La vie vient du cœur

 

La vie vient du cœur, oui, c’est mon avis. Et quelle vie ! Je le dis à voix haute. La voix est la vie. La voix est le corps de l’âme. Tant que la voix vit, l’on survit avec elle. Mais je veux vous parler de tout autre chose. Il y a comme un tissu qui est en train d’émerger. Un tissu de cœurs aimants qui se rassemblent sur les ondes, et parfois dans la vie se rejoignent. Un tissu d’amour, de don, de renouveau.

 

Oui, je veux vous parler encore une fois des ondes scalaires, qui sont les ondes porteuses de l’amour. L’amour est une force qui va. Rien ne l’arrête, ni rien ne lui fait peur. L’amour donne, il se donne et se reçoit. C’est une énergie plus puissante que toutes les autres. Inépuisable, elle ne pollue pas, au contraire : elle purifie. En se branchant sur cette énergie d’amour, nous pouvons tous, c’est facile, envoyer de l’amour à cette pauvre terre des gens. Ils en ont tant besoin.

La terre humaine est assoiffée d’amour. Elle se dessèche, se fendille, se meurt. Toi qui me lis, toi qui rêves de mieux, toi qui te sens la force de soulever ce monde avec tes bras, ouvre ton cœur. Donne ce que tu as de plus précieux – pas l’argent ni l’or, non. Mieux encore. Donne ton amour. Donne et tu recevras. Reçois et tu donneras davantage. L’amour ne diminue pas quand on le donne, il augmente. Il se multiplie. Tout comme les ondes scalaires.

Quand on se joint au groupe qui tous les jours envoie de l’amour sans rien attendre en retour, on est ému. Certains sont bouleversés. On la sent qui vibre à l’unisson, cette flamme, ce feu sacré, l’intention aiguisée de voir le monde enfin changer. Quand on fait partie de cette communauté de plus de huit cents personnes, on est en paix, on sait que ce qu’on fait est juste.

On donne. On se donne. Dans une société sacrée, les êtres qui relèvent du collège LE PAPE vivent du don. Ils donnent leurs talents, ils font des miracles, ils enseignent, ils guérissent, ils aident les âmes à porter ce corps de gloire et de misère. Je vis du don moi aussi. Le don est libre, il vient d’abord du cœur. Tout remettre en route. La foi et le doute. Je dis que nous sommes en train de recréer une société sacrée. Elle se propage sur toute la terre, par les ondes scalaires, par les éveillés qui se rejoignent, par les initiés qui se révèlent et qui parlent.

 

 

Je la sens qui s’épanouit tout autour de moi. S’ouvre une nouvelle page d’Eden Saga, la saga des aimants, des agissants qui se souviennent que le guerrier n’attend pas de résultat de ses actions. Pourtant il agit. Il se doit de le faire. Telle est la Règle. Elle n’est pas écrite. On l’apprend par la pratique de l’impeccabilité. C’est le passeport du guerrier.

J’appelle les initiés qui sont encore cachés. J’appelle les guérisseurs qui n’osent pas pratiquer. J’appelle les talents cachés, portés comme une honte, à peine tolérés, bafoués, reniés peut-être. Votre force est votre vie. Vous vous êtes incarnés ici et maintenant pour une bonne raisons. Ne jetez pas votre couronne aux orties. Acceptez de la porter, et en même temps ne la coiffez jamais. 

Acceptez votre don, laissez-le s’exprimer, on vous demandera de le faire, autour de vous, écoutez ces demandes, révélez vous. Je sais que nous sommes beaucoup plus nombreux que les quelques éclaireurs qui osent aborder ce chapitre. Infiniment plus nombreux. Je vois des bébés éveillés tout autour de moi. Ils seront demain soit une force, soit une ruine. Qui va les éduquer, les conduire vers eux-mêmes, leur montrer le chemin qui a du cœur, dans une société qui n’en a pas ?

Le monde change un peu plus chaque fois qu’un nouvel éveillé s’incarne. Le monde sourit un peu plus chaque fois qu’un talent caché se révèle au grand jour. Le talent n’a pas d’orgueil. L’ego tue les dons, comme la soif d’argent. L’ego, c’est le petit roi. Dans le tarot initiatique, il est représenté par la couronne. La fontanelle, le sahasrara chakra s’appelle aussi le chakra couronne. Il faut tomber la couronne pour s’éveiller, c’est l’image de LA MAISON-DIEU. Il convient de ne refuser ni le pouvoir, ni les pouvoirs, mais il importe de le faire avec humilité. Ne tirer ni gloire ni profit pécuniaire d’un don reçu de plus puissant que soi. 

Tu guéris, mais tu n’es pas celui qui guérit. Celui-là je l’appelle le guérisseur intérieur. Les chrétiens l’appellent la grâce. Castaneda l’appelle l’Intention. Peu importe le nom qu’on lui donne, celui d’un dieu, celui d’un homme. Le guérisseur est un pouvoir endormi qu’on doit réveiller. L’heure est venue. Ils sont de plus en plus nombreux. Il y a des éveilleurs dans chaque village, chaque quartier. Et les liens entre les éveilleurs sont en train de se resserrer. Ça forme une toile, un tissu sacré, un web magique – eh oui, le web peut aussi servir à ça !

 

 

En plein hiver, quand l’élan vital s’est endormi, je sens un éveil de la nature. Et la nature, c’est nous. Le renouveau, c’est nous. Le printemps de ce siècle, c’est nous. L’amour tout neuf, encore nous. La joie de la renaissance, toujours nous. L’aube, l’éveil, le soleil qui se lève, le point du jour, la vie si vive qui s’en vient, nous encore, nous aussi, nous enfin. Chaque éveillé devient éveilleur à son tour dans la grande chaîne d’amour

Gentil génie, tu me donnes une force incroyable ! Divin délice, tu m’inondes sans fin de ta clarté, j’aime t’aimer. J’aime tant t’aimer si fort. J’aime ton amour, j’aime tout en toi. Ta grâce, ta sublime droiture, ta force magique, ta puissance érotique, le velours de soie de ta peau orgasmique, ta moue-sourire de Joconde, tous les trésors de Golconde.

Il y a comme un tissu qui est en train d’émerger. L’amour est le point commun, l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. L’amour est mon chemin. Si tu le veux, tu peux y marcher avec moi. Tous les jours, si tu le veux, tu peux te joindre au groupe scalaire. Tous les jours, ou quand tu peux, ou quand tu veux, ouvre ton cœur au cœur du monde. Rends-lui sa gloire. Fais-toi ce cadeau à toi-même, offre-toi à ce nouveau monde que tu sens déjà qui palpite en toi. 

Ce tissu est fait de femmes et d’hommes qui te ressemblent. Qui se ressemblent. Ils s’assemblent, ils aiment ensemble, car bon leur semble, et si tu veux tu peux te joindre à eux. Chaque fil rend le tissu précieux. Le présent t’attend. Ton présent dont tu fais présent. C’est ton choix, nul ne le fera pour toi. Tout est libre et gratuit. Le don a ses lois. C’est ton choix.

 

Dans le livre infini des secrets de la nature, bien peu je puis lire.
William Shakespeare