La Thrace de Rama

 

Décidément, le dossier Rama n’en finit pas de rebondir. Il a fallu tout le talent de Ludmilla pour dénicher cette source russe très riche. Le web offre aux chercheurs des possibilités infinies. Tout le savoir est dedans, la connaissance aussi, même celle qui était jadis cachée ne l’est plus. il suffit de savoir ce qu’on cherche et de vouloir le trouver.

« En arabe, pyramide se dit Hram. Cela vient du mot bulgare Hram qui signifie Temple. Hram est un mot bulgare dont l’origine très ancienne remonte à des milliers d’années et qui signifie Temple Dieu Mère (Rama). Ra est le Dieu absolu des anciens Bulgares et Ma est la grande déesse, mère de la matière et de l’énergie. Dans le peuple de HRAM (Hora est le mot bulgare pour peuple) on peut sentir l’énergie de Rama Dieu Mère. » (source)

« Dans le passé, nos sages ancêtres Bulgares ont utilisé la force géomagnétique pour construire leurs hrams, pyramides, temples et sanctuaires rocheux au flanc des montagnes ou enfouis dans des puits profonds. » La force géomagnétique, c’est à dire vril.  « Ils ont utilisé la force de la mère Terre Ge / Ga car ils savaient que le corps de l’homme est fait de terre et que son âme est l’Esprit de Dieu Ra, esprit qu’ils ont appelé Ha. Cette puissante énergie géomagnétique facilitaient leur contact avec l’Esprit Dieu Mère ou Ha Ra Ma. C’est pourquoi ils nommé leurs temples mégalithiques Harama. L’Esprit de Dieu à travers Ra Ma, la déesse de la matière et de la Terre Jusqu’à aujourd’hui les pyramides en Egypte sont appelés HRAM, Ahram. Cependant, au cours des âges, cette connaissance a été occultée puis détruite » (source)

Tout ce qui, de près ou de loin, touche à Rama a en effet été mutilé, truqué ou détruit. D’où la difficulté pour le chercheur de faire parler des vestiges absents. Il faut donc scruter le langage, qui lui demeure, et ne ment pas. Harama, en ancien Bulgare, signifie Esprit de Ra et de Ma, nous dit cet auteur bulgare. Fort bien. J’y vois aussi une évocation de la trinité primitive des Hyperboréens et des Atlantes. Ha, l’esprit – Ra, le père – Ma, la mère.

Ce qui explique bien des choses. Pendant l’ère du Lion, les dieux astronautes sont revenus sur terre. Leur chef était Ra, dieu solaire, qui s’est uni à Ma, la Matriarque. Elle était la Grande Mère, elle dirigeait la terre avec la magie et le don. Des millénaires plus tard, pendant l’ère du Bélier, un jeune druide d’Hyperborée met fin au matriarcat, devenu une pétaudière de sorcières criminelles exploitant les mâles avec sadisme. Il a prêché la Voie du Milieu, il a instauré un système équitable où les femmes sont devenues des partenaires, non des tyrans. Pour marquer cette union harmonieuse des deux sexes, il a prit le nom de RA+MA, Père+Mère.

Le mot bulgare pour « temple », Hram, évoque l’architecte du temple de Salomon, Hiram. Il s’agit du même nom. C’est une preuve de plus que le temple de Jérusalem était dédié non à Yahveh, mais à la trinité Atlantéo-hyperboréenne originelle, HA RA MA.

Temple en bulgare se dit Hram, mais aussi Ahram, d’où le mot hindi Ashram qui veut dire la même chose. D’où vient cette forte parenté entre la Bulgarie antique et la saga de Rama ? Certains auteurs bulgares sont persuadés que le bulgare est la langue commune des Mayas et des Bulgares (ancienne Thrace) en soulignant les similitudes évidentes qui existent entre la vieille Europe et l’Amérique sur le plan religieux l’adoration du soleil ou linguistique, une langue orale très proche. (source) Mais il faut sans doute regarder encore plus loin, du côté de la langue des Atlantes et des Celtes.

La transmission orale ayant été la règle et les glyphes ayant évolués au cours des âges, il faut apprendre à décoder à travers les cultes, les mythes et les traditions communes. C’est tout à fait vrai qu’il y a des points communs entre ces deux civilisations. Elles partagent la même pierre, de solides connaissances technologiques, de grandes parentés spirituelles et une langue présentant de grandes similitude.

A ceux qui s’étonneront de retrouver presque le mot dans deux pays aussi lointains que l’Inde et la Bulgarie, je conseillerais de lire d’autres épisodes de la vie du druide Ramos venu, comme Cuchulainn, d’Hyperborée. Ils découvriront que la route de Rama jusqu’en Asie lointaine est jalonnée de lieux, de peuples ou d’événements qui célèbrent son précieux nom. Même si sa mémoire est oubliée, il est aisé de retrouver sa thrace. 

Le druide Ramos devint Ram pour les Celtes, il traversa toute l’Europe et l’Asie pour y apporter la paix, la prospérité et l’élévation spirituelle. Sur son passage, il a montré une nouvelle façon de penser, d’agir et de parler, d’où les nombreuses traditions ramaïques qui subsistent encore en Europe occidentale et orientale, autour de la mer Méditerranée, dans les Balkans et au Moyen-Orient, ainsi que dans l’Inde, le Tibet et la Chine, comme on l’a vu.

Le Coran, lui aussi, évoque les aventures de ce conquérant qu’il appelle le roi aux deux cornes. « Dans le Coran (18/83-98) figure le récit de Dhu-l-Qarnayn, un homme qui possédait force richesses et moyens techniques et qui a su les utiliser pour le bien-être des hommes qui en étaient dépourvus, et non pour abuser de leur faiblesse et les exploiter. L’identité de Dhu-l-Qarnayn (littéralement : « l’homme aux deux cornes ») n’est pas explicitée dans le Coran, qui, s’il est toujours d’une extrême exactitude historique dans ses récits, est plus attaché aux leçons qui se dégagent de ces récits qu’à leurs détails chronologiques ou géographiques. Des ulémas se sont cependant efforcés de découvrir de qui il s’agit. » (source) Ils ont avancé bien des hypothèses, Alexandre le Grand, Cyrrhus, et d’autres conquérants ont été nommés, mais bien sûr nul n’a songé à leur prédécesseur et leur modèle à tous, Rama, dont la mémoire a été sciemment effacée de la mémoire occidentale.

 

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Rama n’est pas d’origine indienne, comme le prétend faussement le Ramayana. L’Inde est sa terre d’élection, le pays qu’il a le plus apprécié sur terre. Mais Rama vient d’ailleurs, du ciel. Rama est un dieu planétaire, dont on a oublié les exploits en Europe, et pourtant c’est en Europe celtique qu’il a commencé sa vie. Les événements de sa jeunesse ont été relocalisés en Inde par Valmiki, auteur présumé du Ramayana. La relocalisation d’événements mythiques est un phénomène si répandu qu’on met du temps à s’en apercevoir. J’ai raconté comment Homère lui-même a relocalisé des événements touchant à la saga de Rama pour les besoins de son funny remake, l’odyssée d’Ulysse. L’original s’est perdu, le destin aveugle n’a conservé que le pastiche. J’ai montré aussi comment l’exode de Moïse est une adaptation des vraies aventures de Rama.

On peut aussi rapprocher le mot bulgare Hram du nom d’Abraham ou Abram, « celui qui vient du temple ». Or ce nom d’Abraham présente de fortes parentés avec la caste indienne supérieure, celle de Brahman. Le mot HARAMA contient les trois syllabes les plus employées dans de très nombreuses langues. Rappelons sa signification ésotérique. HA, l’esprit, le saint esprit, le paraclet. RA, le père, le dieu venu du ciel, le Soleil. MA, la Mère, la Grande Déesse Gé Gaïa, la Terre.

Le chakra du ventre se dit hara en japonais : littéralement Esprit Père. Ce qui décrit bien le Manipura Chakra, le chakra du ventre. Les Arabes se baignent au hamam. Littéralement, hama(m) est Esprit Mère. La consonne finale n’est pas exceptionnelle : la plupart des langues dit MA pour mère, et bien d’autres disent MAM, voire MAMAN. Qui se décompose en MAM la Mère, et AN ou ANOU, le dieu principal des Anunnaki. En hindi, maha signifie grand. Littéralement, maha dit Mère Esprit.

Je n’hésite pas à citer aussi Rahan, fils des âges farouches, car la culture orale, la littérature populaire et la bande-dessinée prennent part aux retrouvailles avec notre passé perdu. Je l’ai montré plus d’une fois dans ces pages, et je le montrerai encore, inlassable.

 

La culture de Varna

Fait troublant, en 6600 AEC, en pleine période ramaïque, une mystérieuse civilisation s’installe sur les rives de lacs voisins de la mer Noire, tout près de l’actuelle ville de Varna. Cette culture de Varna, datant de la fin du chalcolithique, connaîtra un développement culturel et technologique sans précédent. Ce sont d’admirables poteries, des idoles en os et en pierre, des outils de cuivre qui stupéfie la communauté scientifique depuis leur découverte en 1972.

La ville de Solnitsata est considérée comme la plus ancienne cité européenne. Dans cette ville, on lit le mot Sol… Sol Invictus ? Le culte de la foudre connu dans tout l’orient, jusqu’à Rome ?

Le Dieu soleil était vénérée des deux côtés de l’océan Atlantique. Romain est son nom en langue bulgare et signifie le Dieu-soleil le fils, l’Un pourpre — qui est aussi en Egypte l’un des noms d’Hathor, donc féminin. Sans doute un oubli des faussaires à l’origine du pouvoir mâle, qui a masculinisé toutes les Matriarches, y compris la Grande Déesse. Pourtant au Pays Basque, en Suisse, aux USA, en Chine et partout ailleurs, on adore encore la déesse Ma, Ama, Maya, Mayka, Mai, Mary, Marie, Maria, Maia…

Malgré quelques différences minimes, ces langues présentent d’évidentes identités phonétiques. Ainsi le basque a des points communs avec l’aztèque. Qu’on songe aux nombreux prénoms contenant un X qu’on prononce TCH au Pays Basque comme en Amérique. Qu’on se souvienne aussi des similitudes déjà évoquées entre Ar Men, le pays de la pierre en breton et Arménie, autre pays de la pierre.

Ou ker men, la maison de pierre en breton, à rapprocher de Eski-Kermen, cité mégalithique d’Ukraine… qui doit sans doute beaucoup aux Celtes.  Eski sonne à mes oreilles comme Erquy, la station d’Armor où j’habite. Mais ça n’est pas ni de l’histoire, ni de la linguistique, oh non !

Jamais les historiens ne se sont souciés d’ouvrir les horizons figés par la doctrine académique. Les linguistes et les étymologistes ne peuvent continuer à se passer de la langue orale, de la langue vernaculaire et de la langue des oisons pour établir les liens qui leur manquent… La passion immodérée des racines fait oublier les fleurs. Comme la civilisation de l’écrit nous a fait oublier le sonore. Pourtant, les lieux, les noms propres ou communs sont de précieux indices dans ce puzzle géant qu’est l’histoire humaine en miettes.

 

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« N’écoute les conseils de personne, sinon du vent qui passe et qui te raconte l’histoire du monde »
Claude Debussy