Les labyrinthes ont occupés les architectes et les bâtisseurs depuis la plus haute antiquité… et même avant. Depuis la nuit des temps, les pélerins se précipitent pour parcourir les labyrinthes. Qu’est-ce qui peut bien les fasciner à ce point dans ces parcours enfantins ?
Le labyrinthe attribué à Salomon
« As-tu entendu parler, étranger, d’un labyrinthe dont Salomon forma le plan dans son esprit et qu’il fit construire avec des pierres rassemblées en rond?
Ce dessin en représente la disposition, la forme et la complication, tracées par des lignes fines, d’une façon rationnelle. En voyant ses mille circuits, de l’intérieur à l’extérieur, ses routes sphériques qui reviennent en rond, de çà et de là, sur elles-mêmes, apprends le cours circulaire de la vie, te manifestant ainsi les coudes glissants de ses chemins brusquement repliés.
Par ses évolutions sphériques, circulaires, il s’enroule subtilement en cordons composés; de même que le serpent pernicieux, dans ses replis, rampe et se glisse, d’une façon tantôt manifeste, et tantôt secrète. Il a une porte placée obliquement et d’un accès difficile.
Plus tu accours du dehors, en voulant t’élancer, plus lui-même, par ses détours subits, engage à l’intérieur, vers la profondeur où se trouve la sortie.
Il te séduit chaque jour dans tes courses; il se joue et se moque de toi par les retours de l’espérance; comme un songe qui t’abuse par des visions vaines, jusqu’à ce que le temps qui règle la comédie se soit écoulé, et que le trépas, hélas réglant tout dans l’ombre, t’ait reçu, sans te permettre de réussir à atteindre la sortie » (source)M. Berthelot « Des anciens alchimistes grecs », 1887
Certes toute vie de recherche ressemble à un labyrinthe, mais la source de notre passion secrète vient d’ailleurs. La symbolique est ce qui reste à ceux qui ont oublié l’efficace. La ressemblance du sinueux parcours avec le serpent peut fournir une autre piste : le Peuple Serpent, les Reptiles volants nous auraient-ils légué le labyrinthe avec tout le reste ?
Que serions-nous sans eux, questionne Sumer. Sans doute les mêmes. Ils ne sont qu’un pion sur l’échiquier, qu’un iota sur le Plan, comme chacun de nous, comme toute civilisation, comme tout ce qui vit et meurt.
Le faiseur d’or
Autre mystère de l’incontournable Salomon: sa passion pour les labyrinthes. On ne prête qu’aux riches et Salomon n’était pas le plus pauvre des rois : on dit qu’il faisait de l’or alchimique.
Le labyrinthe de Salomon était de nature à égarer le voyageur imprudent, tel le dédale du Minotaure. Certains labyrinthes ont ce rôle, égarer ; d’autres n’ont pour fonction que de nous maintenir un certain temps sur place. Les deux reviennent au même : en parcourant le labyrinthe on va emmagasiner la précieuse géo-énergie qui y palpite.
Mais d’autres chercheurs ont souligné l’effet spirale des labyrinthes d’églises : en tournant ainsi sur lui-même, le pélerin ressent un vertige sacré qui amplifie l’effet du vril pulsant sous ses pieds. Car tous les labyrinthes sont soigneusement positionnés sur des points vibrants haut sur l’échelle de Bovis.voir la légende de l’image ci-dessous Le tracé du labyrinthe maintient le pélerin, le plus longtemps possible, sur le point où il pourra faire le plein d’énergie et se purger des toxines subtiles. C’est pourquoi il est recommandé de parcourir ce type de labyrinthe les pieds nus.
« L’homme parvenu au centre du labyrinthe, après l’avoir parcouru rituellement, après l’avoir ‘dansé’, sera un homme transformé et, pour autant que je le sache, poursuit Louis Charpentier, dans le sens d’une ouverture intuitive aux lois et harmonies naturelles, aux harmonies et aux lois qu’il ne comprendra peut-être pas mais qu’il ressentira en lui-même, dont il se sentira solidaire et qui lui seront le meilleur test de vérité, comme le diapason est le test du musicien. » (source)Louis Charpentier, Les mystères de la cathédrale de Chartres.
L’énergie libre
Depuis quelques années, des chercheurs se passionnent pour d’autres phénomènes physiques du même ordre, comme l’énergie libre, Tesla, le Vril, la MHD, l’antigrav, les plasmas, le rayon vert, etc. Bientôt ces phénomènes vont être reliés dans une étude commune, qui deviendra une science, comme du temps d’Atlantide. Par ailleurs, des géobiologues comme Forest ou Delafoi se sont intéressés à un rayonnement de même nature, issu d’un déséquilibre naturelfailles géologiques, fractures du sous-sol, cours d’eau souterrains ou artificiel du magnétisme terrestre.
La forme spiralée a une action particulière sur l’esprit humain comme sur toute forme de vie. Cette action est plus puissante quand le labyrinthe est sur un point fort. Ce qui est toujours le cas des tracés anciens.
« Il est regrettable que les archéologues considèrent ces formes géométriques particulières comme de simples motifs décoratifs ou, à l’extrême rigueur, comme des figures symboliques banales. De l’hélice à double spirale de l’A.D.N., source de toute vie, jusqu’aux galaxies spiralées, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, les ‘chemins de Jérusalem’ nous délivrent un message que nous ne savons pas comprendre. » (source)JLB@france-secret.com Parce qu’il faut le comprendre avec son corps. Avec l’intelligence du ventre.