Autoportrait

 

Les vérités premières sont celles qu’on découvre en dernier, dit un petit malin. Il n’a pas tort, même s’il n’a pas raison. Ça dépend qui. Je connais un morveux qui les cherchait déjà, les réponses aux grandes questions. Toutes, une par jour, chacune son tour. Mise en situation et remise en question.

 

Je le connais

Sans se décourager, il cognait toutes les portes, toquait même les fenêtres, et montait sur les toits. Si on le chassait, il rentrait par derrière. Un teigneux, je vous dis. Une sangsue. Un pot de colle. Il connaît toutes les colles.

Qui est donc ce crampon qui s’accroche à sa proie ? Un chercheur de vérités mortes, et qui les ressuscite. Un chien dans un jeu de quilles, faut que ça craque, faut que ça brille. Toujours de l’audace, sourire à la face pour briser la glace, ça passe ou ça casse, que les grands se tassent et lui fassent une place. Je le connais comme moi-même.

 

Conteur conté

Je me suis fait ainsi, sans répit, sans souci. J’ai cherché, j’ai compris, puis j’ai changé d’avis. J’ai vu passer ma vie en faisant des folies. Comme Lennon en son lit j’en ai fait du joli. Je n’étais pas poli. Mais je n’ai pas molli. Les dieux m’ont démoli. J’ai cheminé miné le cerveau ramolli jusqu’à chanter Dolly, Polly, Tutti frutti. Avec les royalties j’ai fait des confettis. C’est d’avoir tant appris, tant donné, tant repris. Mon cadeau ? Le voici.

Il est là sous tes yeux. Trésor pour les curieux, accord pour les furieux, poilant pour les joyeux, choquant pour les frileux, flippant pour les peureux, vivant pour les heureux. Protéiforme, transformiste, la saga ressemble aux dieux d’avant d’aussi près que nous.

Et l’alouette à nos genoux Allons que ces bras se dénouent. (Louis Aragon)

 

Marathonien

Des vérités premières, je vous en balance à la pelle depuis des années que je me prépare au marathon. Eden Saga en moi, pour toi, tout autour de moi, des piles de livres lus et à (re)lire, des tonnes de fiches, des notes et des crobards jetés dans des carnets, des idées plein la tête, des envies en plein cœur.

Et pour vous, au réveil, ce régal frais pondu. Vérités oubliées, monceau de légendes, règles de vie du guerrier, tout est utile, tout vous parle. Des belles découvertes ? Avec moi, vous en ferez dix, vous en ferez cent, ou vingt fois plus. Il y a 1300 articles dans la Saga. À raison de quatre ou cinq découvertes par article, vous avez largement de quoi vous émerveiller pour longtemps. Plus de dix ans. Et pendant ce temps, je continue à pondre quatre articles par semaine, bande de veinards.

 

Philopoète

Mon ami Alain me dit philopoète. C’est top chouette. Je cultive la philo, je bois la poésie. On ne philosophe pas le ventre vide, disent-ils. Al Kohl qu’un alambic distille. Poétise-t-on le ventre plein ? Quand on est blindé, bardé, gavé, repudu cul pas de philo non plus. Où vont les réflexions genre qui suis-je ? d’où viens-je ? où vais-je ? et dans quel état j’erre ?

Tout ce qui compte pour le diseur de contes, c’est la rime alléchante. Ventre plein, la tête chante. Et pendant qu’elle s’enchante on peut faire ce qu’on veut sans cette empêcheuse de rêver en rond.Et rond petit patapon

 

Tant de vies, tant d’envies

Bientôt quinze ans, quinze merveilleuses années passées à conter quelques-unes des merveilles qu’il m’a été donné de vivre en cette vie comme en d’autres. Quinze années où j’ai donné le fruit de mon labeur de chercheur, depuis l’aube de ma vie, à travers tant de pays, tant de dits, tant d’écrits, tant d’états décrits, de cœurs amis, de rendez-vous pris, tant de rires aussi, rire toujours, de soi, de tout, de l’amour, de la joie, rire d’un rire qui aime, qui dit merci, non d’un rire de haine qui dit cela, qui dissocie.

Nul ne peut plaire à tout le monde et à son père. Si j’avais voulu être populaire, j’aurais colporté les mensonges et les à-peu-près qui tiennent lieu de vérités admises. Ce sont les vérités dernières. Et les mensonges premiers. Honte à ce monde qui loue l’immonde, encense les nazes et les nazis, défonce l’enfance, dénonce, dépense et Shiva danse.

 

 

Éditeur m’éditant

Pourquoi je ne publie pas des bouquins. ce n’est pas l’idée, au contraire. J’ai été éditeur de bd, mon premier métier. J’en ai eu tant. Maintenant je m’édite en ligne. J’ai posté ici plusieurs auteurs, c’est ma fierté. Ma seule passion vous l’avez sous les yeux. Élucider. Soumettre. Proposer. Transmettre. Une longue vie de recherches et ce n’est pas fini ! Sur Eden Saga, j’ai mis en ligne la valeur de 20 bouquins.au moins 25 en 2024! Pas tout à fait une bibliothèque, mais déjà la belle collec. Vingt volumes pondus en 15 ans, à raison d’un chapitre par jour ou par semaine, au gré du vent, de l’emploi du temps.

Publier sur papier, pour moi ça serait facile. J’ai encore un ISBN d’éditeur, je pourrais lever des fonds privés sur internet, faire imprimer, diffuser ces bouquins… Tout ça je sais faire, je n’en veux plus. Devenir un produit de consommation courante qu’on attrape au super marché entre le camembert et la barquette de fraise ? Je serai plus riche aux yeux du fisc, mais plus pauvre aux miens. Bourse légère, cœur léger.

 

 

Le 21 mai dernier j’ai fêté mes 72 printemps; je me sens pressé par le temps. J’ai encore tant de livres à pondre maintenant que j’écris pour mon compte, pour le vôtre, sans crainte, sans contrainte, aider à cheminer, vous donner le courage d’être impeccable, pour vous comme pour les autres. Pour les vôtres.

Djihad, la guerre qu’on se livre à soi-même pour s’aider à grandir. Que puis-je faire d’autre ? Voilà ce que j’ai poursuivi chaque instant de ma vie. De mes vies. Gâté je fus, j’ai tant reçu. Mais c’est différent. L’amour et l’argent. On m’a proposé de m’éditer. Que nenni ! Je n’ai pas donné suite. On connait la musique et j’ai déjà donné.

Pourquoi perdre la maîtrise de mes textes, de mes images, de mon essence et de mon but. Transmettre.

 

Plutôt cramer !

Si je deviens produit, je me change en goret. Si j’y trouve intérêt, je perds ton intérêt. Franc-tireur, libre penseur, pur auteur. L’indépendance est gage de qualité en spiritualité. Je n’appartiens à rien d’humain, je ne m’attache à rien qui m’appartient, j’emprunte à mes enfants ma terre et ma maison. Plus tard le vent leur dira mes chansons. Ils traduiront pour vous la langue des Oisons.

Beaucoup plus tard. Quand mes os blanchiront dans ce ravin profond sous le soleil de plomb qui brille jour et nuit qui n’a pas d’abat-jour et toujours éblouit. Souvenirs d’un soir en Hyperborée. Hyper bourré. Ou alors je me ferais incinérer je ne sais pas. Rester par mes atomes et quelques milliards d’électrons au fond de la glaise et tout près des égouts ? Plutôt cramer. Griller, oui. Deux voitures et deux maisons qui partent en fumée, le feu toujours m’a poursuivi

Seuls les enfants du feu comprennent le bleu.

Carl Sandburg

 

Gratis Pro Deo

J’aurais pu. Mais j’ai choisi ce mode de diffusion, que je ne regrette sûrement pas. Il présente de nombreux avantages pour un auteur. Il se corrige, il s’améliore, il n’est plus prisonnier de l’imprimé. Sans parler des nombreux échanges. Ses lecteurs réagissent très vite. Et pour eux, l’avantage est triple : contact direct avec l’auteur, accessibilité du contenu, gratuité totale.

Pensez-y la prochaine fois que vous captez dans mes lignes une vérité première. Portez-vous bonheur. Glissez vite un petit billet doux dans la main du conteur. Il en vit. On l’envie. À celui qui demande, donne si tu veux. À celui qui ne demande rien, donne si tu peux. Demander, recevoir, échanger, troquer, émettre des bonnes ondes, distiller l’amour sans condition, sans restriction, sans distinction. Tout glorifie l’égalité. Rien n’humilie l’humilité.

Les vérités que j’ai trouvées, les récits que j’ai ramassés, les secrets amassés, dépassés, entassés dans les greniers de vos jolies têtes, comme des options de sorcier prêtes à servir un jour, quand le besoin s’en fera sentir. Il y a mille trésors qui dorment sous mes pages les plus sages. Dix mille positions du point d’assemblage.

 

L’éveil à la clé

En lisant dix de mes pages, un lecteur s’est éveillé. Tout au moins l’a-t-il cru.

Il se trompait, comme je l’ai vite compris. On ne reçoit pas l’éveil dans une pochette surprise. Ni en lisant un texte, aussi pertinent soit-il. On peut l’avoir par accident, la foudre ou le courant, un choc émotionnel, une sortie de coma. Mais pas au cinéma.

Certains secrets sont clairs et d’autres sont codés. Des codes simplistes ou plus élaborés, d’autres élucubrés par un vieux délabré, d’autres durs à trouver, à rêver, à crever. Tout est là, cherchez bien, vous l’avez sous la main.

 

Cor meum dabo

Ego sum pauper – Nihil habeo – Cor meum dabo – Je suis pauvre – Je n’ai rien – Je donne mon corps

Gardez la monnaie. Je n’ai rien, je donne plus que je n’ai. Le retour est amour aussi. J’y crois. Je ne te connais pas mais j’ai confiance en toi. Sers-toi. Ici tout est à toi. Deux mille articles, vingt mille feuillets, une bonne pile de bouquins en édition bilingue qui sont là, que je ne publierai pas. C’est mon droit. Choix du roi.

Et des images à tout va, des créations originales offertes pour mieux t’ouvrir les yeux, la tête et le cœur. Que tu n’en manques pas quand je serai là-bas.

Je donne mon corps et mes accords. Je donne d’abord le moindre effort. Je donne mes torts et l’inconfort. Doy el amor qui vaut de l’or. Je donne la mort du cœur qui dort.  

 

 

Voici pour vous, pour eux, pour elles et pour toi aussi quelques-uns de mes contes et récits en pdf. Offerts. Certains sont plus anciens, voire inédits, tous sont en libre accès.

Servez-vous

Fenêtre sur le vent  Un conte initiatique pour petits et grands que j’ai écrit il y a 50 ans — inédit.

Benefactor  La compil de mes premiers pas dans l’autre monde en 1992 — reprise du site.

Arcane 13  Suite du journal intime relatant mon initiation aux Petits Mystères en 1992 — inédit.

Chemin de vie  Interprétation des 22 arcanes majeurs par Jean-Claude Flornoy avec Christine Durhône, Jean-Claude Devictor et Xavier Séguin — Juin 1999 — inédit

Total Code  Dialogue entre Alain Aillet et Xavier Séguin sur la langue originelle unique — 2016-2018, reprises du site et des chapitres inédits.

Nos maîtres noirs  L’extraordinaire saga du peuple noir, première ethnie civilisée, conquérante et universelle — 2011-2021, reprise du site.

 

Pensez-y parfois

Et si vous pouvez me faire un don, faites-le. Un formulaire Paypal figure tout près en haut de la colonne de droite. Allez-y vite, Macron vous le rendra. Ou pas. Croyez en tout cas que ça me réjouira ! Quel plaisir de garnir un estomac tout raplapla !

 

La dictature parfaite aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. 
Aldous Huxley