Le seuil de clarté

Ce programme n’est plus disponible, le cycle des Rencontres étant terminé. Il est remplacé par des stages individuels.

 

Mes fidèles lecteurs l’auront compris, j’ai tourné la page des guérisons. Je laisse cette tâche à d’autres, mes amis guérisseurs et thérapeuthes auxquels je veux consacrer toute mon énergie. Pour ça, il y a les Rencontres d’Erquy. Leurs participants ont compris à quel point elles sont précieuses, et surtout combien leur œuvre est utile.

Elles sont le contrepoint magique et vivant de mes écrits, de mes images. Eden Saga ne suffit pas. La vraie rencontre se passe ici, chez moi. Vous êtes là, près de moi. Venus des quatre coins de la francophonie, vous me faites l’honneur d’une visite. C’est l’amour qui s’invite chez moi, c’est aussi l’amour qui reçoit. J’ai tant appris à votre écoute, autant que vous à m’écouter, cœurs aimants, fontaines de sagesse, vous qui me faites le plaisir de me lire et de le dire.

Certains sont venus seuls. Ils ont cherché la rencontre intime, ils l’ont eue, ils ne sont pas déçus. Savent-ils vraiment tout ce qu’ils ont manqué ? Les vraies rencontres multipliées par chaque participant. Le choc de se sentir relié, la joie de se savoir aimé par tant d’être exquis, sœurs et frères de lumière. L’esprit des Rencontres, ce sont les autres. Il n’y a pas que moi. 

Chacun vaut le détour. Et son pesant d’amour. Les guerriers qui sont là, vibrant à l’unisson, les refrains des chansons, le vin de l’échanson, l’eau vive des ruisseaux où baignent nos pieds nus, tous ces êtres d’amour, ces fées belles, ces rues où nous avons marché ensemble, ces avenues de soleil couchant, ces dunes d’or pâle, ces lunes en châle, ces soirs d’opale et d’émeraude, le vent qui rôde, les matins bonne humeur, les soirs multi-couleurs, les midis enchanteurs, les repas d’exquise chaleur, tous ces bienfaits qui font le fonds de nos bonheurs, tous ensemble, unis, réunis. Quelques pas dans une autre vie. Une autre envie.
Une autre raison d’aller vivre plus loin. (source)

Les guerrières de lumière ont les yeux qui brillent. Filles actives, vives et sensitives. Dames de flamme, d’âme à âme. Femmes au cœur ouvert, au regard sincère. Et j’en suis fier. Je les aime d’amour, je suis épris de mes guerrières quand je les vois grandir en force et en beauté, s’épanouir en sagesse et en majesté. 

Si tu veux me voir seul, la fête ne sera pas complète. Mais l’instant sera fort. Parfois on a besoin de silence et d’intimité. On veut trouver à qui parler. Être écouté. En ce cas, n’hésite pas. Viens solitaire. Dans le cas contraire, les Rencontres ont tout pour te plaire. Tous ceux qui sont venus l’ont reconnu. Ils ont chacun leur raisons, elles ont chacune une image opportune, ils sont enchantés de se retrouver au soleil d’été ou les soirs d’hiver à la flambée.

Toi qui me lis depuis longtemps, tu as bien envie de connaître le vieux qui pond ces textes et qui trouve cinq millions de personnes pour les lire. Tu es venu. Tu as vu le vieux qui écrit des lettres d’amour à la planète. Le vieux qui crie son grand respect pour l’Homme qui fut avant l’homme. Le vieux qui dit son amour infini pour l’homme qui est venu après la Femme. Tu as entendu le vieux déconneur, l’enchanteur breton qui ne sait pas faire le kouign-amann mais qui sait bien ouvrir le cœur des visiteurs.

Toi qui médites, toi qui vas sur les chemins montants, toi qui prends le temps de venir de toi-même, toi qui t’aimes, toi qui sème, ou toi qui ne t’aimes pas, toi qui cours tout le temps, toi qui n’as nul répit, ou pis : nul appétit, c’est ici que ça se passe, ici qu’on se délasse. Viens chez moi profiter de vacances absolues, aux couleurs jamais vues, aux parfums ignorés face au couchant doré. Toi qui as rêvé sur mes mots, viens t’asseoir face aux flots d’où ces mots sont éclos.

Cette harmonie qui se tisse entre nous au fil de ta lecture, tu as voulu la vivre pour de vrai. Comme Alice, tu es passé de l’autre côté du miroir. Tu t’es donné la peine de t’inscrire, l’effort de venir et le bonheur de vivre quelques jours dans l’autre monde. Un lieu de partage et d’amour. Tu t’es éveillé. Tu t’es émerveillé. Chaque rencontre d’un autre participe au bonheur de tous. La somme des rencontres duelles fait l’esprit des Rencontres. Sans phone, sans stress, sans montre.

Tu es venue sans tes bijoux. Au retour, m’as-tu dit, tu n’en porteras plus.Ton cœur a compris la légèreté subtile d’un corps sans métaux sur la peau. Tu as senti plus fin, plus loin. Tu te sens bien. Cœur plein de joie, mains pleines d’amour, tu es venue. Tu m’as offert des friandises de ton lointain pays, je t’ai donné ma paix et mon amour.

Tu m’as dit « je suis un bébé« . Tu voulais dire que l’autre monde était une découverte récente. Comprenant ma méprise, tu as vite rectifié le tir : « un vieux bébé » as-tu ajouté. Tu n’es pas vieille, ma chérie, tu ne vieilliras pas. Car ton cœur est pur. Ton amour sans mur. Que la joie te dure. Pour moi, crois-moi, tu es Super Bébé. Tu incarnes à mes yeux le cœur sacré des Rencontres. C’est bonheur de te rencontrer.

Tous les trentenaires, tous les quadras, tous les cinquantenaires qui égaillent ma maison et rêvent dans mon jardin sont l’ornement parfait d’une vie d’aventure. La couronne d’humilité qu’ils m’offrent, le diadème immatériel qu’ils posent sur mon front, histoire de cacher un peu ma calvitie, sont le plus beau des mercis.

Tous ces cœurs aimants participent de ma joie d’être. D’être encore témoin de tant de miracles. D’être toujours vivant  au cimetière des amis morts. D’être un joli fortin sur son îlot perdu, sur son rocher battu par le vent d’amour et les embruns de joie. D’être reconnaissant pour tant de merveilles à nulle autre pareilles. D’être heureux de passer des journées enchantées au milieu des amis. D’être, tout simplement.

Les Rencontres d’Erquy sont à leur place, bien au chaud dans le cœur de chacun. Tu es venu, tu reviendras. Le charme du lieu et la sérénité belle ont agi sur ton âme à jamais.

 

 Ils ont des yeux, qu’ils regardent ! Ils ont des oreilles, qu’ils écoutent ! Ils ont un esprit, qu’ils s’en servent ! Ils ont une bouche, qu’ils la ferment !
Lao Surlam