Les Egyptiens volants

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Comment expliquer la présence du Peuple Serpent sur quatre continents différents : en Egypte antique, en Irlande préceltique, en Mésopotamie, en Inde et en Méso-Amérique ? Le serpent volant est-il une métaphore pour des dieux spationautes ? Ou juste une évidence des temps anciens : ces gens utilisaient des appareils volants comme nous le faisons aujourd’hui.

Le thème du serpent à plumes ou du serpent volant est universel. Sous diverses formes, il qualifie les dieux d’avant sous de nombreuses latitudes. Y a-t-il eu vraiment des hommes volants au faciès de serpent ? En Asie des moussons, ce curieux mythe semble reposer sur des bases naturelles, puisqu’un reptile aérien y existe réellement. Le Chrysolopea, serpent volant, se rencontre en forêts des moussons de la Thaïlande à l’Indonésie, en passant par Brunei, les îles Adaman, la Malaisie, les Philippines, le Vietnam, le Cambodge, le Laos, et le Sri Lanka. Fascinante bestiole qui a dû frapper bien des imaginations ! 

Est-ce la source du surnom de « serpents volants » ?

Toutes les conjectures sont permises… Le fait est que l’iconographie antique atteste la présence d’engins volants innombrables.

On dénombre ainsi les vimanas et les pushpakas de l’Inde antique, l’aéronef de Salomon, les descriptions ou représentations d’avions, les légendes de tapis volants et de soucoupes volantes antiques, etc.  

 

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La Bible n’est pas en reste avec la vision des chars volants d’Enoch et la roue volante d’Ezéchiel.

L’image ci-contre nous montre un astronaute maya aux commandes de sa navette individuelle, même si les archéologues y voient un simple chef de clan en costume rituel. Il y a des baffes qui se perdent, et souvent la main me démange.

 

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Mais les plus frappants sont des sortes d’ovnis dont l’habitacle affecte la forme d’un serpent, ou plutôt d’un Ouroboros, le Serpent primordial qui se mord la queue.  Dans ces ovnis à l’ancienne, un dieu est assis qui actionne des manettes et des leviers. On le retrouve en Chine, dans l’Inde védique, dans l’Egypte prédynastique et dans l’Amérique précolombienne. En Mésoamérique, c’est une des représentations de Quetzalcoatl, dont il est dit qu’il est arrivé de l’est sur un bateau à rames et reparti vers l’est à bord d’un radeau de serpents. Notons que Quetzalcoatl, prince du Peuple des Serpents volants, a apporté l’artisanat, la science, l’agriculture et l’abondance aux populations locales.

En Egypte, le dieu que l’on représente dans le même serpent volant est aussi un dieu bienveillant, porteur d’abondance. Il s’agit de Hapy ou Hapi, dieu du Nil, dont les crues annuelles emplissent les greniers. Hapi est un dieu bien étrange, hermaphrodite et nourricier.

 

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A voir ses mamelles, on reconnaît l’Isis d’Anatolie que nous avons étudiée ailleurs. Se pourrait-il que les dieux d’avant, comme nous le suggère Hapi, aient été dotés des deux sexes ? Voilà qui donnerait un éclairage intéressant au mythe de la création d’Eve ou de Pandore, qui témoignent bel et bien que la femme a été créée après l’homme. 

Il est vrai que la Bible nous dit le contraire. Ce qui pourrait bien être une contre-vérité allumée tel un contre-feu par les patriarches, des mâles jaloux des pouvoirs magiques des femelles, bien plus anciennes que ces nouveaux venus.

Cette thèse de Lilith femme du Serpent se trouve confortée par le matriarcat primitif, le culte de la Grande Déesse et les guerrières Amazones

 

Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change.
Paul Valéry