Guerre et paix, a écrit Tolstoï. Pour les Loups, c’est plutôt guerre et guerre. J’ai eu beau vous donner cinq pistes à explorer, celle qui vous plaît le plus, c’est la castagne. Le cassage de gueule imminent, le total destroy qui nous pend au nez comme un sifflet de deux sous. Par contre, le thème caché a été capté par l’un d’entre vous. Bravo à lui. Et l’émerveillement a aussi quelques adeptes. C’est le message du Loup blanc-bleu qui clôt cet article.

 

Menace de guerre

« Je dois prendre l’avion, on nous a dit qu’il est quasi complet. Je cours à l’embarquement avec du monde, ils sont en train de fermer l’avion, j’arrive in extremis avec quelques personnes. L’avion est grand et spacieux, à deux étages et pratiquement vide ! Je m’installe à ma place réservée, numéro 29. »
Panique, désinformation, tous les ingrédients d’un départ précipité pour échapper à une guerre imminente.

« Dans une sorte de camp d’entraînement on doit réussir plusieurs épreuves. D’abord escalader des grillages sans les mains en regardant devant soi. Je réussis du premier coup mais je dois recommencer car j’ai regardé le sol. »
Préparation au combat. Même les femmes sont mobilisées.

« Envoyée dans une mission périlleuse, plusieurs champs de bataille… Au début tout se passe bien, on semble gérer face à l’ennemi. Puis ça se gâte, on prend une raclée. La mission échoue. »
Pas besoin d’interpréter, tout est dit.

« Je rejoins une ferme pour les aider. Il y a plein de sentiers cachés dans les broussailles et tout autour une forêt fantastique. Pas loin, une autre ferme où tout est à faire. Pas d’accès, tout embroussaillé. On va creuser des tunnels dans ces broussailles, plein de tunnels secrets. Il y a une tension dans le groupe, on se méfie de quelque chose d’extérieur. Je ne pourrai pas rester avec eux à demeure, des missions importantes m’attendent ailleurs. Puis ça devient flou, je vois une grande tour noire, très haute, très noire. Vague sensation de plumes, d’oiseau… »
Encore des préparatifs pour résister à des attaques. La tour noire représente l’ennemi. Très haute, elle évoque une séquence de vol libre, renforcée par la sensation de plumes et d’oiseau. On ne peut l’atteindre qu’en volant.

Dans un village en hauteur ou suspendu, ouvert, très aéré, il y a beaucoup de monde. Une menace plane à l’extérieur. Un engin immense cache le ciel. Il largue des bombes de très haut. Je me mets à couvert. Au sol se trouve une grande piste d’atterrissage de forme carrée où j’essaye de me protéger. Nous nous préparons au combat contre un péril inconnu. J »assiste à un combat de géant. Retrouvailles avec une artiste. Un agresseur s’introduit dans nos quartiers. Il nous pourchasse. Danger. Je suis en sueur. L’artiste court elle aussi, et arrive à s’échapper. Pour moi, il est trop tard. Alors une arme douée de conscience détruit l’agresseur.
Menace, bombardement, préparation au combat, agresseur…

 

 

L’exode, la fuite

« Sur un haut plateau, plein de gamins. L’un d’eux se jette dans le vide. Je me dis : Nan il n’a pas fait ça !  Je m’avance pour voir. Il y a un escalier mais pas de gamin. On monte en voiture pour s’en aller. Je conduis. Des filles sont à l’arrière. La mère lit des lettres. »
Le gamin se jette pour échapper aux troupes ennemies. D’autres l’imiteront. En fait ils ne tombent pas, ils s’envolent. Toi, tu t’enfuis en voiture pour sauver quelques femmes. La mère lit des lettres de ses fils, soldats sur le front.

« Je sens plusieurs regards sur nous. Ils nous ont repéré, vite nous activons la protection, nous devenons invisible. Ces hostiles ne sont pas là pour rigoler. L’un d’eux essaye de lire en moi mais je résiste. J’arrive à me téléporter plus loin. Un dôme très puissant nous protège. Oppression. La présence hostile, obscure comme dans Star Wars, exprime la volonté de dominer cette planète. Le fait d’en parler, je sens l’oppression même dans le monde ordinaire, je retourne derrière mes boucliers. »
Suite d’un rêve cité dans le premier debrief : l’attaque des gonzes, la cape d’invisibilité et la mise de place des boucliers de protection… C’était le 6 mars. Et le 7 au matin, le rêve continue :
« Un Veilleur m’envoie ce message par télépathie : Tout ça est vrai, mais les Veilleurs sont avec vous. Les vaisseaux ennemis ne resteront pas longtemps. Il va y avoir un grand combat en astral. Ne t’inquiète pas, votre protection est assurée. L’enjeu dépendra de la vigueur des guerriers. Nous avons de grandes chances de l’emporter. Restons des guerriers et des guerrières sur le qui-vive, impeccables…
Rencontre avec des habitants de la lune ou d’ailleurs. Une reptilienne nous rassure. Elle nous montre comment rectifier certaines lignes : des chemins ou des routes lumineuses sinueuses, et avec l’intention on peut les rendre droite. Est-ce un conditionnement à la suite du message d’hier soir ? Il se passe quelque chose d’énorme qui dépasse largement les loups volants. En tout cas, je suis serein. »
Serein, dis-tu ? Ah bon… Pourtant tu es dans la castagne jusqu’au cou. Y compris l’habillage à la Starwars. Les routes lumineuses sont des canaux d’énergie subtile comparables aux nôtres, ida, pingala et sushumna. Il importe de nettoyer ces canaux subtils.
 
« Un départ en voyage avec le coffre de la voiture trop plein pour fermer, longue attente au café du coin. Un passage dans une bergerie d’alpage verdoyant sous un magnifique ciel d’été. Des retrouvailles de collègues de travail mais le boulot est ennuyeux. »
Départ en exode rurale. Tu emportes tout ce que tu peux. Loin de la ville menacée, le magnifique paysage des Alpes.  puis l’enrôlement dans des brigades de travail forcé, effort de guerre, solidarité avec les combattants.

« De bon matin on remplit trois voitures. Arrivés à destination, il fait beau et lumineux, un bel après-midi de printemps. Dans une grande maison très sombre, de lourds rideaux de velours partout. Une vieille dame énigmatique nous montre des trucs (…) Puis je me retrouve dans un immense dépôt d’engrais organiques au milieu d’une zone industrielle bombardée il y a plus de 20 ans. le dépôt est gardé par deux jeunes étranges qui jouent et qui bricolent. Je les observe sans être vu. Ils sont d’une habileté extraordinaire. »
Errances, voitures remplies… L’exode encore. Les jumeaux bizarres sont un habillage d’un reptilien à deux têtes, d’une grande dextérité. Cette zone bombardée il y a 20 ans montre combien la guerre est longue.
 
« Je passe à travers un portique ultra sécurisé protégé par des hommes armés, je m’attends à être contrôlée mais ils me laissent passer. »
Des armes, des contrôles. Toujours la guerre…
 
 
 

…Encore la guerre 

« Je change d’appartement. Je vais dans une maison de la cour où j’habitue actuellement. La cour est devenue un cimetière. Un ami est avec moi. Il m’aide à nettoyer la zone et la maison. On cherche à sentir s’il y a une présence dans l’appartement. Une partie du cimetière est liée à l’appartement. »
Ton ancien appartement a été détruit par une bombe. Il faut trouver un autre abri, nettoyer les décombres. Purifier aussi l’appartement des ondes de mort. Les anciens locataires ont été tués, ils sont dans la partie du cimetière liée à l’appartement.
 
« C’est une falaise en bord de mer, abrupte et couverte de végétation. Une sorte de jungle, humide,dense, le long de laquelle court un téléphérique, une sorte d’ascenseur qui sort de l’eau et monte sur la falaise. Nous sommes entassés dans la télécabine, à l’air libre.
Il y a trois ou quatre arrêts, des stations. On doit descendre avant le sommet pour éviter le comptage à la sortie. Échapper au sort commun. Ma compagne et moi accostons sur une plateforme en bambou, le téléphérique repart aussitôt. Livrés à nous-mêmes, on n’a pas d’autre choix que de s’échapper par le haut. Il faut grimper malgré le vertige. Escalade de la paroi végétale et humide, très glissante. »
On sent bien l’ambiance de guerre. La logique serait de redescendre la falaise. Mais impossible : vous êtes poursuivis tous les deux.
Et puis la guerre se dissipe comme par enchantement :
« Soudain, miracle, le vertige n’est plus de mise, le danger n’existe pas, nous sommes mus par un savoir inconnu, animaux agiles, terriens en apesanteur.
Nous nous échappons d’un endroit sous-marin, nous le fuyons, en groupe, et nous nous sommes extraits du groupe de fuyards. Tout va bien, nous savons ce que nous faisons. »
Après l’inquiétude et la fuite, découverte du vol astral libre, quel émerveillement ! Et quelle belle transition avec la suite :
« …Nous sommes mus par un savoir inconnu, animaux agiles, terriens en apesanteur. »

 

Ah ! L’émerveillement !!

« Dans un parc animalier, des ruches sont connectées à des distributeurs de boisson au miel. Nous sommes pieds nus, nous évitons de marcher sur les abeilles. Libellule géante qui se pose sur les mains. C’est assez dingue, très extraordinaire et très beau. J’engueule des gens pour qu’ils ne fassent pas de mal à la libellule. »
Et moi je suggérais à la libellule de ne pas faire peur aux gens. Quel souvenir ! Et quelle merveille !
 
« Une bergerie d’alpage verdoyant sous un magnifique ciel d’été. »
Oui, c’était magnifique.
 
« Souvenirs confus d’exploration, de nouveaux paysages, d’émerveillement… »
Les paysages incroyables sont gravés dans nos mémoires pour longtemps.
 
« Encore dans le vert luxuriant, je suis près d’un gros câble, une gaine où circule une énergie lumineuse filandreuse et rose. Ce câble fait le tour de la planète (laquelle ?) par son équateur. Il s’ouvre sur toute sa longueur et libère ce flux d’énergie qui coupe en ceux la croûte planétaire pour délivrer la planète. »
Malgré la guerre, malgré l’exode, un peu d’émerveillement ne fait pas de mal. Cette gaine d’énergie rose et filandreuse rappelle « des chemins ou des routes lumineuses sinueuses » au premier paragraphe. Ce sont des canaux d’énergie subtile comparables aux nôtres, ida, pingala et sushumna. Comme tous les êtres, les planètes ont des corps subtils et des auras.
 
« Avec quelques personnes on passe dans l’ouverture d’une paroi ou d’un mur (bâtiment ou caverne ?) et de l’autre côté il y a un paysage magnifique, très ensoleillé, avec falaise, rivière, forêt luxuriante et tout ! »
Traverser un obstacle pour déboucher sur des merveilles, nous n’arrêtons pas de vivre cette situation.
 
« Dans un souterrain, nous découvrons un prisme complexe qui brille et scintille de toutes ses facettes. Du quantique vivant ! Nous examinons ce fabuleux minéral afin de le mettre en action. Nous agissons ainsi pour un avenir proche »
Oui, c’est exactement ce qu’on a fait. Moi-même, je ne connais pas la suite…
 
Bon, faudra se contenter de ça pour le chapitre émerveillement. Très beau, très incroyable aussi… mais ce n’est pas ce qui domine, hélas.
 
 

 

Thème caché : le feu

« Cadre très verdoyant. Je suis en hauteur au niveau des feuillages. Je vois des champs. Une pensée me traverse l’esprit : le feu va submerger les champs plus tard. J’ai échangé des paroles avec un grand gaillard. Nous parlons de l’eau. Il y a une sorte de canon pour creuser la terre. »
L’ennemi incendie les champs de blé. Pénurie d’eau pour éteindre les flammes. Il faut creuser des tranchées pour circonscrire l’incendie. Bravo à toi d’avoir trouvé le thème caché. La télépathie fonctionne bien.

 

Les cinq pistes

C’est tout pour aujourd’hui. Je récapitule les pistes à explorer, je n’en rajoute pas d’autre cette fois. Le thème caché continue.

Piste 1
Loups du Pôle Nord, Loups de partout, votre maison de Clan s’appelle Hyperborée.  Recherchons le grand vaisseau mère…

Piste 2
Un sous-marin gigantesque repose au fond des mers. Est-il d’origine humaine ? S’agit-il d’une base secrète ? L’Atlantide ?

Piste 3
La guerre sous toutes ses formes. Je ne développe pas, vous le faites mieux que moi !

Piste 4
L’apprentissage du vol libre a été très présent cette fois-ci, souvent mélangé à la guerre et à l’émerveillement.

Piste 5
L’émerveillement, justement.

 

Dans vos rêves, ces cinq pistes ont été abordées, comme le montrent vos témoignages. Malheureusement la guerre prend le pas sur les autres.
Nous sommes tous préoccupés par la désastreuse conjoncture internationale. Il ne faut pas se laisser embarquer dans ces parages.
Notre pouvoir est grand quand nous sommes ensemble en astral. Aussi bien pour la tempête que pour le beau temps.
Faisons le bon choix, amies Louves, amis Loups.

 

 

Xavier Séguin

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