unanimité chez les scientifiques. J’y vois la clé d’une des principales énigmes de notre lointain passé, et la solution miracle à un très grand nombre de problèmes actuels. La foudre en boule est tout autre chose qu’un simple éclair… Il s’agit d’une manifestation étrange, qui s’apparente plus à la science-fiction ou au chamanisme qu’à la météorologie. A ce titre, et à bien d’autres, elle mérite une étude toute spéciale.

 

L’amour est moins rapide que la météo : il s’écoule parfois plusieurs mois entre le coup de foudre et les premiers orages.

Philippe Bouvard

 

Xavier Séguin

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