Les géants de Bamiyan

 

Lorsque Moïse l’Egyptien reçut de la bouche de Yahveh l’Atlante le nom de la terre promise pour son peuple, il bondit de terreur. « Quoi ?! La Palestine !! Mais c’est la terre des Géants ! »  Yahweh ne se dégonfle pas pour si peu. « Oui, dit-il, mais leur règne touche à sa fin. Tu sauras les exterminer, mon bon Moïse. Tu as l’Arche, souviens-toi » 

 

Néfilim

Le bon Moïse ricane bêtement, mais n’en pense pas moins. L’Arche, c’est bien joli, encore faut-il pouvoir s’en servir! Trois Lévites l’ont reçue sur les pieds, il a fallu amputer, trop dégueu!! Moïse a soupiré, va pour la Palestine! Comment désobéir à un super dragon volant qui peut te réduire en cendre au moindre froncement de sourcil ? Yahweh soit loué, Moïse est mort avant d’arriver en Terre Promise. Fichu coup de pot! C’est donc son neveu David qui s’est tapé Goliath. À la fronde. Avec un caillou. Il n’a pas eu trop de mal, car le géant n’était plus de la première fraîcheur.

Goliath le prognathe était l’ultime rejeton dégénéré, issu de la toute dernière génération de géants. L’espèce est en déclin. Elle ne compte plus que des êtres faibles, inadaptés aux conditions nouvelles de la planète. D’après la Bible, Goliath mesurait 2,80 mètres. C’est grand, mais on est très loin des Cyclopes de 53 mètres!! Goliath n’avait plus rien de ses ancêtres maîtres de la foudre et grands seigneurs de guerre.

La preuve? David l’a dégommé à la fronde. Il nous rappelle Polyphème le cyclope des aventures d’Ulysse. Débile et gauche. Le vieux Goliath et le pauvre Polyphème sont les derniers témoins d’un passé gigantesque et puissant. Mais ces temps-là sont morts depuis longtemps.

« C’est en Israël que furent engendrés les fameux géants, ceux du commencement, de haute stature et versés dans l’art de la guerre. Ce n’est pas eux que Dieu a choisis, ni à eux qu’il a montré le chemin de la science ; et ils périrent, car ils n’avaient pas de discernement ; ils périrent à cause de leur irréflexion. » Le Livre de Baruch d’où est tiré cette citation est un des livres sacrés qui furent soigneusement bannis de la Bible, tout comme le livre d’Enoch. Il évoque de ces Néfilim, géants monstrueux engendrés par l’union des anges et des humaines.

Maintenant, après des années de lectures et de visites le long de la ligne de temps, je me dis que ces Néfilim étaient les grands reptiliens que la Gnose appelle les Archontes. Seulement Baruch et son scribe ont tort de croire que ces géants d’avant ont péri. Les moins cons ont subsisté dans les entrailles de la Terre. Ça fait un moment qu’ils y sont. Quand ils vont sortir, les humains vont se sentir tout chose.

 

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Les statues détruites

Si la science se fait encore tirer l’oreille, de nombreux auteurs ont admis comme une évidence la présence des géants antiques. Reptiliens ou pas. La résistance de la science serait plutôt un indice favorable quant à la réalité des géants, puisque sur ces sujets elle est aussi utile qu’une boussole démagnétisée.

Tenez, prenons l’Atlantide. La science n’y croit toujours pas. Platon en parle dans plusieurs Dialogues, et ce n’est pas un plaisantin. Avant la destruction de l’Atlantide, selon Cayce, la taille humaine variait beaucoup. Car en ce temps-là, « il y avait des géants sur la terre, des hommes d’au moins trois ou quatre mètres, et bien proportionnés. » (source)Edgar Cayce, Les colères de la terre, de Lynn Cayce  D’où venaient-ils donc ces grands escogriffes?

À vrai dire, plusieurs humanités se sont succédé sur cette planète. Avant de disparaître, chacune d’elle a évolué vers une taille gigantesque. Pourtant, au fil des ères successives, les géants étaient un peu moins grands. On peut avoir une juste idée de leur taille en se reportant aux statues géantes de Bamiyan, en Afghanistan. Aujourd’hui détruites par l’intolérance religieuse des talibans, ou plutôt par leur ignorance, qui n’est plus à démontrer.

Taliban veut dire étudiant. Ils en sont probablement au tout début de leurs études. Ignorants, ils ont pris ces géants pour des bouddhas. Il est vrai que les pieux lamas les avaient drapés de robes en stuc, pour tenter de faire croire à leur fable. Ces statues n’étaient pas bouddhistes à l’origine.

Elles représentaient les races successives qui ont peuplé la terre.

Mais les talibans les ont foutues par terre. La dynamite est sans doute ce qu’ils étudient le mieux. Dans un texte écrit avant leur destruction, Robert Charroux évoque ces trois statues colossales, sculptées en plein roc : « Il y a peu de temps, les statues monolithes étaient encore au nombre de cinq. La plus grande statue mesurait 53 m. de hauteur7 mètres de plus que la statue de la Liberté à New York! la deuxième 35 m, la troisième 10 m.  Les autres étaient de moindre importance, la plus petite ayant la taille d’un homme. Elles sont, assure la tradition, les « impérissables témoins » de la doctrine secrète laissé par les Géants d’avant. Des moines les ont recouvert de plâtre pour les transformer en Bouddhas, mais il est aisé de discerner la supercherie. »

Aisé, sûrement. Pas pour des talibans.

 

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Il est vrai que « maquillage » du grand Sphinx fut plus réussi. Bien entendu, les archéologues officiels ne sont pas d’accord malgré un fait troublant : « Ces pseudos-bouddhas n’ont pas de visage : plus de front, plus de nez, d’yeux ni de lèvres. Du front au menton les faces ont été ramenées à un plan vertical. Cette mutilation paraît volontaire… » 

Charroux ajoute : « D’après une tradition, ces statues seraient les seuls souvenirs des premières races. » Malheureusement il ne précise pas autrement ses sources.

On peut toutefois légitimement en déduire que la première race, celle des Ouraniens et des Cyclopes, devait faire 53 mètres de haut. La deuxième race, celles des Titans, atteignait 35 m. La troisième, celle des géants, mesurait 10 m. Les grands toisaient les humanités suivantes, de plus en plus petites…

…jusqu’à la dernière race,
figurée par la plus petite statue de Bamiyan qui avait notre taille actuelle : 1m80.

 

Un médicament ne soigne qu’une partie de la maladie. Le reste se passe dans la tête du malade. C’est cette partie-là que je soigne.
Claude Lelouch