Le Noé des glaces

 

La légende de Noé, du déluge et de l’arche se retrouve dans de nombreuses mythologies : hébraïque, hindoue, chinoise, japonaise, iranienne, sumérienne… Le corpus légendaire mazdéenLe mazdéïsme est l’ancienne religion de la Perse, l’actuel Iran contient lui aussi son mythe de Noé. Ce Noé-ci est d’un autre type. Son ennemi n’est pas le déluge, mais l’âge glaciaire

 

Ils ont prévu l’ère glaciaire

Il se nomme Yima, et le dieu Ahura-Mazda le met en garde dans les mêmes termes que Yahveh le fit pour Noé, ou que Vichnou le fit pour Manou, ou que Enki le fit pour Atrahasis. La structure du mythe est la même, pourtant cette fois, les mobiles sont différents.

« Sur le monde matériel un hiver fatal est sur le point de s’abattre, qui apportera avec lui un gel destructeur. Sur le monde physique descendra l’esprit mauvais de l’hiver, et la neige tombera en abondance. À cause de lui, les trois sortes d’animaux périront : les animaux qui vivent dans les étendues sauvages, ceux qui vivent au sommet des montagnes, et ceux qui vivent dans les profondeurs des vallées, abrités dans leurs étables.

Je t’engage à construire un varEnclos souterrain où tu enfermeras des représentants de chaque espèce animale, grande ou petite : le bétail, les bêtes de somme, les hommes, les chiens, les oiseaux. Et tu n’oublieras pas le feu brûlant. Tu y feras couler de l’eau. Tu mettras des oiseaux dans les arbres au bord de l’eau, dans la végétation qui est éternelle. Tu y mettras des spécimens de toutes les plantes, les plus belles et les plus odorantes, et tous les fruits les plus succulents.

Toutes ces choses et créatures ne périront pas tant qu’elles se trouveront dans ton abri souterrain. Mais n’y mets aucune créature difforme, impotente, folle, perverse, perfide ou jalouse, et aucun homme aux dents gâtées, ou lépreux. »  (source)Vendidad, cité par L.Tilak, The Arctic Home in the Vedas, 1956

 

 

 

Quelle origine?

Que s’est-il passé au juste ? Comment dater les faits qui sont narrés dans ce mythe ? Tentons déjà de les interpréter. Un prince de la civilisation précédente, Ahura-Mazda, choisit un des hommes simples qu’il a fabriqué génétiquement. Il l’avise qu’un nouveau cataclysme menace, cette fois c’est un âge glaciaire qui va s’abattre sur le monde.

Comment peut-il le prévoir ? Y serait-il pour quelque chose ?  En tout cas, ce scénario habituel se déroule point par point. On le retrouvera à d’autres époques et sous bien d’autres cieux. Le mythe de Noé a fait le tour de la terre, dont voici l’original, avec de petites variantes. 

Comme d’habitude, grâce à une de ses créatures, le pseudo-dieu préserve la diversité génétique terrestre. Cette fois pourtant, les spécimens ne sont pas stockés dans une arche, mais dans un var, un abri souterrain. Pour faire face à un interminable hiver qui fait penser au dernier âge glaciaire.

Dans ce cas, ces faits se sont écoulés il y a plus de cent mille ans ! Cette version du mythe de Noé est la plus ancienne connue. Elle établit l’existence d’une civilisation humaine à cette lointaine époque, ainsi que l’existence de l’agriculture et de l’élevage 90.000 ans avant son apparition officielle.

À dire vrai, cette fabuleuse légende soulève plus d’une question insoluble. Comment ces gens et ces animaux ont-ils pu vivre si longtemps sous la terre ? Comment s’éclairaient-ils ? Et les plantes, quel soleil les faisait pousser ? Et ce dieu bienveillant qui sauve un homme de bien à chaque apocalypse !

 

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Conserver

À part quelques variantes, le principe reste le même à chaque fois. On imagine que pour résister au feu, le « dieu d’encore avant » avait inventé un autre abri. Le var aurait pu faire l’affaire, à part l’absence d’oxygène pendant la fournaise. 

Ainsi, nous disent les légendes, à plusieurs reprises, face aux innombrables cataclysmes qui ont torturé notre planète, des êtres civilisés sont intervenus à point nommé pour sauver ce qui devait l’être. Sans eux, resterait-il encore de la vie sur cette planète ? Quelle vie ? Avec quelle diversité biologique ? 

Ces êtres mystérieux et bienveillants sont-ils prêts à intervenir, une fois encore, comme le dieu issu de la machinerie, le deus ex machina du théatre antique ? Ne vaudrait-il pas mieux compter sur nos propres forces ? Alors que nous assistons à l’extinction accélérée d’un très grand nombre d’espèces vivantes, l’impuissance nous saisit.

Une banque des génotypes devrait être créée d’urgence, à l’instar de la banque de graines que les Norvégiens ont enfouie sous les glaces. La place est sûre… en attendant le dégel, qui progresse un peu chaque année.

 

 

Conflits nucléaires?

Une autre question a montré son nez. Aujourd’hui, la communauté scientifique n’est pas unanime sur le réchauffement. Alors comment les anciens dieux ont-ils pu prévoir l’âge de glace ? L’ont-ils causé ? L’hypothèse de la terre orthoaxée et du printemps éternel n’exclut pas un autre scénario : les dieux d’avant possédaient un arsenal d’une puissance folle, et les armes, aussi effroyables soient-elles, tôt ou tard sont utilisées. Les anciens dieux auraient-ils fait  péter une bombe, atomique ou autre ?

Rien ne ressemble davantage à un âge de glace qu’un hiver nucléaire. Le dernier âge glaciaire est-il la suite malheureuse d’un conflit généralisé ? Des poussières radioactives ont-elles obscurci le ciel pendant plus de soixante millénaires ? Éruptions, séïsmes, continents engloutis, certaines de ces catastrophes furent-elles d’origine humaine ? Les civilisations passées ont-elles fait preuve de mesure ou de démesure ?

Vu les traces probantes d’explosions nucléaires dans la haute antiquité, la réponse paraît positive.

Sans aucun doute, Rama et les siens possédaient la bombe nucléaire. D’après le Mahâbhârata, ils en auraient même fait péter plusieurs. Quoi de si étonnant ? Les armes, aussi terrifiantes soient-elles, sont faites pour servir et les bombes pour péter. Les Ramas et leurs ancêtres lointains avaient un arsenal aussi mortel que varié, et des avions pour larguer les bombes, et des ennemis aussi bien armés qu’eux. Qui sont ces gens ? Des dieux d’ici ou des surhommes d’ailleurs ? Pourquoi auraient-ils su s’arrêter à temps ? Et nous ? Serons-nous plus malins qu’eux ? Et quel dieu viendra nous avertir du risque ?

Cette mise en garde d’un civilisé à un sauvage montre encore autre chose : il y a plus de cent mille ans, avant l’âge glaciaire, des êtres civilisés avaient un long passé technologique. Depuis combien de temps des civilisations se sont-elles développées et détruites ? À ceux qui disent : « S’il y avait eu des civilisations développées, il en resterait des traces », je conseille de changer de lunettes.

D’ailleurs, non. Les traces sont trop nombreuses pour être ignorées. Refuser d’en tenir compte ne relève plus de la myopie, mais de la mauvaise foi.

 

 

Elles

Elles sont venues des étoiles. Elles nous ont tout donné, à commencer par l’existence. Elles nous ont voulu petits pour que nous ayons tout la place de croître et de multiplier. Elles ont veillé sur notre développement. Elles nous ont sauvé du déluge, de l’âge de glace, de la fournaise. Elles nous ont protégés contre les mille dangers d’une planète sauvage. Elles l’ont transformée en planète jardin. Elles nous ont dit « Vous êtes les gardiens de ce zoo et les jardiniers de ce jardin. » Elles sont reparties chez elles, en Alcor, dans la Grande Ourse dont elles étaient venues. Elles reviendront. Certains croient qu’elles sont là.

Elles? Bien sûr. Pourquoi toujours flatter la masculinité? Dans nos cathédrales médiévales, Notre Dame ne supplante-t-elle pas Notre Seigneur? Elohim est un pluriel masculin féminin. Il devrait se traduire par les Divinités. Les Puissances. Les Tribunes. Les Gloires. Les Mères éternelles. Les Bonnes Déesses. Les Révérendes. Les Toutes Puissantes.

 

Les vibrations des forces mentales sont les plus sophistiquées et donc les plus puissantes qui existent.
Charles Haanel