La relève des dieux

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Non contents de nous avoir créés, les géants d’avant ont voulu nous étudier de plus près. S’unissant à nos femmes, certains Dieux – ou certains anges – ont engendré une race de géants les Néphilim. Mais ce n’était pas du tout prévu par le Plan. Et ces géants sont vite devenus gênants…

Voilà  en gros ce que nous raconte la Genèse, celle de la Bible comme celle de Sumer s’accordent sur ce point avec la mythologie grecque et quelques autres à travers le monde. Sous cette forme condensée, la chose n’est guère compréhensible. Pourquoi les géants, fils des dieux et des hommes, devinrent-ils méchants et cruels ? Pourquoi le Plan s’opposaient à cet accouplement des dieux et des hommes ? Je ne suis certainement pas le premier à me poser cette question. 

Mais jusque là je n’avais pas trouvé de réponse satisfaisante. Bien sûr les diverses religions ont leurs versions plus ou moins moralisantes : péché de chair, crime contre nature, indignité des hommes et autres bêtises très contemporaines. 

 

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La vérité est bien différente. Je ne l’ai vraiment comprise qu’en intégrant l’hypothèse des lunes successives de Hörbiger. Et là, tout devient clair. Les dieux géants se savaient condamnés, c’est pourquoi ils ont créé notre espèce. Car seule une petite espèce pouvait vivre sous la pesanteur effroyable que notre planète a connu quand son attraction n’a plus été compensée par celle de la lune.

Ce déclin, sans doute, s’est produit plusieurs fois dans l’histoire de notre espèce. Plusieurs fois, après une longue période de faible gravité donc de gigantisme, la disparition d’une lune entraîna l’obligation pour les espèces vivantes de s’adapter ou de disparaître. 

Ainsi ont disparus les dinosaures. Ainsi ont disparu les Ouraniens de l’âge d’or

Mont Olympe, Olympus Mons

Après l’âge d’or, la civilisation technologique et raffinée des dieux super-géants laissa la place à celle des demi-dieux. Les dieux anciens, les Titans Redresseurs de Planète, qui utilisaient l’énergie de la Terre, s’inclinèrent devant Zeus et les dieux nouveaux, les Olympiens Maîtres de la Foudre. Il s’agit d’un putsch, un vulgaire coup d’état.  Zeus décide que son père Cronos-Temps a assez régné. Il le détrône de son palais du ciel, et installe son propre palais sur le Mont Olympe, en Grèce.

 

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A ne pas confondre avec le volcan martien du même nom, Olympus Mons, nom latin du mont Olympe. Volcan bouclier situé sur Mars, Olympus Mons est le plus haut relief connu de notre système solaire, avec un diamètre de plus de 600 km à la base et une altitude de 26 km, soit trois fois l’Everest.

De telles dimensions enflamment l’imagination de certains auteurs de SF… Comme Dan Simmons qui en fait le séjour des dieux Olympiens, au lieu du Mont Olympe, en Grèce, où les situent la mythologie. 

 

Hyperborée

Pour moi le mont Olympe original n’est ni en Grèce ni sur Mars. On le trouve au centre de l’île volante Hyperborée, qui était en fait une planète-vaisseau qui abritait les dieux terraformeurs, venus sur notre planète il y a bien longtemps.

Dans la mythologie hébraïque, pas de coup d’état divin, mais il est aussi question de plusieurs générations divines. Règnent d’abord les Elohim, dieux créateurs, qui façonnent l’homme avec l’argile, tout comme Prométhée.  Puis vient le règne de Yahveh, qui est, tout comme Zeus, un Maître de la Foudre. Les dieux sont mortels. Ils se suivent et ne se ressemblent pas.

Certains apportent la paix, comme Quetzalcoatl ou Viracocha, d’autres la foudre, comme Yahveh ou Zeus. Certains sont créateurs, comme Prométhée ou Elohim, d’autres destructeurs, comme Shiva et Kâli

Il faut de tout pour faire un monde. Et les Dieux sont des hommes comme les autres. Mortels tout pareil. Seulement beaucoup plus grands et plus savants. Mais ça, c’était avant…

 

Demain les Schtroumpfs

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Ce qui nous attend est plus étrange encore. Nous sommes trop nombreux sur terre, et ça ne va pas s’arranger. A moins d’un massacre à coup de bombes atomiques, de virus pandémique ou de pollution aggravée. A force de se poser la question, quelqu’un trouvera un jour la solution finale : on se casse. On s’en va tous ailleurs, je ne sais où, sur une planète repérée, convenable, accessible et accueillante. Mais on ne va pas laisser notre planète mère devenir sauvage, sans personne pour s’en occuper. Non, on ne va pas faire ça. 

On va créer une espèce plus petite, qui aura toute la place de se multiplier. Des Schtroumpfs. Le Petit Peuple. On va leur donner les clés, et quitter la terre pour notre nouvelle planète. Mais on gardera quand même un œil sur eux…

 

Jamais je ne voudrais faire partie d’un club qui m’accepterait pour membre
Groucho Marx