Il semble que, dès l’origine de notre espèce, nous ayons été pilotés par des êtres beaucoup plus puissants que nous qui savaient très bien ce qu’ils voulaient, contrairement à nos lointains ancêtres dépassés par les événements. Et on dirait bien que tout le programme s’est déroulé selon les traces présentes dans toutes les langues de la terre…
Eh oui, c’est bien le plus surprenant. Des voies d’accès vers le mystère originel s’ouvrent dans toutes les langues, même les plus vernaculaires. Je devrais dire surtout les plus vernaculaires. Le sacré fuit la pensée dominante, la culture élitiste et tout ce qui, de près ou de loin, touche au mental intellectuel et à l’ego sociétal. C’est en zonant dans les bas-fonds qu’on découvre les plus belles roses, celles qui poussent mieux sur le fumier. C’est en troussant la langue verte qu’on découvre des perles qui ne doivent rien à la culture.
Le verlan est le dernier avatar de la langue des oiseaux, ou plutôt de la langue des Oisons puisque c’est son vrai nom. J’ai montré comment, en verlan, les anges sont des géants. De grands mystères se cachent dans l’argot des cités qu’il est de bon ton de moquer quand on est intello. Il y a plus de vérité dans la langue verte, d’où quelle soit, que dans toutes les méta-langues culturelles des méta-barons du système. Les premiers terraformeurs se sont installés d’abord dans l’Oural, UR ALL, premier univers. All signifie le grand tout, donc l’univers qui nous contient. Et UR (OUR) en Chaldée, bien connue des cruciverbistes, est censée être la première ville humaine, avant de devenir la ville natale d’Abraham, ou plutôt d’Abram. Nous vivons l’âge des prophètes. La foule a besoin d’idoles. Mais les seules idoles qui marquent l’époque sont issues des profondeurs du peuple. Voyez d’où viennent les Bleus…
Mais l’âge d’or, ah, l’âge d’or ! Ce n’est pas une période aussi dorée qu’on pourrait le croire. Sauf pour les dieux, bien sûr, qui se sont régalés à la sueur de notre front. OR est un phonème de la langue des origines qui signifie l’origine, justement. Selon les langues, il se prononce OR, OUR, UR ou OL, OUL. L’orée, l’aurore, l’organisation originelle apportée par les surhommes venus d’Alcor, Ursa Major. L’or est un cador qui vient toujours d’abord. Et on retrouve ce phonème avec le même sens dans de nombreuses langues de la planète !
En allemand –qui est un véritable conservatoire de la langue d’or— le préfixe UR indique l’origine, comme dans Ur Deutsch. En Breton Diwan, langue conservatoire elle aussi, on trouve dor, la porte — digor, l’ouverture — kornog, l’ouest — aour, l’or –– orient, Lorient ou l’orient – orin, l’origine, original, d’origine. (source)Gwendal Leblay A propos du mot orin, il signifie en français « câble reliant une ancre à une bouée qui permet d’en repérer l’emplacement ». L’orin indique l’origine, il suffit de le suivre pour arriver à l’ancre. Selon moi, ce vocable de marine dont l’étymologie est incertaine trouve sa source dans le mot breton orin, l’origine.
Âge (d’) or, en verlan, donne orage. Et ça n’est pas innocent. Or age comme caractéristique de l’âge d’or, le temps où les dieux maîtrisaient la foudre qui crépitait dans de gigantesques centrales à énergie fulgurale. Oui, parfaitement, et pour moi ça a un rapport étroit avec les Bleus champions du monde. Il y a vingt ans, je me souciais du foot comme d’une guigne. Ce sport un brin ringard ne m’avait pas encore touché, je le jugeais débile et vulgaire. Or 1998 a été une grande année : la première étoile sur le maillot des Bleus, et mes premières découvertes en archéologie non alignée. Cet été-là, avec une amie voyante, j’explorais pour la énième fois le délicieux Wiltshire, ses crop-circles et ses mégalithes. Je n’ai pas une grande passion pour Stonehenge, le monument n’est pas d’origine et sa reconstitution n’a pas restauré l’énergie du lieu, plombé par trop de visiteurs. Mon goût me porte plutôt vers Avebury, où j’avais entraîné ma compagne. Ce lieu sacré fonctionne encore, on y sent pulser l’énergie divine.
Ce fut le choc de ma vie d’adulte. Elle et moi nous avions remonté le temps. Nous avons vu la grande machine de pierre, d’eau et de lumière briller de tous ses feux dans la nuit néolithique. Nous avons vu ceux de Dana danser nus dans la vallée, ohé. Les dieux d’avant crépitaient des orteils à la pointe des cheveux, qu’ils portaient longs jusqu’au ceinturon de cuir et d’argent clouté.
Sous leurs doigts, les boules de foudre se transformaient en lutins blancs — leur danse est inoubliable. Comme dans une toile folle du grand Vincent, des tourbillons de lumière crue sculptaient un ciel céruléum et Prusse. L’ocre et le blanc de zinc, directement sortis du tube, explosaient de toute leur vigueur sur le glacis bleu. Et la musique, oh ! Une symphonie galactique où les cuivres étaient des anges et les percussions, les forts coups du tonnerre, tonitruant, têtu.
En ce temps-là, il y avait des centrales à foudre tout autour du globe. Sur ces centrales, les orages étaient continuels, fournissant l’énergie fulgurale à foison. Elle faisait tourner les machines, elle éclairait les demeures, elle enrichissait les eaux de consommation humaine ou animale, et, last but not least, elle transformait les hommes en dieux. Les centrales à foudre étaient des sites d’éveil. Les boules de foudre donnaient le baiser d’Isis.
Et tandis que nous explorions les vieilles pierres et les tumulus des environs de Marlborough, les Anglais nous demandaient ce qu’on foutait là au lieu de soutenir notre équipe en train de gagner le Mondial. Eux, les pauvres Anglais, s’étaient fait sortir dès le début du tournoi. Pour nous, il y avait bien plus important que de taper dans un ballon, fût-il rond. Futile passe-temps comparé au nôtre : voir surgir du passé préhistorique des monuments, des usines, un mode de vie, une industrie insoupçonnés ! Recomposer morceau par morceau l’incroyable saga des découvreurs de planètes !
Tout a commencé cet été-là, il y a tout juste vingt ans. Quand j’ai compris pour la première fois à qui nos premiers ancêtres avaient eu affaire, du temps terrible où les dieux marchaient parmi les hommes. Quand j’ai vu et entendu une giga centrale à foudre fonctionner devant nous dans toute sa splendeur sauvage. Sans le Henge d’Avebury, sans la pyramide de Silbury Hill et sans l’allée couverte de West Kennet, il n’y aurait pas eu Eden Saga. Et sans la victoire des Bleus de l’époque, je ne me serais jamais passionné pour le foot. Aujourd’hui, vingt ans après, la découverte de la centrale à foudre d’Avebury en a entraîné beaucoup d’autres. Ce site compte 700 articles, vous trouverez dans chacun d’eux plusieurs trouvailles inédites. Régalez-vous, c’est pour moi, c’est cadeau. J’ai adoré cette belle coupe du monde, qui a défait les stars et déjoué les pronostics. J’ai adoré surtout les Bleus, ce collectif trop sympa, ces jeunes chaleureux et victorieux qui font honneur à la France qui vient.
Ce qui ne m’empêche pas de continuer mes recherches, pour votre plus grand plaisir… et pour le mien ! J’adore ce que je fais. Je n’échangerai ma place avec personne, ça tombe bien : personne ne me le demande. Je ne compte plus les heures passées cassé sur mon écran, après celles avalées à dévaler les pentes rocheuses, explorer des terriers et des chaos pour remonter le fil du temps, où mes rêves m’emmènent dès que l’envie m’en prend. C’est à dire plusieurs fois par jour. Quel plaisir d’explorer notre Légende Dorée ! Comme le souligne Astier dans son génial Kaamelott, légende vient du latin legendum, qui signifie : mérite d’être lu. Voilà pour l’étymologie. Mais en langue des Oisons, Légende Dorée se lit : Les gens d’orée… Ceux du début, camarade !
Mes découvertes sont les vôtres, je n’en veux rien soustraire. Elles ne prendront effet que si elles sont largement partagées. C’est en bonne voie. Continuons le combat. En 10 ans, ce site a touché 4 millions de personnes réparties dans la totalité des pays du globe. Les 3/4 ont été assez sensibles à la magie qu’il contient pour y revenir plus d’une fois. J’ai fait ma part, à présent mes lecteurs pourront faire la leur. Une dizaine d’auteurs m’ont déjà rejoint pour me prêter main-forte, merci à eux. Il y a plus d’intelligence dans dix têtes que dans une. Plus on est de fous, plus on vit. Si cette démarche rencontre la vôtre, si l’envie d’écrire vous tient sans vous lâcher, si vous avez des rêves à partager, écrivez-moi, envoyez-moi vos textes ou vos projets, la Saga a besoin de vous.
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