Les géants sont venus sur leur planète vagabonde, ils sont venus porter la vie. Guidés par les lois sacrées de l’univers prédateur, ils ont façonné une espèce intelligente comme eux. Eduquant ces nouveaux-nés, ils ont posé les bases d’une culture, d’une société, d’une langue, d’une religion. A terme, cette nouvelle espèce devait être capable de gérer la planète aussi bien qu’eux.
Mais ils n’étaient pas infaillibles. Ils n’étaient pas parfaits. Ils n’étaient pas exemplaires. Ils n’étaient pas à l’abri du vice. Ils n’étaient pas sans défauts. Ils n’étaient pas des dieux d’amour. Pas toujours. Rarement en fait. Ils étaient faillibles comme nous. N’oublions pas que nous sommes à leur image.
Parmi les trésors de l’encyclopédie assyrienne, se déroule la saga sanglante d’une famille de serpents volants qui se prétendent les vrais propriétaires de la terre et de tout ce qui y vit. Ils se nomment les Anunna ou Anounna. On dit aussi Anunnaki.
Les textes sumériensDatés de – 2500 décrivent les Anunna comme des « dieux » créateurs et rédempteurs. Les textes gnostiques, bien plus tardifs,Entre -100 et +100 mais sans doute puisés à la même source décrivent aussi des entités qui se prennent pour des dieux créateurs de l’humanité et son environnement. D’après Anton Parks, les dieux mésopotamiens nommés Anunna ou Anunnaki semblent totalement déconnectés de la source.
Les Anunna n’ont aucun lien exprimé avec la source universelle à laquelle de nombreuses traditions terrestres font référence, comme celle des Amérindiens. Certes, les dieux Olympiens n’en ont pas non plus. Les dieux hyperboréens Tuatha vénèrent une déesse, Danaan. Mais elle n’est pas la source. Les dieux Yoroubas vénérent des dieux plus puissants qu’eux, mais ces super-dieux ne sont pas la source.
« Les Anunna formaient une communauté divine en avance sur le reste de la planète. Tellement en avance que leur science était leur religion. Certains membres de cette communauté possédaient la maîtrise des gènes et du clonage, dénommé « modelage » dans les textes égyptiens, bibliques et gnostiques. Lorsqu’ils se sont imposés ici-bas, les Anunna ont dû faire face à des groupes plus anciens, comme les royaux Kingu et les communautés planificatrices qui ensemençaient la vie sur terre. » (source)Anton Parks, Nexus n°63, page 44
La race royale des Kingu pourrait bien être les dieux que les anciens Grecs adoraient sous le nom d’Olympiens. Quant aux communautés planificatrices, on y aura reconnu les Elohim de la Bible, ou les dieux d’Amérique. Vingt dieux ! Les dieux uniques sont décidément plus nombreux qu’ils le disent. Ce qui explique (peut-être) les rivalités éternelles entre les religions. Toujours est-il que le contexte terrestre était alors résolument tourné vers la prospective alien. Le marché des dieux connaissait un big boum. La SF est déjà dans le passé lointain, voyez Star Wars. George Lucas avait raison sur ce coup-là. Hélas, la machine à merder a dévoré le chef d’œuvre pour en faire ses McDo culturels habituels. Pleurons.
Les Anunna ont pris le pas sur ces clans très puissants. Quand ils sont devenus les maîtres de cette planète, ça leur a tourné la tête. Alors ils ont commencé leur magouilles génétiques pour faire de nous une race d’esclaves. Précisons qu’il s’agit de la vision de Parks. D’autres auteurs ne font pas une si grande différence entre les Olympiens, les Elohim et les Anunna. Ils se valent bien. Humains, trop humains, quoi qu’ils en disent. Des êtres certes puissants, voire écrasants, mais qui ne sont pas meilleurs que nous.
Ce qui d’ailleurs n’a rien d’étonnant puisqu’ils nous ont créés à leur image. Enfin presque : les Anunna sont reptiliens. Mais à part les écailles, leurs défauts sont les nôtres. Tels pères, tels fils. Parfois même certains de ces pseudo-dieux manquent singulièrement d’humanité. Certains des hommes ne manquent-ils pas de divinité ? Pas tous, heureusement…
« Très peu de personnes s’intéressant aux tablettes sumériennes et à leur chronologie se sont aventurées à évoquer les tablettes de Kharsag, car elles comportent des éléments troublants qui bouleversent les différentes thèses historiques échafaudées jusqu’à présent » (source)Anton Parks
Il est vrai que ces tablettes donnent la version originale de la Genèse, avec une écrasante antériorité : la Bible n’a guère plus de 3000 ans,et sans doute beaucoup moins tandis que les tablettes de Kharsag ont plus de 5000 ans, et reportent des événements très antérieurs.
Ce qui les classe en tête du peloton des documents les plus anciens actuellement connus. Du moins, tant qu’on n’aura pas clairement déchiffré le message contenu dans les crânes de cristal, notamment celui de Mitchell-Hedges.
Ces textes nous disent que les Anunna du Ki s’étaient regroupés sur une montagne, dans une cité nommé Kharsag, qui signifie le sommet fortifié, leur Q.G. Dans l’enceinte de Kharsag il y avait un jardin que les tablettes nomment Eden. Ninmah est la grande prêtresse de Nalulkára, et le bras droit de Tiamata, la déesse-mère. Elle est,avec An, la co-créatrice des Anunna.
« Ninmah parla fort et clair : « Mon plan va nous réussir à merveille, dit-elle. Nous installerons un piège à eau doté d’un vaste réservoir. Gorgée d’eau, la terre sera généreuse et la nourriture abondante. Cet Eden parfait captera l’eau du ciel et la distribuera en amont par deux fleuves en cascades . Au sommet du rocher, il nous faudra bâtir un temple au tonnerre.
La Dame Serpent était émue aux larmes. Elle imaginait déjà ses vastes entrepôts, sa maison avec son jardin en terrasses. Une maison bénie du ciel, située comme elle le serait en haut d’un pic. Elle parla des terrasses d’irrigation qu’il faudrait aménager, de la maison des naissances qu’il faudrait bâtir en hauteur, avec une salle de repos pour les mères. Elle ordonna de créer ce jardin irrigué, et d’y planter de grands arbres. Elle demanda une analyse du sol pour déterminer les cultures à y faire. » (source)Extrait de la tablette 1 de Kharsag, traduction de Xavier Séguin d’après Don Moore
Comme on le voit, c’est une femme qui décide. On a donc affaire à un très ancien matriarcat. Dans les Andes, les « dieux d’avant » ont fait comme elle : ils ont bâti des temples au tonnerre sur toute la chaîne des Andes ; sur les flancs des montagnes ils ont aménagées d’innombrables terrasses — andenes en espagnol, d’où les Andes. Ce n’est certes pas la trop récente civilisation Inca qui les a fait : les Incas se sont contentés de les restaurer.
Toutes ces indications tirées des tablettes sumériennes, ainsi que d’autres pistes légendaires d’Amérique, ont incité de nombreux auteurs à localiser le jardin d’Eden quelque part au Moyen Orient, ou dans la cordillère des Andes. Anton Parks penche pour la Turquie à Karsag, d’autres optent pour le mont Ararat, d’autres encore évoquent le paradis andin de Tipon. Les hypothèses se bousculent, elles sont toutes sans fondement. Selon moi, il faut chercher l’Eden ailleurs. Quelque part dans l’espace proche à bord d’un gigantesque vaisseau-mère, Hyperborée.
Le paradis terrestre n’est pas sur terre ! C’est la meilleure ! Il était à 200 km au-dessus du pôle nord, à bord d’un engin tellement lumineux qu’on en oubliait alors le pauvre petit soleil qui paraissait falot. Si les anciennes civilisations cherchaient des sommets et autres situations élevées, c’était bien pour aller chez les dieux, là-haut. Ils utilisaient les lieux élevés comme des trônes de Salomon, et c’est de là qu’il s’élevaient vers le grand vaisseau suspendu dans le ciel du nord.
Ils avaient aussi la technique pour capter la foudre. D’où leur double passion pour les cimes.
Comme les Anunna, les Viracocha cherchaient les pics d’altitude, pour y déclencher les orages qui leur délivreraient l’eau du ciel, la précieuse eau de foudre. Et ils ne sont pas les seuls. Les Olympiens sont sur l’Olympe, les Elohim sur le Sinaï et Shiva est à 4000m d’altitude sur l’Himalaya, dans sa fabuleuse cité d’Amarnath dont les somptueux vestiges ornent encore les falaises. Avec une troublante constance, les dieux d’avant ont développé aux quatre coins du monde des civilisations des cimes doublées de civilisations hydrauliques.
Le savoir-faire de cette époque reculée en terme d’ingénierie hydraulique s’est graduellement perdu par la suite. L’histoire de l’hydraulique antique dénote un constant déclin. Les aqueducs des Romains sont beaucoup moins performants et beaucoup plus coûteux que les conduites forcées de leurs prédécesseurs les Etrusques, qui sont moins efficaces que celles de leurs devanciers les Sumériens, elles-mêmes moins abouties que celles de leur devanciers les Rama. A part ça, les historiens continuent de croire dur comme fer au progrès. Dur comme l’âge de fer, pourrait-on mieux dire.
Quand les historiens changeront de lunettes, leur myopie deviendra supportable.
L'histoire humaine commence en Afrique avec les australopithèques, des Noirs.
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