Les sept filles d’Eve

 

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Loin des yeux de l’histoire, avant le déluge – c’est à dire de l’autre côté de la barrière de la mémoire – une civilisation scientifique et chamanique avait réussi la mondialisation.

Quand ces surdoués ont eu besoin d’une main-d’œuvre efficace, ils ont façonné une espèce de courte durée appelée Adam, bien adaptée aux rudes travaux. D’abord ils ont créé les Adam, puis les Eve au nombre de sept. 

Ensuite, les créateurs ont disparu. Pour se remonter le moral, leurs créatures ont inventé la religion. Mais ça n’a pas aidé. Cette brillante civilisation s’était répandue dans le monde entier grâce à Rama dont l’empire s’étendaitde l’occident pré-celtique jusqu’ en Inde, au Tibet et même en Chine.

Grâce aussi à Quetzalcoatl qu’on appelle Kukulkan en Amérique, grâce à Lug le Tuatha en Europe occidentale. Sans oublier, bien sûr, les Olympiens et les Elohim en Méditerranée et le peuple Mu dans le Pacifique. Héritiers de sciences et de traditions vieilles de cent millénaires, ces surhommes maîtrisaient des domaines que nous avons à peine effleurés: fulgurologie, gravitologie, MHD, laser, cristallographie, sonologie, génétique

Puis vint le déluge dévastateur, auquel ils s’étaient préparé en bâtissant des forteresses-laboratoires en altitude. Après les tremblements de terre et les tsunamis géants de la grande inondation, les dieux d’avant ont quitté leurs refuges et sont descendus de leurs montagnes pour constater que rien ne restait de leur ancienne grandeur.

L’espèce humaine avait presque complètement disparu. Quand vous avez une civilisation à reconstruire, il vous faut des bras forts. Des milliers d’hommes. Et rapidement. Pas question d’attendre le repeuplement naturel ni de compter sur la chance. Les survivants et leurs renforts aliens – c’est à dire les Elohim, les Atlantes et les autres Dieux Anciens – ont lancé le clonage industriel de types humains de leur banque génétique. Ils ont créé très peu de modèles, moins de dix.

C’est pourquoi des généticiens ont pu noter que seulement sept génotypes féminins ont suffi pour développer l’humanité actuelle : dans un livre éponyme, Bryan Sykesprofesseur de génétique à l’Université d’Oxford et chercheur britannique mondialement reconnu pour ses travaux sur l’ADN les a nommées Les Sept Filles d’Eve. Sykes y retrace l’histoire de l’homme en Europe avec une précision quasi-infaillible, qui rendrait jaloux son compatriote Sherlock Holmes.

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Tout ça grâce à l’étude de l’ADN mitochondrial. Cet ADN, transmis par les femmes, a l’énorme avantage de rester identique d’une génération à l’autre, dotant ainsi toute la population humaine d’une traçabilité parfaite.  Mais il permet aussi l’identification des groupes, familles ou lignées, comme on voudra, dont tous les individus sont issus d’une seule et même femme. Il permet enfin de connaître l’âge de telle ou telle lignée humaine. Le rêve du détective ! 

Cette traçabilité idéale sert si bien les desseins de nos créateurs, qu’on pourrait penser qu’ils l’ont fait exprès. Oui, mais comment ça marche ? L’ADN mitochondrial mute tous les 10.000 ans. C’est pourquoi Bryan Sykes a pu classer les Européens en sept grands groupes génétiques. « Au sein de chacun d’eux, les séquences d’ADN sont soit identiques, soit très proches. Plus de 95 % des Européens d’aujourd’hui entrent dans l’un ou l’autre de ces groupes. L’âge des sept groupes se situe entre -45 000 et -10 000 ans.

Par une déduction purement logique, on en arrive à cette conclusion plutôt stupéfiante, mais incontournable : dans chaque cas, l’unique séquence fondatrice à la source de chacun des sept groupes est celle d’une seule et même femme. »

Ce sont elles, nos mères européennes, que Sykes a baptisé les sept filles d’Eve. Mais ce qu’il ne peut savoir, c’est comment sont arrivé ces mutantes. Sont-elles venues toutes seules, ou quelqu’un a-t-il aidé la nature à se diversifier ?

D’un point de vue scientifique, c’est impossible à dire. La réponse, affirmative ou positive, est affaire de croyance. D’un côté, on laisse la part belle au hasard, qui seul décide. D’un autre côté, ces mutations seraient des interventions sur notre génome, et nous, des cobayes. Le modèle original des Elohim comme des Olympiens sont les dieux Anunna de Sumer. La légende veut qu’ils vivent sur une planète vagabonde, Nibiru ou Hercolobus. Elle revient vers le centre du système solaire à intervalles réguliers. Si cet intervalle est de 10.000 ans, alors on peut soupçonner les Anounna ou autres Elohim d’être les auteurs de ces étranges mutations…

Revenons à nos savants Elohim produisant en série du personnel  pour travailler dans les mines ou dans les champs. « La moisson est abondante  dans les champs de mon Père, mais il y a peu d’ouvriers », avouait Jésus quelques millénaires plus tard. On imagine les premiers Adams, béats devant la machine à cloner, sûrs que les Elohim étaient leurs créateurs. 

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Mais non, c’était juste des apprentis-sorciers en manque d’esclaves. Mais ils se sont bien gardés de détromper leur bétail humain. Tout était bon qui pouvait renforcer leur pouvoir tyrannique… Sur le mont Karadag dans le Taurus, dans les Cités des Andes ou sur l’Himalaya,  les généticiens atlantes ont cloné des humains pour leur servir de main d’œuvre. Ensuite, ils ont laissé faire la nature, avec une seule consigne : « croissez et multipliez ». Ils leur ont enseigné des bribes de leur savoir.

Seulement des bribes, car ils ont jalousement gardé pour eux le secret de leurs pouvoirs « divins ». Sur la côte américaine la plus proche de l’Atlantide, cette variété « recréée » puis éduquée par les dieux allait devenir la plus ancienne civilisation mésoaméricaine connue, celle des Olmèques, qui donnerait naissance aux Toltèques, aux Aztèques, et aux Mayas. Les généticiens n’auront aucun mal à tracer cet ADN mitochondrial, que l’on retrouvera dans toute l’Amérique latine, à côté de celui des conquistadores.

Mais pour l’instant, aucune recherche n’est entreprise dans cette direction… Sur les montagnes d’Iran, d’autres généticiens rescapés du déluge ont cloné une variété humaine propre à l’agriculture. Cette variété s’est répandue en Orient et en Europe à partir de -8000. Toujours d’après le généticien Bryan Sykes, les Européens actuels sont le mélange des deux souches, 80 % occidentaleuro-américain et 20 % proche-oriental. Gloubs ?! Alors on serait des fils de clones ? Pire encore : on est des OGM ! Pas facile à digérer…

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A présent l’histoire de l’Humain se reporte de l’autre côté de l’océan Atlantique, sur les pas d’Enki le dieu sumérien qui va devenir le dieu des Andes. Car d’une rive à l’autre de l’Atlantique, la légende est la même, celle d’un monde aujourd’hui disparu dans les profondeurs mêmes de cet océan.

Eve ou Eva se dit EUA en Maya ce qui veut dire isoler, séparer.

Humbatz Men

 

« J’aime quand on m’enduit d’huile »
Jean Dujardin