Les cités des Andes comptent parmi les plus hautes forteresses du monde. Leur nombre, leur solidité et leur ancienneté font d’elles les sept merveilles du monde « pré-antique ». Le néologisme est bizarre, j’en conviens. Mais comment désigner cette vaste période qui a précédé l’antiquité gréco-latine, et même l’antiquité sumérienne ?
Construites par les Atlantes eux-mêmes, en prévision d’un déluge majeur, elles sont d’une solidité à toute épreuve. N’ont-elles pas été conçues pour résister aux pires séismes, à la terrible attraction lunaire et aux multiples impacts de la foudre ? En effet, ces cités furent les laboratoires d’une nouvelle technologie, l’énergie fulgurale.
On y trouve encore la trace des premiers pièges à foudre. À Tiahuanaco, il y a deux arches monolithiques. La plus grande, dite Porte du Soleil, était couchée sur le sol depuis la nuit des temps.
Tihuanaco – ou Ti Wanaku – Cité des Dieux, reine des Andes aussi puissante et ancienne que sa grande rivale mexicaine du même nom, ou presque : Teo Ti Wakan, la Cité où l’on devient des dieux.
De tous temps, l’architecture cyclopéenne de cette ville haute a émerveillé les explorateurs. « Nous devons maintenant dire un mot des grands et incroyables édifices de Tihuanaco. L’ouvrage le plus admirable que l’on trouve en ce lieu est un coteau fait de la main de l’homme, si haut qu’il cause un grand étonnement.C’est la pyramide d’Akapana. Voir plus bas
Afin que la terre amoncelée ne s’écroulât pas, les IndiensSans doute pas eux, mais leur prédécesseurs. Voir page lui avaient donné pour fondement de grandes masses de pierres. D’un autre côté, on voyait deux géants taillés dans la pierre.Ils avaient des vêtements qui traînaient jusqu’à terre et la tête coiffée, le tout très usé par le temps et en apparence fort ancien. On remarquait encore une muraille fort longue dont les pierres sont si grandes qu’on ne peut comprendre comment des forces humaines ont été capables de les transporter jusque là.
Mais le plus remarquable, ce sont deux grandes portes en pierre, taillées d’un seul bloc. Plus merveilleux encore, ces portes sont posées sur des pierres si grandes qu’elles atteignent trente pieds de long, quinze de large et six de hautEnviron douze mètres par six mètres par trois mètres le tout d’une seule pièce.
Il est impossible d’imaginer quels outils ou instruments ont pu être utilisés pour leur taille, d’autant plus que ces pierres devaient être incomparablement plus grandes avant leur mise en oeuvre. » (source)Garcilaso de la Vega, historien espagnol, conquistador, 16e siècle Un autre conquistador écrira : « J’ai demandé aux indigènes si ces édifices avaient été construits à l’époque de l’Inca. Ils éclatèrent de rire, affirmant qu’ils avaient été érigés bien avant et… que les Anciens disaient que tout ce qu’on peut voir là-bas était apparu soudain en une seule nuit » (source)Piedro Cieza de Leon, conquistador espagnol, 16e siècle
Une autre légende dit que « ces pierres avaient été soulevées miraculeusement. Elles ont été transportées dans les airs au son d’une trompette. » (source)cité par G. Hancock, l’Empreinte des dieux, p.76 Cela n’a rien d’unique si l’on veut bien se rappeler de l’épisode biblique des trompettes de Jéricho. Certains sons, certaines fréquences connues des anciens avaient le pouvoir d’annuler la pesanteur. La fréquence exacte m’est encore inconnue mais je connais la gamme et la note : il s’agit d’un fa dièse.
Ténor dans l’harmonie des sphères, la Terre sonne en fa dièse.
L’étude de la structure, de la texture et de la tessiture des sons nous réserve des surprises. Le son peut guérir, mais aussi rendre fou, amok c’est à dire capable de meurtre aveugle. Le son peut casser le verre ou le cristal, mais aussi le béton le plus solide. Le son peut détruire les êtres comme les choses. Le son peut hypnotiser, syntoniser, atomiser, exorciser. Le son peut soulever, transporter, propulser dans l’air de lourdes charges. Il peut aussi émouvoir quand il est musique.
Mais sa puissance émotionnelle va bien au-delà. Certes l’impact émotionnel d’une musique est lié au contexte culturel des auditeurs. La sonologiediscipline nouvelle encore underground étudie ces propriétés méconnues du son. Pour les reproduire à bon escient.Et pas à bonnet sciant Des amis chercheurs s’absorbent dans cette exploration excitante mais dangereuse, comme toutes les expériences inédites, qui demande donc méticulosité, intuition et précaution extrême. A ma connaissance, aucune de ces recherches n’a fait jusqu’ici l’objet d’une publication.
Tihuanaco, l’orgue céleste, aurait-il un rapport particulier avec le fa dièse ? Qui peut le dire ? Qui peut entendre par la tierce oreille la symphonie de la foudre et la cantate des cataractes ? Quand l’orage faisait rage, ses multiples harmoniques renvoyées par la montagne devaient créer un son bien envoûtant. C’est ainsi qu’il faut se représenter cette ville du temps de sa splendeur. Ou plutôt ce temple. Comme son nom l’indique, la cité était sacrée dès l’origine.
L’archéologue Oswaldo Rivera, qui fut le directeur Institut national d’archéologie de Tihuanaco, a déclaré : « Tiwanaku avait une extension urbaine de 600 hectares, de sorte que chaque fois que nous trouvons quelque chose de nouveau, nous en restons bouche bée. Nous n’avons aucune idée précise de ce qu’était cet endroit. »
Eh bien moi j’en ai une, très précise même. C’est en ce lieu même que l’homme affrontait une épreuve ultime qui devait mettre fin à son initiation… ou à sa vie. Réfugié dans un abri précaire, une logette aménagée dans la porte de la foudre, il attendait non sans crainte le verdict céleste. Il attendait d’être changé en dieu par les vertus terrifiantes du feu du ciel. Ou bien il attendait la mort par électrocution. Contrairement à la morsure de l’éclair, le baiser de la foudre en boule n’est pas mortel.
Si le piège à foudre fonctionne correctement, l’éclair mortel est éclaté en boules de feu, un globe de feu blanc ou bleu pâle qui brille sans brûler. On croit avoir affaire à une intelligence… Si l’on pouvait l’observer, voire entrer en contact avec son essence, on y trouverait la clé de l’énergie Vril car la boule de foudre est le coeur même de sa manifestation. La foudre captée par le temple sacré avait d’autres usages : elle servait à vibrer l’eau d’irrigation et à l’enrichir en nitrates de foudre, le meilleur des engrais.
Elle servait aussi à alimenter l’éclairage et les machines électriques, car il y en avait à cette très lointaine époque. Et enfin elle servait aussi à éveiller les hommes, à les combler de pouvoirs divins… ou à les tuer net. L’énergie vril est triple comme la foudre en son usage sacré. Pour que le piège à foudre remplisse son rôle complexe de manière optimale, il faut que toutes les pièces de la machine fonctionnent de façon coordonnée. J’ai décrit ailleurs la vision que j’avais eu sur la porte du soleil, ce grand monolithe brisé par la foudre.
Cette porte de la foudre n’est qu’une pièce du dispositif sacré qui servait à capter la foudre, à éclater les éclairs mortels en boules de foudre, moins dangereuse pour la vie. Ce dispositif occupait la totalité de la cité. J’ai décrit aussi les différents rouages qu’on peut observer dans un piège à foudre, dans l’étude de cas poussée que j’ai fait du centrale fulgurale d’Avebury. Je n’y reviendrai donc pas ici, sauf à rappeler qu’on trouve trois pièces maîtresses dans tout piège à foudre : le capteur, l’éclateur, et la loge d’éveil.
La porte de la foudre n’était pas le capteur à l’origine. Si l’on compare avec l’Égypte, dont les pyramides datent de la même ère, le capteur devait être un paratonnerre métallique qui couronnait la pyramide d’Akapana, une butte entourée de maçonnerie. L’archéologie dominante a totalement renoncé à expliquer le pourquoi et le comment de cette mystérieuse butte. Heureusement les amateurs pallient cette carence…
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