Qui sont les Néfilim, au statut intermédiaire entre dieu et homme ? Pourquoi y a-t-il tant de grades chez les anges, archanges, trônes, chérubins, séraphins, puissances, archées ou archontes ?
Sexy, les anges
Mais d’abord, les anges ont-ils un sexe ? Ou les deux ? Cette question a dégénéré en violente querelle pendant tout le Moyen-Age, alors que le simple fait de se la poser revient à dire : les dieux sont-ils des gens comme nous ?
L’Age d’Or des Grecs, le Premier Soleil des Mayas, le Krita Yuga des Hindous, l’Eden des Hébreux, ou le paradis terrestre des Chrétiens désignent une même réalité, « l’âge où les dieux vivaient parmi les hommes ». Anges ou démons, des noms divers cachent les mêmes dieux. Ces dieux qui n’en sont pas vraiment, le Livre d’Enoch les nomment des Elohim ou Veilleurs, à cause de leur passion pour l’observation des étoiles. Ils vivent dans le ciel. Sur une autre planète ? Sur un vaisseau spatial ? En tout cas, c’est pour éviter le déluge ravageur que les « dieux d’avant » ont choisi des domaines élevés.
On retrouve leurs traces dans les cités cyclopéennes sur la Cordillière des Andes, le mont Olympe en Grèce, le Nemrud Dag, le mont AraratSitué sur le 40e parallèlle, comme le mont Olympe, le mont Ararat est celui où le Noé biblique a échoué son arche ou le mont Sinaï au Moyen-Orient, etc.
Voici la Femme
Après le déluge, ils ont créé une race nouvelle à leur service : nous. Puis certains Veilleurs ont épousé des humaines, qu’ils trouvaient à leur goût. Les sept chefs Elohim se mirent en grande colère contre ces fautifs, car ces unions étaient contre productives.
Leurs rejetons vinrent au monde par césarienne car leurs proportions physiques étaient celles de géants : ils ne pouvaient donc naître par les voies naturelles. Le Livre d’Enoch les appelle les Nefilim, fils des Veilleurs déchus et des humaines.
Qui sont donc ces Veilleurs, que la Bible prétend immortels ? Des dieux, des visiteurs de l’espace, ou simplement des hommes beaucoup plus développés que leurs contemporains ? Quel rôle ont-ils joué dans notre évolution ? D’apparence humaine, de peau ivoirine et très brillante ainsi que de haute stature, ils sont décrits comme des géants volants et les Sumériens les ont représentés avec des ailes.
Ralentir : Anges déchus
La tradition judéo-chrétienne les a appelés des Anges. Mais attention, dit le catéchisme. Les anges ne sont pas tous de bonne fréquentation : certains sont des anges déchus.
Eh oui, même chez les anges, il y en a qui ne sont pas sages. Il y en a qui ne pensent qu’à la gaudriole. Au moins, ça prouve qu’ils ont un sexe. A force de s’en servir, ils ont fécondé les femmes, et ça, apparemment, il ne fallait pas. Non pas en vertu de principes moraux, mais plutôt afin de protéger le patrimoine génétique des humains. Les Elohim s’étaient donné du mal pour mettre au point le génome de cette nouvelle espèce, la nôtre. Ils n’avaient pas le choix.
La pesanteur terrestre allait devenir insupportable pour des géants. Ils n’ont donc pas eu d’autre choix que de déménager vers une planète moins gravifique.
Mais avant de partir, ils nous ont faits. Une race de Schtroumpfs gentils, programmés avec soin, un génome efficace, avec des séquences spécialisées selon les races, chacune adaptée à une activité, quelle symphonie sélective, les géants généticiens avaient fait un super boulot dont ils étaient très fiers.
Ils n’avaient guère envie de voir l’ADN de géants fornicateurs perturber leur belle ordonnance. Il faut comprendre que nos premiers ancêtres ne se reproduisaient pas par les voies naturelles.
Tout du moins pas dans les premiers temps. Le développement d’une nouvelle espèce était une affaire sérieuse, confiée à tout un bataillon de sages, d’ingénieurs, de généticiens et d’infirmières. La multiplication des clones se faisait in vitro, dans des couveuses. Ceux qui nous ont façonnés n’étaient pas des amateurs. Ils étaient des semeurs. Ils étaient des terraformeurs.
Laideur des leaders
Ils sont venus dans leur planète errante pour ensemencer la vie, l’intelligence, la créativité et l’Esprit sur cette planète. Ils étaient équipés, hyper productifs, extrêmement organisés, suprêmement efficaces. Mais sur le chapitre des mœurs, ils n’avaient rien de judéo-chrétien. Rien de religieux non plus. Rien de spirituel, à vrai dire… Ce qui craint.
En fait ils n’avaient rien de divin, au sens que nous lui donnons aujourd’hui. Si jamais Dieu existe, ce n’est pas eux. Ils ne pensent qu’à se faire la guerre pour avoir le pouvoir. Et après la castagne, ils se ruent vers le repos du guerrier dans les bras des humaines dont ils usent et abusent. Copies conformes de nos leaders politiques, religieux, économiques, financiers… Tels pères, tels fils.
Une fleur ne pense pas à faire la compétition avec la fleur voisine. Elle se contente de fleurir.
