On a raconté beaucoup d’âneries sur les grandes pierres dressées, la plus grosse bévue étant d’attribuer leur érection aux Celtes et aux Gaulois. Les menhirs et les dolmens étaient là bien avant eux.
« Les pierres énormes dressées de main d’homme qu’on appelle monuments celtiques ou druidiques, ont exercé depuis longtemps l’imagination des archéologues. Bien des systèmes ont été proposés pour expliquer leur origine et leur destination, et cependant ces deux points demeurent encore obscurs. On a fondé des théories sur quelques faits particuliers ; d’autres faits sont venus les détruire, et il n’y a pas, je crois, de recherches dont les résultats soient plus constamment négatifs. » (source)Prosper Mérimée, Des monuments dits celtiques ou druidiques, L’Athaeneum Français, No 11, Samedi 11 septembre 1852, pp. 169-171.
Ces mots d’il y a deux siècles restent d’actualité. On ignore toujours pourquoi ces grosses pierres ont été levées en si grand nombre, et aussi comment. Du point de vue de l’archéologie officielle, la civilisation néolithique apparaît vers -7000, avant la construction de la première pyramide d’Egypte, vers -2600.
Les Néolithiques ont couvert la planète de pierres colossales. De Malte à l’Espagne, du Danemark au Caucase, de l’Angleterre à la Bosnie, de l’Inde à la Turquie, de la Mandchourie au Japon, de l’Amérique à la Corée, du Pacifique à l’océan Indien, cette civilisation a laissé d’innombrables vestiges sous la forme de dolmens, de tumulus, de menhirs, etc.
La France est un des pays d’élection des Néolithiques, comme en témoignent les milliers de menhirs de Bretagne, de Dordogne ou d’ailleurs. Pourtant, depuis Charlemagne, l’église catholique leur a fait la guerre. Curés, recteurs et évêques se sont évertués à faire abattre ces reliques du paganisme. Vieille Religion des Druides et des sorcières, ce culte du Diable était la promesse de l’Enfer, et sentait le fagot du bûcher.
Jusqu’au neuvième siècle, l’Europe était couverte de mégalithes et de tumulus. Pas vraiment toute l’Europe, disons celle que les Templiers allaient unifier deux siècles plus tard. On estime que 80 % des mégalithes ont disparu de notre sol depuis lors.
Et pas seulement par la faute de la nouvelle religion. Les agriculteurs ont débarrassé leurs champs de ces pierres improductives, quand leur poids le permettait. D’autres ont été enfouies, déplacées, brisées. Plus récemment, le principal destructeur a été les Ponts et Chaussées avant la création récente des DDE,Direction Départementale de l’Equipement, et non pas Dix Doigts Engourdis, comme disent les mauvaises langues qui n’y touchent plus.
« Il faut constater les efforts colossaux réalisés par les néolithiques pour tailler, transporter et mettre en place ces blocs de pierre dont la signification est toujours inconnue. Les néolithiques travaillaient avec des instruments rudimentaires ; on n’a retrouvé que des haches de pierre, des pointes de flèches et des aiguilles en os, des poteries, quelques bijoux, etc. » (source)Prosper Mérimée, Des monuments dits celtiques ou druidiques, L’Athaeneum Français, No 11, Samedi 11 septembre 1852, pp. 169-171. Ils connaissaient la métallurgie « à froid » sur les météorites, et la métallurgie à basse température.
Mais ils n’avaient pas d’outils en métal dur et ne connaissaient pas la roue. On peut s’étonner qu’avec d’aussi frustes outils, les néolithiques soient parvenus à tailler et à transporter des pierres d’un tel poids sur de si longues distances. « À titre indicatif, la pierre taillée la plus lourde au monde, parfaitement équarrie, pèse 1200 tonnes. Elle repose depuis la nuit des temps, à demi enterrée sur la commune de Baalbek au Liban, à proximité des ruines d’un temple romain. »
« Quel que soit le moyen dont les architectes de ces sauvages monuments se sont servis, ils ont dû y consacrer beaucoup de temps et d’efforts, d’où l’on est en droit de conclure qu’ils ont travaillé pour un but important, tel que celui d’honorer les dieux ou la mémoire de morts illustres. Une destination civile et d’utilité matérielle est inadmissible. » (source)Prosper Mérimée, Des monuments dits celtiques ou druidiques, L’Athaeneum Français, No 11, Samedi 11 septembre 1852, pp. 169-171.
Juste conclusion : ces monuments sont sacrés. Mais curieuses valeurs : Mérimée habille une intuition juste avec les préjugés de son époque…
Le mode de pensée du 19e siècle est une énigme pour le 21e. Pourquoi un tel travail pour ceux qui ne sont plus là serait-il plus « admissible » que le même travail pour ceux qui peuvent encore en profiter ? On rêve tout debout !
Les pharaons d’Egypte eux aussi ont squattés d’antiques monuments pour en faire leur tombeaux… Les évêques et les seigneurs du Moyen Age furent souvent enterrés dans les églises ou les cathédrales, ce qui n’en fait pas des tombeaux pour autant. La question se pose donc toujours, lancinante : à quoi donc pouvaient servir ces très grosses pierres ?
La réponse est à chercher du côté de la géobiologie, bioénergie et disciplines connexes.
Les grandes pierres émettent des ondes scalaires. Ces ondes qui se diffusent en spirales et non de façon linéaire comme les ondes électro-magnétiques, ont été découvertes par le génial Nikola Tesla. Il semble qu’elles possèdent de nombreuses applications bénéfiques pour la santé, notamment. Car ce sont des ondes de guérison.
Tout ce qui vit émet des ondes scalaires. Mais bizarrement, les mégalithes en émettent aussi. D’une quantité et d’une puissance plus importante que d’autres pierres. J’ai noté que le menhir de Guihalon, près de Lamballe, en Côtes d’Armor, émet plus d’ondes scalaires qu’une falaise toute entière. Ce menhir impressionnant est un fameux guérisseur !
J’ai vécu des aventures étonnantes sous les dalles des allées couvertes. Je vous invite à découvrir La Roche Aux Fées, en Ille-et-Villaine. Vous serez content du voyage, parole de guérisseur !
Maintenant, je pense utile d’apporter cette précision : on m’a demandé la différence entre un dolmen et une allée couverte. Théoriquement, le dolmen ne comporte qu’une seule pierre de couverture, alors que l’allée couverte en comporte plusieurs. L’allée couverte serait donc une suite de dolmens, formant non pas une allée, mais un tunnel.
Dans la pratique, les grandes allées couvertes s’appellent des dolmens –comme le dolmen d’Antequerra en Andalousie– l’appellation « allée couverte » étant plutôt réservée aux monuments de petite taille. Mais ce n’est pas une règle absolue — comme le montre l’allée couverte de West Kennet !
Sur cette page, il y a combien de dolmens et combien d’allées couvertes ?
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