Prise de conscience ou prise de tête ?

Ce programme n’est plus disponible, le cycle des Rencontres étant terminé. Il est remplacé par des stages individuels.

 

Chaque jour, un appel, un e-mail, une rencontre hors du commun me met en joie. C’est le dessert de mon apostolat.Achille Talon, par Greg. Merci le vivant. Suis-je contagieux ? Souvent la même joie nous unit. Il me dit : « C’est incroyable, je sens qu’il y a une véritable prise de conscience en ce moment. Tout autour de moi… » Véritable, es-tu sûr ? Prise de conscience, vraiment ?

 

Autour de toi. Bien sûr. Nous sommes grégaires, c’est dans nos gènes. Nous recherchons la compagnie de nos semblables. Nos proches nous ressemblent. Du coup, nous avons l’impression que toute la société fait sa prise de conscience, alors qu’elle n’est répandue que chez ceux qui nous ressemblent. Combien sommes-nous ? Cette question tourmentait mon benefactor en un temps où internet n’existait pas encore. Ni les réseaux sociaux. Le meilleur s’accompagne toujours du pire.

Cherche et tu trouveras. Tu te trouveras. Cherche encore et tu me trouveras. Tu n’es pas loin, je t’attends là. Face à la mer. Tu raconteras ta vie, tes envies. Tu diras la survie, les dévies. Les déboires. Chacun sa mer à boire. À chacun ton histoire. L’autre, celle qui nous rapproche. L’officielle est trop moche. L’histoire est écrite par des cloches. Ça raisonne trop. 

Parfois on se connait déjà. Ah, dis-tu, s’est-on connu dans une autre vie ? Nenni. On s’est connu dans celle-ci. En astral. Ton double est venu me humer de près. La nuit, sur l’aile de rêver, on s’est trouvé. Certaines timides m’ont accompagné longtemps dans le monde de rêver. Je ne les ai jamais rencontrées dans la journée. Dans le monde imbécile que l’on dit réel. Pas pour elles. Pour ailes ?

Nous nous assemblons, nous nous ressemblons. Mais dans le monde où l’on s’ennuie, loin de nos nuits, toujours le bruit, les cris. Des gens s’enfuient. Ce monde est dur où rien ne dure, il rend sourd, il fait gris. Benoît Brisefer habite à Vivejoie-la-Grande. Et vous me demandez pourquoi j’aime tant la BD ? Faites un pas de côté.

Elle m’a aidé à grandir en restant le petit garçon que j’étais. Que je suis. Le gosse émerveillé par les artistes du 9e art. Modestes, ils se disent artisans. Je les aime tant ! J’avais retrouvé quelques vieux amis de mon ancienne vie sur un certain réseau social qui m’a lourdé. Il a bien fait, j’y perds mon âme. La BD m’aide à la retrouver. Mon âme d’enfant. Mon cœur aimant. La vie devant. Le vent. Avant…

Vous me demandiez quelque chose ? J’étais perdu nu dans les nues. Les deux mondes ? Le normal et l’astral ? Non ? Les gens ? Ah oui, ceux qui grandissent et ceux qui rapetissent. Ne vous souciez pas d’eux, à force de rétrécir ils vont disparaître pour de bon. N’ayez jamais le moindre souci pour ce qui ne dépend pas de vous. N’ayez aucun souci du tout. Le souci fait froncer les sourcils. Le souci fait vieillir et ne résout rien.

Se faire du souci c’est laisser la tête prendre le pas sur le corps. Sur l’inconscient qui guide le guerrier. Ta lumière est cachée au fond. Plus tu restes en surface, plus il s’efface. Et plus il s’efface, moins tu traces. À la fin tu fais du sur-place.

Tourne la page. Calme ta ouaj. Il y a vos messages, nos rendez-vous scalaires, il y a l’autre monde. Ici, qui commence ici. Stoppe le monde, arrête la machine à penser, commence par te retrouver. Et puis il y a les rencontres. Magie de l’amour. Attraction, répulsion. Les ondes push-pull sont partout. Les flux et les réseaux. Le même cycle. Ça t’attire, ça te repousse.

Lieu de pouvoir, point puissant. Lieu de faiblesse, point pompant. S’y retrouver. Sentir. Expérimenter. Les pierres ont ce tic aussi. Elles sont polarisées. Elles en gardent la trace, elles émettent selon leur pôles, zénith-nadir, haut-bas, suivez le lit. Les pierres de taille ont leur lit, comme les rivières.  Apprends à sentir l’énergie et ses pôles. La guérison n’est qu’un jeu d’énergie, du blanc au noir, et retour, push-pull, tout se traduit dans la paume de tes mains, tout se sent dans tes doigts.

Si tu veux savoir comment, je te montrerai pourquoi. Il y a les stages pour ça. Je reçois aussi en individuel, pour les timides. Ou pour les sauvages. Dommage. Car l’énorme atout des Rencontres, ce sont les rencontres. Les autres. Ce sont eux qu’on rencontre. Crois-moi, ceux qui viennent me voir ne sont pas là par hasard. Pas de souci. Ne laisse pas la tête manger le corps ton guide. Toute résistance est inutile. Futile. Imbécile. File au milieu du courant. Va où ta voie t’entraîne. Amen. Et surtout ne te retourne pas.

 

 

Attends-toi au meilleur. Attends-moi. En septembre, il y a stage. Protégez-vous. Protégeons nos guérisseurs. Ils sont précieux. Près cieux. Pré-cieux ? Aidez les aidants. Soignez les soignants. Guérissez les guérisseurs. Nombreux sont-ils, ainsi soient-ils. Le corps est un abîme, profond comme l’amer, comme la mer, ton corps abyssal, inconnu comme les fonds marins. Le corps toujours te guide, même si tu crois le contraire, frère. Le corps est ta loi, gars. Même si tu n’écoutes que ton cœur, ma sœur. Corps profond, corps changeant, corps sourd Que faut-il faire de nos jours ? (source)presque Aragon 

En écriture automatique
ils ont déçu l’ère atomique
on les a pris pour des comiques
je les trouve plutôt tragiques
eux qui n’avaient que la métrique
pour rimailler à l’identique 
mondains camés barbituriques
priapismes ithyphalliques
aux productions kilométriques
où l’alcoolique a la colique
d’un néocortex anémique
plaignons les lecteurs héroïques
handicapés de la critique
confondant Barbès et l’Afrique
le bruit des pets et la musique
l’érotisme et la gymnastique
l’enthousiasme et la politique
méphitique

(source)De qui voulez-vous que ce soit ?

Voilà un bel exemple de prise de tête. Désolé, pas de prise de conscience. Juste une prise de courant. Branché ? Maintenant si tu veux voir plus loin que le bout de tes seins, plus loin que demain, plus vrai que jamais, retrouvons-nous. Si tu sens plus fort dans tes mains le fourmillement de l’énergie qui guérit, sang subtil de la guérison, talent nouveau, vision soudaine, viens me voir à Erquy. Tu y trouveras des amis. Loin des songe-creux, loin des fantômes d’un monde qui meurt, par-delà le mur de la peur, loin des villes, de leur folie, tu y verras la face cachée de la vie. Qui s’ouvre avec l’envie.

 

Si l’argent ne fait pas le bonheur, rendez-le.
Jules Renard