L’erreur d’Atlas ?

Planetoid-crash-nasa-688po

 

On a vu les différentes interprétations du fameux mythe d’Atlas, le porte-Terre. Ce Titan, colosse d’une grande force, est le fils de l’extraterrestre Poséidon, le premier chef de l’Atlantide. J’ai moi-même apporté foi à l’exploit d’Atlas, jusqu’au jour où je me suis demandé s’il s’agissait bien d’un exploit.

 

En fait, il pourrait tout aussi bien s’agir du contraire : une énorme bévue. Une erreur de pilotage aux conséquences plus que fâcheuses.

Ce que je ne savais pas tout d’abord, c’est que l’Atlantide n’était pas une île naturelle, dont on est bien en peine de trouver trace dans l’Atlantique. On ne la trouvera jamais.

Il y a une bonne raison à ça : l’Atlantide était une île artificielle de 3600 km de diamètre. Sa taille gigantesque lui permettait tout juste de trouver place entre les deux rives de l’océan Atlantique.

Elle offrait un passage facile vers « le continent qui se trouve de l’autre côté de l’océan », conforme à la description de Platon.

Même son étendue correspond aux écrits du philosophe. Platon nous dit qu’elle était plus grande que l’Afrique du Nord et le Moyen-orient réunis. C’est le cas de cette île artificielle.

Sa coque était faite de métal résistant, et l’île métallique s’est posée sur l’océan où elle flottera, ancrée solidement sur les hauts fonds de la dorsale Atlantique.

L’île était un vaisseau-mère flottant sur les eaux. En d’autres temps et sous d’autres cieux, ce vaisseau-mère fut nommé Nibiru. Mais les noms que l’île a porté sont innombrables, chaque civilisation en ayant gardé le souvenir, et chaque peuple l’ayant rebaptisée à son idée.

Nibiru était un vaisseau orbital, il ne s’est pas posé sur notre planète, il est resté en orbite stationnaire au dessus du pôle nord, d’où le nom d’Hyperborée que les Celtes lui ont donné.

Hyperborée signifie littéralement « au dessus du pôle nord ». Les Hyperboréens sont aussi nommés les Ases, les Olympiens, les Elohim ou les Anounnaki, selon les traditions locales. Il s’agit des mêmes dieux astronautes, aux pouvoirs et à la science quasi illimités.

L’état actuel de mes recherches me permet d’élaborer le scénario qui suit. Il peut très bien changer dans un futur proche.

 

atlas-porte-terre-sk-688po

 

Atlas, héritier de Poséidon, était le commandant de bord de l’immense vaisseau-île nommé Atlantide. Quand l’Atlantide a quitté les eaux de l’océan Atlantique, le volume énorme des eaux déplacées a causé le tsunami que l’on appelle depuis le Déluge. C’était il y a 12.000 ans.

Le vaisseau-mère Hyperborée / Nibiru a dans ses vastes soutes quatre vaisseaux-îles satellites. Nibiru a envoyé sur Terre trois vaisseaux-îles qui se sont posés sur les océans du globe, là où il y avait assez de place pour accueillir des îles circulaires d’un tel diamètre : 3600 km !!

Il suffit de consulter une mappemonde pour constater qu’il n’y a que trois places susceptibles d’accueillir de si vastes îles : l’océan Atlantique, l’océan Indien et l’océan Pacifique.

Figurez-vous que justement, de nombreuses légendes protohistoriques évoquent la présence d’îles développées dans chacun de ces océans. Dans l’Atlantique, c’est l’Atlantide. Dans le Pacifique, c’est Mu. Et dans l’océan Indien, c’est Pount ou la Lémurie. Ces îles sont introuvables car elles étaient artificielles. Elles se sont envolées. Sans doute reviendront-elles.

Une telle stratégie permettait aux dieux civilisateurs de rayonner autour de leur île développée et confortable, d’y amener les élus, hommes et femmes, qu’ils éduquaient et faisaient travailler à leur service.

Ce qui explique que les principales zones développées, comprenant des constructions cyclopéennes, se trouvent sur les rives de ces trois océans : elles représentent les premières colonies atlantes. Ce qui explique aussi l’origine soudaine des antiques civilisations premières, que j’appelle les civilisations orphelines. Elles ne sont pas orphelines, mais ça revient au même, puisque leurs parents ne sont plus sur terre. Ils sont retournés au ciel d’où ils étaient venus.

Les humains voyaient en ces îles divines des paradis terrestres, tandis qu’en orbite, le vaisseau-mère Hyperborée était pour eux le Graal inaccessible, le paradis dans le ciel, la Venise Céleste. Seuls quelques rares élus-élues avaient le privilège d’accéder à Hyperborée-Nibiru, où une boisson d’éternité leur était proposée, afin qu’ils-elles vivent aussi longtemps que leurs maîtres.

 

planisphere-hyperboree-pop-sk-688po

 

Comme on le voit, Nibiru-Hyperborée offre toutes les caractéristiques du paradis chrétien, de celui d’Allah, du Valhallah des Ases nordiques, du Sidh des Tuatha dé Danaan, de la Venise Céleste des rabbins médiévaux, du Tlalocan mexicain du dieu Tlaloc et de ses potes, en même temps qu’il correspond étroitement aux descriptions précises que donne Enoch dans son livre censuré.

Je pense avoir remis toute l’histoire sur ses pattes : elle en avait marre de marcher la tête en bas.

Pour la suite, c’est facile à reconstituer. Après un séjour océanique et hyperboréen de plusieurs millénaires, les îles artificielles ont regagné la soute du vaisseau géant Nibiru, que les textes sumériens appellent la planète vagabonde.

On imagine quelle taille devait avoir cette planète-vaisseau pour accueillir dans ses soutes trois vaisseaux-îles de 3600 km de diamètre chaque ! La taille de Nibiru devait avoisiner celle de la Terre.

Quand est venu le moment du départ, le capitaine Atlas a pris les commandes du vaisseau-île Atlantide pour le faire décoller de l’océan Atlantique.

Atlas n’a pas réussi à décoller de l’océan en douceur, la masse des eaux déplacées a provoqué un tsunami dévastateur qui a détruit les villes et plongé les humains dans un chaos durable : ils sont redevenus sauvages, voire barbares

Le vaisseau atlante a pris sa course vers les étoiles, et les humains sont restés dans la merde. Eh oui, les rapports de nos lointains ancêtres avec les dieux astronautes furent souvent tendus. Le mot est faible. Et quand ils reviendront, ils vont vite recommencer leurs conneries. Ils sont les dieux, après tout…

 

…Car la vie est un bien perdu quand on n’a pas vécu comme on l’aurait voulu.
Mihai Eminescu