Tezcatlipoca est un nom nahuatl qui signifie « Miroir fumant ». C’est le nom d’un des quatre grands dieux aztèques, c’est aussi un nom commun qui s’applique à chacun de ces dieux fondateurs. Voilà ce que racontent les spécialistes. Je ne suis pas de cet avis. Pour moi ce n’est pas un homme, mais un pouvoir. Et ce pouvoir est une objet banal aujourd’hui…
Tezcatlipoca, dieu le plus redouté de la mythologie aztèque, est le second des quatre fils d’Ometecuhtli et Omecihuatl, les parents des quatre Tezcatlipoca : Xipe Totec le rouge, Tezcatlipoca le noir, Quetzalcoatl le blanc et Huitzilopochtli le bleu. (source)
On retrouve ici la même idée que chez les Mayas, avec les quatre jaguars aux quatre couleurs des ethnies humaines. Xipe Totec représente la race rouge, Tezcatlipoca la race noire, Quetzalcoatl la race blanche.
Quant au dernier, Huitzilopochtli, il devrait représenter la race jaune, pourtant il est bleu. Comme les Schtroumpfs. Comme les Avatariens. Comme le peuple d’Aquablue. Mais surtout, bleu comme la race divine, qui reste encore présente dans le souvenir à travers le titre ou l’expression « sang bleu », qui, dans de nombreuses langues, désigne la noblesse, la caste dirigeante, ceux que j’appelle les fils des dieux d’avant.
Faut-il en conclure que nos créateurs, les terraformeurs de notre planète, ceux qui nous ont mis au point dans leurs éprouvettes, faut-il en conclure que les dieux sont bleus ? I got the blues. I feel bluesy. Blues is all around me, and it’s everywhere I see, nobody’s got this blues like me.
Nout l’Egyptienne, la Nuit bleue de l’espace étoilé, Nout est notre mère céleste. Première figuration de la déesse mère qu’on retrouve des presque toutes les mythologies, elle en a les attributs : ainsi le tonnerre lui appartient. Mais pas le tonnerre qui tue, qui brûle ou qui détruit. Le tonnerre qui anime, qui éveille et qui épanouit.
Le tonnerre est le rire de Nout. Et quand elle pleure, la terre est fécondée par ses larmes. Tezcatlipoca le noir est aussi associé à la nuit.
Autre chose : aucun de ces dieux principaux des Mayas et des Aztèques ne porte la couleur jaune. Pour quelle raison ? J’ai supposé dans un autre article que ces grands dieux ne représentaient que les races présentes dans cette partie du monde.
La race rouge, la plus ancienne sans doute, avec les Noirs venus d’Afrique et les Blancs venus de Scandinavie. Notons cependant que Tezcatlipoca a le corps tout noir, à l’exception de son visage qui est rayé de jaune.
La légende aztèque raconte que Tezcatlipoca le noir a fait honte au premier dieu, Quetzalcoatl le blanc, qui fuit le pays sur un radeau de serpents. Mais cette légende racialiste est selon moi trop récente pour fournir des indications sur le véritable Tezcatlipoca. Avant d’être noir comme le mica, Tezcatlipoca est un miroir fumant.
Mais non, il est le maître de ce miroir.
Tezcatlipoca est un magicien. Maître des sortilèges, il sait faire apparaître des songes et des images réelles dans son miroir fumant. Et si c’était l’écran d’une télé ou d’un PC ? Et si c’était un portable ou une tablette ?
Selon la légende, ce miroir était une plaque d’obsidienne polie, dont la surface se troublait selon la volonté de Tezcatlipoca pour révéler des images proches ou lointaines, issues du passé, du présent ou du futur. Selon moi, il peut s’agir d’un objet technologique. Mettez un sauvage du 11e siècle devant une télé à écran plat, il y verra une dalle d’obsidienne polie. C’est la matière naturelle qui ressemble le plus à un écran. Et le sauvage n’a pas d’autre mot à sa disposition pour décrire ce qu’il voit.
Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie.
Ce monsieur Clarke, pour mémoire, est l’auteur de fabuleux bouquins de SF, 2001 l’odyssée de l’espace, ou Rendez-vous avec Rama. Il parle d’or. Dans ce cas, Tezcalipoca est un téléviseur portable que tous les dieux peuvent utiliser. Pour les sauvages qui ont été témoins de la chose, ce téléviseur est un pouvoir tellement inimaginable qu’ils l’ont personnifié. Le Miroir Fumant, gadget divin, est devenu un dieu lui-même.
C’est ainsi que tous les mythes ont été racontés et déformés par des générations de sauvages qui ne disposaient d’aucun mot pour la science ou la technologie. Alors ils ont parlé de la magie des dieux.
Si l’on voit le Miroir Fumant comme une personne humaine, Quetzalcoatl et Tezcatlipoca forment l’universel tandem dieu-diable que l’on retrouve avec Osiris et Seth, Enki et Enlil, Zeus et Hadès, Yahveh et Baal. Il a pris parti pour les Aztèques, le dieu noir a chassé le dieu fautif, il a dispensé les hommes de suivre les règles imposées par le dieu blanc.
Tezcatlipoca représente la deuxième génération des terraformeurs, il serait alors l’équivalent de Prométhée, ou de Dionysos, les dieux qui ont pris la suite de Zeus. Car contrairement à leurs allégations, les dieux terraformeurs ne sont pas immortels. Aucun être vivant ne l’est. Ils ont prétendu le contraire, parce qu’ils pouvaient se le permettre : avec une durée de vie cent fois supérieure à la nôtre, le mensonge était invérifiable.
Et ce n’est pas le seul mensonge que ces faux dieux nous ont fait gober. Car si l’on voit Miroir Fumant comme un écran de télé, on imagine bien comment les dieux d’avant ont exploité ce faux miracle. Le même ordre de choses est arrivé avec les kérubim de la Bible et des saints livres judaïques. On les a pris pour des super anges. Je les crois engins de mort et de destruction finale. Les kérubim sont les instruments de la dératisation, ils exterminent les espèces qui prolifèrent de façon inappropriée : si cette prolifération met en péril l’équilibre du biotope et la bonne santé de la planète.
La terre est infestée d’humains
Cet article a été revu et complété le 5 décembre 2021
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