Le « Livre Perdu d’Enki » est un ouvrage de Zecharia Sitchin qui décrit avec précision le Grand Déluge survenu en l’ère du Lion, il y a quelques 12.500 ans, quand la planète Nibiru a frôlé la Terre.

Les tablettes cunéiformes racontent le déluge récent, celui de 4500 BPBefore Present et d’un Noé sumérien nommé Utnapishtim. Elles content aussi une histoire beaucoup plus ancienne, celle d’un homme appelé Atra-Haziz. Il a été prévenu par les dieux qu’un déluge terrible allait tout détruire, et qu’il devait construire un grand bateau insubmersible… Cette fois, avec l’arche et le déluge d’Atra-Haziz, on tient sans doute la version originale que toutes les autres ont reprises. Le scribe a daté la tablette de 4800 BPBefore Present 

Le déluge qu’elle évoque serait donc forcément antérieur. N’oublions pas qu’il y en eut plusieurs. La 10ème tablette du « Livre Perdu d’Enki » raconte le passage, hautement perturbateur, d’un énorme planétoïde dans l’orbite de la Terre. Il provoqua un réchauffement climatique et de nombreux cataclysmes, la fonte des calottes glaciaires ayant entraîné un méga-tsunami : « Quelques jours avant le Déluge, la Terre trembla et grogna de douleur. Dans le ciel, Nibiru était comme une étoile brillante

Puis le jour s’assombrit, et la lune sembla dévorée par un monstre. Aux sombres lueurs de l’aube, tout fut voilé par l’ombre de la mort, puis un coup de tonnerre retentit et le ciel se zébra d’éclairs… En ce jour inoubliable, le Déluge ouvrit ses écluses sur la Terre Blanche et la Terre du milieu. Même la Terre des Cimes trembla sur ses fondations, puis le sol se rompit dans le fracas de mille tonnerres et s’effondra dans la mer du sud. La Terre Blanche se rompit comme une coquille d’oeuf, et soudain…

 

 

Stupeur !! Dans leurs navires du ciel, les Anounnaki se sont sentis tout petits. Un raz-de-marée gigantesque s’éleva et le ciel devint un mur d’eau. Une tempête d’une férocité inconnue se mit à hurler jusqu’au sommet de la Terre. Un cyclone entraîna les fleuves d’eau vers le nord, ils atteignirent l’Abzu et tout fut submergé. La tempête emporta les populations comme dans une bataille meurtrière. Les terres disparurent sous les eaux et avant la fin de ce triste jour, les montagnes furent englouties.

Les Anounnaki voyaient d’en-haut le drame se produire : Ninmah (Ninhursag, épouse d’Enki), ravagée de chagrin, criait comme une femme en couches  :  » les raz de marée ont emporté toutes vies » se lamentait-elle, pleurant et gémissant. Inanna, qui se tenait auprès d’elle, pleurait et se lamentait aussi : « tout est enseveli, tous les êtres vivants, tout est retourné à l’argile. » Dans les autres navires du ciel, les Anounnaki se sentaient tout petits devant une telle furie, une si grande puissance. Ils se lamentaient aussi, les humains étaient morts. Les fruits, les vignes, tout était détruit. L’âge d’or était englouti.

Alors que la Terre était balayée d’une vague plus immense encore, les cieux se rompirent en un déluge de pluies et la Terre disparut de toute vue… Durant sept jours et sept nuits, les eaux des cieux se mêlèrent à celles des mers qui avaient englouti la Terre… Les Anounna  restaient autour de la Terre mais ne distinguaient plus que de l’eau, des trombes d’eau qui tombèrent encore 40 jours et 40 nuits. Les sommets des plus hautes montagnes ressemblaient à de petites îles perdues en mer. »

Telle est l’effroyable description du Grand Déluge. Quand, les éléments apaisés, les « dieux » redescendirent sur Terre, ils constatèrent l’ampleur des dégats, trouvant au fur à et mesure de leurs expéditions des groupes d’humains rescapés tentant péniblement de survivre au sein de cette désolation. Enki, pour sa part, avait sauvé Ziusudra (le vrai Noé) et les siens, mettant à sa disposition un sous-marin (et non pas une arche). C’est dans ce sous-marin qu’il gagna les souterrains immergés de l’Atlantique.

Dans leur radeau de serpents, Enki, Ziusudra et les autres dieux rescapés sont réapparus dans les Andes à 4500 m d’altitude, au beau milieu du lac Titicaca.

Les Andins qui les ont vu sortir du lac se sont prosternés face contre terre. Ils grelottaient de peur et de froid, trempés par la gerbe d’écume que fit le sous-marin en jaillissant des eaux. Mais les démons à face de serpent ne semblaient pas si mauvais après tout.

Alors le sorcier prit la parole : « Ces dieux seront nommés les Viracocha, car ils viennent de l’écume. »  

 

 

La parole de Sitchin  a réveillé de nombreux chercheurs. Aujourd’hui, sa thèse ne fait plus recette, il reste néanmoins un auteur important. Selon moi, les causes du déluge sont bien différentes, et Nibiru n’est pas une planète. Si ses conclusions semblent erronées, il a l’immense mérite d’avoir pointé du doigt un épisode majeur, et oublié, de notre protohistoire.

Xavier Séguin

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