Décidément, le Wiltshire est un comté de haute magie. Les amoureux de Brocéliande gagneront à traverser la Manche pour découvrir de telles merveilles : l’ensemble mégalithique d’Avebury avec le cromlec’h et ses grands alignements, l’allée couverte de West Kennet, et la pyramide de Silbury.
Bâtie de mains d’homme il y a des millénaires, la pyramide de Silbury « est un tumulus de 40 mètres de haut, situé près d ‘Avebury, comté du Wiltshire, UK. Cette région est couverte de monuments néolithiques de toutes sortes, comprenant le hengeCe mot anglais se traduit parfois cromlec’h, cercle de pierres, ou enceinte mégalithique, mais la traduction reste approximative, pour la bonne raison que nous n’en avons pas de modèle chez nous. d’Avebury, deux alignements mégalithiques, le tumulus à chambres de West Kennet et, 30 km plus au sud, l’ensemble monumental de Stonehenge.
Silbury Hill est le plus grand tumulus d’Europe. Il n’a jamais révélé de structure funéraire interne malgré les recherches effectuées depuis le 18e siècle. La base circulaire a un diamètre de 167 m. Le sommet est aplani en terrasse circulaire de 30 m de diamètre. Un petit tumulus a d’abord été construit, puis très agrandi par la suite. Les premières structures à la base de la colline sont parfaitement circulaires, et les mesures révèlent que l’architecture générale du tumulus était précise.
Ainsi le centre de la plate-forme supérieure et le centre de la base du cône que décrit la colline, ne sont désaxés que d’un mètre l’un par rapport à l’autre. Composée principalement de craie extraite des alentours immédiats, la butte mesure 40 mètres de hauteur et couvre environ 2,2 hectares, révélant des connaissances techniques immenses, complétées par des compétences prolongées d’ingénierie en génie civil, d’organisation du travail et d’approvisionnement d’un chantier d’une ampleur exceptionnelle.
Les archéologues estiment que Silbury Hill a été construit il y a environ 4750 ans et qu’il a fallu pour y parvenir 18 millions d’heures de travail. Cela représente les efforts de 500 hommes durant 15 ans, pour déplacer et mettre en forme 248 000 mètres cubes de matériaux de remplissage venant compléter une colline naturelle. » (source)Wikipedia
La date de construction estimée, – 2350, est sans doute trop récente. Une date antérieure à – 5000 semble plus proche de la réalité.
Quant à la durée du chantier, elle est probablement surévaluée. Le travail fut sans doute moins long, grâce à des techniques de construction oubliées, comme la gravitologie, ou grâce à une pesanteur moins élévée.
Je penche pour un chantier de plusieurs décennies, comme la construction d’une cathédrale médiévale. « La première phase de la constructiondatée au radiocarbone à -2750 ± 95 se composait d’une base de gravier avec une bordure de revêtement en poteaux et enrochements de sarsen. Des couches de blocage de craie furent disposées en alternance avec de la terre. La seconde phase exigea davantage de craie pour la partie haute du monument, qui fut extraite d’un fossé situé autour de la structure. » (source)Wikipedia
En fait, il apparaîtra par la suite que ce fossé n’a pas seulement servi à prélever des matériaux de construction pour le tumulus. Il a été rempli d’eau par le détournement de la Kennet River, et servait à acheminer l’énergie Vril jusqu’aux cercles d’Avebury Henge.
« Les premières fouilles véritables furent menées en 1776. Une équipe de mineurs venus de Cornouailles, dirigés par le duc de Northumberland, fora un puits de haut en bas du tumulus. En 1849, un tunnel fut creusé par DJ Merewether, à partir du bord vers le centre. D’autres fouilles ont été entreprises en 1867 et 1886, et W Flinders Petrie fit des recherches sur la colline après la Première Guerre mondiale. En 1968-1970, le professeur R Atkinson rouvrit le tunnel de 1849.
La BBC a fait état de ses recherches. Les fouilles ont révélé les restes de fourmis ailées qui indiquent que la construction de Silbury Hill a commencé un mois d’août.Difficile d’en attester ! Les restes de fourmis, même trouvés sous un bloc de calcaire, n’offrent pas de garantie suffisante quant à l’époque de la construction. Atkinson fit valoir que la colline a été construite par étapes, chaque niveau étant rempli avec de la craie compactée, puis érodée par le temps sur les flancs de la colline. D’autres ont identifié sur les pentes un chemin en spirale et ont avancé que la construction avait dû être progressive, le chemin de procession fournissant une route vers le sommet. » (source)Wikipedia
Ce « chemin de procession » paraît bien mal nommé : selon nous, il n’y a jamais eu l’ombre d’une procession ou d’un rituel sur ce tumulus. En tout cas, jamais à l’époque où il fonctionnait. Pour les bâtisseurs, il ne s’agissait ni d’un lieu sacré, ni d’un édifice religieux, mais d’une tour de Tesla faisant office de capteur à foudre. Donc un endroit dangereux, signalé par des éclairs et une tête de mort, à la façon des transfos électriques. Le chemin circulaire a été tracé pour permettre l’accès à des ouvriers, des techniciens et des ingénieurs. Ou bien il est postérieur à la période d’utilisation.
Ils étaient chargé de régler et d’entretenir le pyramidion métallique qui surmontait le tumulus. Si les compartiments de sarsen emplis de craie faisaient office de pile électrique géante, pour maintenir un potentiel électrique élevé dans le tumulus, une antenne sommitale en métaux électro-conducteurs (cuivre, or, argent, voire orichalque des Atlantes, si cher à Platon, par exemple) était nécessaire pour capter la foudre, à l’instar du pyramidion métallique qui couronnait les pyramides.
C’est une simple hypothèse, qui s’est imposée à moi avec la force et la précision d’une vision panoramique, tandis que nous escaladions la colline. Depuis il m’a été impossible de la chasser de mon esprit.
« Silbury Hill a révélé peu d’objets préhistoriques : sa base n’a livré que de l’argile, du silex, du gazon, de la mousse, de la terre végétale, du gravier, des coquillages d’eau douce, du gui, du chêne, du noisetier, des pierres de sarsen, des os de bœufs, des dents et des bois de cervidés. Des éléments romains et médiévaux ont été trouvés sur et autour du site depuis le XIXe siècle et il semble que la colline ait été réoccupée par la suite par différentes populations. » (source)Wikipedia
On peut très bien imaginer que ces populations ignorantes aient organisé des processions ou même des enterrements à proximité, confondant, comme nos archéologues, tout lieu monumental avec une sépulture.
En mai 2000, après de fortes pluies, un effondrement du puits de mine de 1776 a formé un trou au sommet de la colline. L’English Heritage a mené des recherches sismiques afin d’évaluer les dommages causés par les fouilles antérieures et de déterminer la stabilité de la colline. Des réparations ont été entreprises, mais le site est resté fermé au public. » Et c’est une très bonne chose. On a vu plus haut ce qui nous est arrivé, quand nous avons voulu y grimper.
« Les archéologues ont creusé deux autres petites tranchées et ont fait l’importante découverte d’un fragment de bois, le premier à garantir un contexte archéologique sur le site, qui a donné au radiocarbone une datation fiable de -2490-2340, fin du Néolithique. D’autres travaux ont mis l’accent sur le rôle du fossé environnant, qui n’a pas été une simple source de craie pour l’édification du tumulus, mais un espace rempli d’eau, volontairement aménagé pour isoler le monument du reste du monde. » (source)Wikipedia
Le verbe isoler n’est pas approprié ; au sens électrique du terme, c’est même un contresens absolu. L’eau n’est pas isolante, mais conductrice. L’eau du fossé relié au ruisseau Kennet River, servait à acheminer l’énergie fulgurale. Il n’y a pas non plus de sacré dans cette affaire : n’oublions pas que nous avons affaire ici à l’élément le plus dangereux d’une centrale électrique, l’équivalent du cœur d’un réacteur atomique. En beaucoup plus propre, cependant. Mais sur le plan subtil, tout aussi dangereux.
Les dieux d’avant avaient beau être civilisés, ils nous ont laissé beaucoup moins de cochonneries que nous en laisserons aux générations futures.
« Le 11 mai 2007, Skanska, sous la direction de l’English Heritage, a commencé un vaste programme de stabilisation, de remplissage des tunnels et des puits avec des centaines de tonnes de craie. Dans le même temps, une nouvelle étude archéologique a été menée avec des équipements et des techniques modernes. » (source)Wikipedia
Il n’empêche que les premières fouilles, tout comme ces remblayages récents, prive à jamais cette magnifique structure de son rôle d’antenne à foudre. Ces mêmes archéologues passent leur temps à se plaindre des sabotages et des ravages irrémédiables causés sur certains sites par des chercheurs de trésors.
Que ne remettent-ils en question leurs propres méthodes, trop souvent marquées au coin des préjugés et de l’ignorance ? Comment les siècles futurs jugeront-ils ce vandalisme ?