Les Adam de Sumer

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Des mythes, des légendes, des peintures et des bas-reliefs antiques évoquent clairement les manipulations génétiques qui furent pratiquées dans des temps reculés, quand notre espèce était encore au berceau. Parmi ces légendes, l’encyclopédie assyrienne est une mine d’informations sur la genèse du monde et la création de l’homme selon Sumer.

 

Pour les servir, les dieux Anounna ont créé une espèce inférieure. Nous.

 

Venus des étoiles, les Anounna avaient un cruel besoin de main d’œuvre pour terraformerCe mot vient de la SF et signifie : « transformer une planète sauvage pour la rendre semblable à la Terre » cette planète, une de leur récente conquête, dont ils avaient la jouissance en toute propriété au terme d’un accord avec l’autorité centrale galactique. (source)Anton Parks, Chroniques du Girku Ils avaient une main d’oeuvre qui leur servait aussi d’escorte et d’armée.

Mais ces serviteurs étaient déjà débordés de travail. Les sources antiques les appellent tantôt les anges, tantôt les géants. Les anges sont des créatures gigantesques, d’une force très supérieure à la nôtre, même à celle des dieux. Mais leur intelligence est celle d’un boeuf. Nés pour obéir aux dieux, ils n’ont pas d’émotions.

Résultat, les anges se sont révélés incapables de cultiver la terre et d’élever le bétail. Et les dieux avaient faim, leurs réserves s’épuisaient. Ils ont cherché une main d’œuvre sur la terre. D’abord les Anounna ont voulu domestiquer l’Homo erectus ou un autre humanoïde du même acabit. Mais il était trop intelligent pour faire une bête de somme et trop sauvage pour se montrer docile.

L’imaginaire et la tradition s’en souviennent sous le nom de Peuple des Trolls. Bref, ce peuple n’était pas vraiment fait pour la tâche. Il aurait fallu changer son corps et booster son cerveau pour qu’il pût comprendre le langage et les ordres.

 

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Vu l’urgence de la mission et l’ampleur des travaux, pas question d’attendre une lente domestication. Qu’importe ? Il y avait toute une brochette de généticiens brillants chez les Dieux. Leur patron, un certain Mardouk, prit une décision : « Je créerai un Primitif inférieur, il s’appellera Adam, Homme. Je créerai un travailleur primitif, sa tâche sera de servir les dieux afin qu’ils soient plus à leur aise, » et il confia cette tâche à son meilleur généticien, Ea ou Enki.

Un messager s’en alla trouver le dieu Enki endormi. Il l’avisa que Mardouk avait décidé de former un Adam et que Enki devait se mettre au travail. Oui, mais Enki avait déjà commencé le travail en cachette, tant son hobby pour la génétique le titillait. « Cette créature dont vous avez prononcé le nom – elle existe déjà ! répondit Enki, Apposez sur elle l’image des dieux. »

Les Annunakis ne créèrent pas l’homme à partir de rien. Ils prirent une créature existante et la manipulèrent pour « y apposer l’image des dieux ». Quel est ce mystérieux ingrédient qui transforme l’animal en dieu ? Probablement le génome divin mêlé à celui d’un anthropoïde.

La mythologie grecque nous l’explique ainsi : tandis que le titan Prométhée façonne un homme semblable à lui dans l’argile, la déesse Athéna, fille de Zeus, a pitié de cette créature éphémère et lui fait don du feu sacré, une âme divine, qui fait de lui un être spirituel, bien qu’il soit pétri dans la matière la plus terrestre, l’argile.

 Mais revenons à Sumer. Après six tentatives inadéquates, dans lesquelles on reconnaîtra Homo faber ou Neandertal, Enki a réussi l’homme parfait nommé Adapa, Adam ou Homo sapiens. Grâce à ce produit final, les Anounnakis sont génétiquement compatibles avec les filles de l’homme : ils peuvent avoir des enfants avec elles.

Cette compatibilité n’aurait pu exister si l’homme n’avait été développé à partir de la même « graine de vie » que les Dieux. Dans la tradition sumérienne, l’Homo sapiens a été créé par le « mélange du sang d’un dieu et de l’argile terrestre. » Le Travailleur primitif est un Lulu, « celui qui a été mélangé ». 

Le mot Adam signifie « celui de la Terre « , « fait de terre rouge foncée » et « fait de sang ». Pour Anton Parks, le sumérien À-DAM signifie « animaux ». Selon les tablettes de Kharsag, nos créateurs, les Anounna, sont différents du reste du monde. Les « autres » sont des humains à l’allure animale. 

« A Kharsag, là où le ciel et la terre se rencontrent, l’Assemblée Céleste, les Grands fils d’An les nombreux êtres sages sont descendus. Les humains n’avaient pas encore appris comment manger et comment dormir, ils n’avaient pas appris à faire des vêtements ou des demeures permanentes. L’humanité rampait à quatre pattes dans ses tanières. Elle mangeait de l’herbe avec sa bouche comme les moutons. Elle buvait l’eau pluviale des ruisseaux.… » (source)Tablette de Kharsag n°2, traduction de Don Moore 

La Bible reprend l’histoire sans y comprendre grand’chose. Des anges, ou plutôt des géants abrutis, ont couché avec des humaines. (source)Genèse 6 1-8

 

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Alors d’autres anges ont fait les gros yeux, et les chefs des anges, ou Elohim, ont décidé que les anges qui avaient couché avec nos femmes seraient déchus. (source) Allons donc ! Les Dieux avaient créé nos femmes pour jouer avec.  La pudibonderie hébraïque a voulu masquer cette évidence, tandis que les Grecs ont bien compris le fond du problème, et nous montrent un Zeus fornicateur et pervers, tel qu’il fut.

Quant au Coran, il est on ne peut plus explicite sur la question. On ne citera en référence que cet unique verset : « wastanaâtouka linafsi » qui signifie littéralement : « Et je t’ai fabriqué pour moi » (source)Coran, sourate 41 Littéralement, que peut donc signifier cette phrase sinon que ce Dieu a fabriqué l’homme pour son service et son bon plaisir ?

Certes l’interprétation actuelle de l’Islam ne va pas dans ce sens, on le comprend.  Comment faire une religion autour de tels dieux, égoïstes et dépravés ? Les imams ont inventé des salades que leurs ouailles ont avalé tout rond. La loi d’oubli, ici encore, a fait son oeuvre.

 

Les anges ont enfanté des géants et des monstres. Ils ont enfanté et toute la terre a été corrompue.

la Bible

 

Mourir n’est rien. C’est vieillir qui nous tue.
Lao Surlam