Ceux qui me gênent sont écartés. Inversement, ceux qui m’aident sont récompensés. Il y a comme un gros robinet de bienfaits qui s’ouvre pour la douche. Ferme les yeux ouvre la bouche. Ces cadeaux-là sont beaux qui ne sont pas pour moi.
Tournez manèges
Lisez-moi comme si déjà je n’étais plus là. Laissez-moi rêver à l’endroit où j’aime être : entre vent et fumées, soleil voilé, ciel partagé, ici chez moi au coin du feu. Ou sur une pierre au soleil comme un beau lézard. Beaux les arts !
Laissez-moi écouter le vent qui passe, laissez-moi vous conter des histoires, vous n’avez pas besoin d’y croire, ou si vous y croyez que ce soit sans y croire.
Ne prenez pas la vie au pied de la lettre. Souriez-lui plutôt. Faites-lui confiance, elle a toujours raison. Vue d’en haut, elle apparaît bien différente. Viens je t’emmène au dessus des gens. Si tu piges le symbole du cercle, tu n’auras plus peur de la mort. C’est le prix à payer pour un autre tour du cercle.
Avant de changer les autres, changer le monde, change la vie, commence par te changer toi-même. Ne porte pas atteinte à ton corps, à ta santé, à ta vie. Tu es précieux là où tu es, tâche d’en tirer parti. Celui qui se suicide subit la loi du cercle : il se réincarne dans les mêmes conditions. Tout est à recommencer, jusqu’à ce qu’il ait compris. Est-ce que ça vaut la peine de remettre le couvert ? Finis donc ton repas, le dessert vaut le coup.
Le gros robinet
Chez moi que de bouleversements ! Les travaux sont terminés dans la maison d’hôtes. Elle peut recevoir des stagiaires. En attendant il faut payer les factures. C’est en fait en grande partie, mais pas totalement. Les tempêtes d’hiver ont soufflé dur sur Erquy. Les jardins bien secoués demandent des soins et de l’attention. Terrassement, aménagements, plantations, tout est prévu pour une véritable expérience hors du corps.
Une cabane doit être reconstruite à flanc de colline. Pourquoi le cacher ? Il me faut des fonds supplémentaires pour équilibrer les comptes d’Eden Saga. Désolé d’être si trivial, la situation l’exige. Impossible d’ignorer ces échéances, je n’aurais pas la fatuité d’imiter le savant qui plane au-dessus des questions matérielles. Au contraire, elles me submergent. En désespoir de cause je me tourne vers mes lecteurs. Si vous pouvez faire un geste, faites-le. Toute obole pour la Saga d’Eden est bénie, soyez en sûr : elle sera bien utilisée.
Ceux qui m’aident reçoivent les bienfaits du gros robinet. Le Grand Tout les comble en retour. Ainsi en m’aidant, ils s’aident eux-mêmes. Je ne parle pas seulement d’argent, ça compte, mais il y a plus fort. Beaucoup plus fort. Partager l’antique idéal du guerrier de lumière. Épouser l’idéal de la guerrière d’amour. Le pratiquer vous-mêmes. Voilà comment vous pouvez m’aider. En vous aidant.
Ceux qui aident la vérité, aident le monde. Un nouvel équilibre se crée entre la rapacité ravageuse et le don désintéressé. Entre l’égoïsme et le dévouement.
02 02 2022
Il y a aussi les moutons. L’esprit de troupeau. « Les Français sont des veaux » disait de Gaulle. Dévôts ? Des veaux ! D’où vient cette frénésie bornée de suivre le mouvement ? Tout faire comme les autres. Les gens préfèrent ce qui est normal. Ça les rassure. Moi je préfère le supra-normal. Le surréel.
02 02 2022. On a vu les connards se déchaîner le 2 février dernier. En s’extasiant devant le néant arithmétique, ils ignorent la vraie féérie. Kali yuga, quand tu nous tiens, tu nous tiens bien !
N’écoute pas ces couillons. Méprise ces broutilles mentales. Comme dit Bouddha, ne crois que ce qui te réussit. Le reste est sans importance.
Le hasard n’existe pas. Tout ce qui arrive est voulu.
Les rézossossio cultivent jusqu’à l’absurde le culte de l’ego merdique. On y rivalise de photos débiles : mon menu de midi, mon assiette de fruits de mer, mon maquillage, mon cul. C’est pas le pire : j’abhorre ces photos d’horaire avec heure et minutes identiques : 13 13 par exemple. C’est con, ça montre surtout que tu n’as rien de mieux à foutre ni rien d’intéressant à partager. Ce qui n’empêche pas les kyrielles de commentaires admiratifs, extasiés, super élogieux. Le vide sidéral.
Mais le pire ça a été cette date en février dernier : 02 02 2022. Message subliminal : OZ OZ ZOZZ. Ce qu’on entend : OSE, OSE, J’OSE. Du coup ça change tout. Il faut oser. Vas-y. Appuie-toi sur tes reins. Résiste. Agis. Ose. Ce qui te donne aussi une direction (bizarre) pour ton action : Ouest Sud Est. Comprenne qui peut. Impossible n’est pas français.
Le Pendu
Ah ! Il y a autre chose ! Ne me vois pas comme un grand homme. Je n’y tiens pas du tout. Crois-moi, nous valons mieux que ça toi et moi. L’adorateur et son idole ? Que nenni ! Nous nous situons en fin de kali yuga, l’âge sombre. En cette période éprouvante, toutes les valeurs sont inversées. Ce qui est en haut se retrouve en bas. La Force, tête en bas, devient Le Pendu. Et crois-moi, c’est la catastrophe.
Les grands sont cachés. Les petits nous dirigent. Les phares sont dans l’ombre et les crétins plastronnent sur tous les écrans. Les meilleurs auteurs sont ignorés. On ne publie que les pires. Plus personne ne prend son labeur à cœur. La qualité, la durabilité, la beauté des produits humains se dégradent vitesse grand V.
Vous n’êtes pas foule à me lire. Je ne m’adresse pas à tout le monde. Mes révélations visent un public averti. Seul un petit nombre peut en tirer parti. Par contre, vous adorez m’écrire. Merci mes chéris. Souvent si touchants ! Sincérité bouleversante. Mais parfois d’une telle exigence ! L’habitude de la consommation effrénée peut rendre vorace. Salace. Grimace. Hélas.
Face à certain rapaces, le Nagual doit prendre ses distances. Il y laisse sa santé. Il n’a plus l’âge de suivre un tel rythme. Heureusement qu’il est protégé. Un halo d’anonymat le garde au frais loin des foules. Il fuit les vieux médias. Rien à vendre. Pas besoin de célébrité.
Nagual se dit nagoual, comme guapa. Mon benefactor était le nagual de notre clan. À mon tour je suis le nagual. Mais je n’ai pas de clan et n’en aurais jamais. J’ai une autre tâche et je m’y emploie.
Le guérisseur guéri
Je ne vais plus me couper en quatre pour soulager les misères de mes contemporains. Fini. Ça m’a tué sans résultat palpable. Aucune nouvelle des miraculés. C’est comme si je ne les avais pas guéri… Ça m’a saoulé. Merci : je suis guéri de ces conneries.
La seule lecture de mon site peut aider à s’éveiller. Cette découverte m’a comblé. Je n’en tire pas d’orgueil, je suis super content d’avoir atteint mon but. Attiser l’éveil, réveiller la kundalini somnolente, secouer les endormis, alerter la vigilance… Voici que mon labeur peut ouvrir cette porte. Quelle récompense ! Sur Eden Saga, tout est gratuit, y compris le plus fabuleux des cadeaux qu’un humain puisse se faire : l’éveil.
Je me suis donné cette mission. Elle est sacrée à mes yeux et ne saurait être tarifée. J’écris, j’imagine, je rapporte, je témoigne de mes vies dans les mondes, je communique mon émerveillement. Je ne suis pas Tchen, l’hexagramme qui éveille par le tonnerre. Mais à ma façon je vous lance la foudre dans la tête et dans le cœur, je foudroie vos reins, votre ventre, j’inonde vos chakras de lumière blanche.
À ma façon : avec mes mots et mes images. Voilà le paradoxe au creux duquel j’avance. Parler de l’éveil ? Impossible. Comment peut-on atteindre les sphères de l’impensé avec les mots du mental ? Comment ouvrir le côté gauche avec les seuls outils du côté droit ?
Notre civilisation est profondément ancrée dans la logique et le mental. Je leur préfère le supra-mental. Ceux qui se détournent de la matière pour chercher la lumière intérieure sont si peu nombreux qu’ils en tirent avantage. Les grâces et les dons pleuvent sur eux.
Notre époque est matérielle. Le dieu planétaire est l’argent. Son culte est dominant. La chaleur humaine est remplacée par le calcul. L’hospitalité a changé d’air.bnb La vie éternelle a cédé la place à l’espérance de vie.
Terraformation continue
Malgré tous les aléas de la vie quotidienne, malgré la soif d’aventures spatiales, astrales et sidérales, malgré la terrible persistance du sentiment de solitude, malgré la certitude d’être seul au monde, perdu malgré soi dans un univers incompréhensible, absurde et cruel, malgré le vent dans le pif qui s’oppose à la marche en avant, j’avance. Et je connais ce qui m’aide à avancer. Ta fidélité silencieuse. Ton courrier chaleureux. Tes remerciements qui me font rougir. Bien sûr, c’est toi qui m’aide, ami lecteur aux cent noms. Oh oui.
Ton aide diffuse est bien réelle. Bienvenue et bien utile. Mais qui me soutient à chaque instant de ma vie ? Qui m’explique les mystères ? Qui me redresse quand je divague ? Qui me regonfle quand je m’écroule ? Si je dois être honnête, ceux qui m’aident sans jamais faillir, ce ne sont pas mes lecteurs. Ce sont eux. Plus que des terraformeurs, ils sont des Terra-formateurs.