Les choses qu’on possède finissent par vous posséder. Gagner plus ? Allons bon ! Travailler moins, quitte à gagner moins. Moins c’est bien. Qui peut le plus, veut le moins.
Se soucier moins, c’est vivre mieux. Se sentir moins, c’est se sentir mieux. Moins pour les yeux, ton coeur va mieux. L’âme aime. C’est bon pour elle. Sois bien, sois moins, mais sois malin. Pourquoi continuer à courir après l’attrape-thunes ? Dans un monde d’argent, on cherche le coeur. La véritable pauvreté du coeur dîne au Fouquet’s. Et pourtant Free sourit. Sans un rotin vaillant, dépouillé de tout, Free sourit. Le vrai luxe, c’est le temps devant soi. Assez de temps pour voir grandir un chêne.
Nulle part je ne suis quelque chose qui appartient à quelqu’un, et nulle part il n’y a quelque chose qui m’appartient
La vie devant toi. « On nous fait croire que le bonheur c’est d’avoir de l’avoir plein nos armoires, » mais regarde seulement ta collection de DVD, tu n’auras pas le temps de les revoir tous avant que le Blue-Ray soit détrôné par un nouveau standard, ‘achement mieux, ‘achement plus cher, achète-m’en une caisse. Cassette, dvd, blue ray, combien de fois va-t-on nous faire acheter le même film ? Si tu encourages le binnz, jamais ça ne finira. Le système ou toi, le plus intelligent doit savoir s’arrêter.
Moins il m’en faut, mieux je me sens
Il est urgent d’arrêter tout. Avant de crever les poches pleines pour découvrir enfin qu’un linceul n’a pas de poches. A quoi te servira tout ce que tu amasses, fourmi dérisoire, au lieu de danser tout l’été ? C’est la cigale de la fable qui a raison.
Prendre ? non. Rendre ? oui. Et plus encore.
Dernière chance de sauver notre espèce et notre planète,
inverser l’avarice : chacun doit donner plus qu’il a reçu.
Cultive ce que tu emporteras dans l’au-delà. Le reste – le matériel – est dérisoire. Illusion du virtuel. Jeu des rides et des reflets à la surface mouvante de l’étang.
« Si tu te tournes vers la lumière, les choses matérielles te suivront comme ton ombre ». Où est la lumière, demandes-tu ? Cherche en toi.
Simplicité volontaire, que nul ne soit dépourvu quand la bise sera venue. Stoppe la course du max. Max de boulot, max de frime, max de pognon. Max d’emmerdes. Écoute le sannyasin, le renonçant, le moine.
Écoute l’abbé Pierre, sœur Emmanuelle du Caire, les petits frères et les petites sœurs des pauvres. Écoute celles et ceux qui se dévouent coeur, corps et âme, dans tous les pays, sous tous les cieux, pour tenter de soulager le puits sans fond de la misère humaine. Ce sont nos enfants, nos frères, nos sœurs que ce monde assassine !
Ecoute ce qu’ils te crient, à toi le sourd, le gavé : le dénuement volontaire est pure jouissance. Celui qui a une Rolex à cinquante ans a loupé sa vie.
Les choses ne prennent que l’importance qu’on leur donne, et les gens ne prennent que celle qu’ils nous volent.
« Je n’ai jamais pu porter de montre. Mécaniques ou électroniques, je les arrête toutes. A mon poignet, le mécanisme se dérègle en un rien de temps. J’ai pris l’habitude de m’en passer. Et j’ai constaté deux choses : le poignet, c’est le pouls chinois, c’est la source du Ki ou Chi. Au poignet pulse notre énergie la plus signifiante. Sans le parasitage d’une montre, le Ki ne s’en porte que mieux, et moi avec. Le deuxième gain, c’est de retrouver les merveilles de l’horloge intérieure.
Apprendre à savoir l’heure à la minute près, sans montre. Veux-tu que je te montre ? » (source)Stéphane Kervor, inédit
Il n’y a rien à montrer, rien à attendre, rien à vendre. Rien qu’on puisse ajouter à notre perfection d’origine : la lumière dont nous sommes issus. « Car vous êtes nés de la lumière avant d’être nés de la femme. » (source)Jésus, évangile de Thomas
Les aventures de notre corps physique, la lignée génétique qui est la nôtre, quelle qu’elle soit, ne doit pas nous faire oublier cette évidence : mon corps n’est pas moi. Je peux vivre sans lui.
Se souvenir. Retrouver la mémoire par-delà cette aphasie navrante, nous sommes tous amnésiques, nous avons tous la lumière dans la peau, alors please, voyons.
Pendant ce temps-là, il y a des prêtres empêtrés dans leurs perversions, leurs trahisons et leurs compromissions; il y a des hommes de Dieu qui prêchent la guerre, la haine, le meurtre sadique; il y a des faux sorciers qui mutilent des gamines, qui leur volent leur plaisir, qui les ouvrent à la souffrance mâle; il y a des lamas qui amassent à Annemasse quand d’autres lamas broutent nos alpages – et on ne sait pas lesquels nous crachent le plus à la gueule.
Laissons-les sombrer. Leur vieux monde finira bien par crever.
De honte.
Putain ça penche ! On voit le vide à travers les planches !
Toute activité imposée nous est insupportable. Mais rien ne pèse autant que de rester inactif. Solution : prendre sa retraite. Ne pas battre en retraite, mais se mettre en retrait. Recul salutaire. On ne vit que de l’air du temps. D’amour et d’eau claire. Découvrir toutes les joies qu’on nous a volées, retourner à la seule école qu’il ne faut pas sécher, l’école buissonnière. Retourner voir les Papous ou les Yanomamis, les derniers des hommes libres, avant qu’ils n’aient la télé par satellite. Et internet.
Personne n’est plus esclave que celui qui pense faussement être libre.
Ici-bas tout ce qui a de la valeur est gratuit. Tout ce qui ne se donne pas, c’est du vol. « Changer les femmes, changer les hommes avec des géraniums » chanteau sens où le poète chante ses vers, car le texte est de Souchon, même si c’est son pote Voulzy qui l’interprête Souchon. « Change money, sir ? » chantent les petits arnaqueurs du Caire ou de Bombay.
Changer l’argent ! Si seulement c’était possible ! Le changer en bonheur, en honneur, en bonne humeur ! Changer le financier en savetier, on croyait que la crise allait s’en charger, macache ! C’est reparti de plus belle, l’espoir se fait la belle, et la belle n’en a cure. Dur. Pourtant la liberté est à ce prix.
Prenez quelqu’un qui ne tient pas de score, qui ne cherche pas à être plus riche, qui n’a pas peur de perdre, ni le moindre intérêt même dans sa propre image : il est libre.
Si ténu soit-il, l’espoir demeure. Il était caché dans la boîte de Pandore. C’est peut-être pour ça qu’il nous en reste encore. Le règne de l’argent est-il, oui ou non, en train de décliner ? Dans ce monde arrogant et mercantile, ne sentez-vous cette lueur grandir ? Grandir ? GRANDIR ENCORE ??
Chacune, chacun, de se demander ce que nous pouvons faire aujourd’hui pour reculer l’horizon de l’argent. Et demain, aussi. Chaque petit geste d’amour gratuit fait plus pour la paix que toutes les recettes du Téléthon.
Je vous demande un ultime effort pour sauver Eden Saga. C'est maintenant !!
Les contes de fées aident les enfants à grandir et sont pour les adultes une…
Après une greffe du cœur, certains ont des goûts et des souvenirs du donneur.
Les cathédrales ont été construites avec un mètre-bâton : pas d’autre calcul !
La peur ressemble à l'ego. Tant qu'on est vivant, on ne s'en débarrasse pas.
Il n'y a pas quatre éléments, mais cinq. Le premier s'appelle l'éther. On l'a oublié…