L’encyclopédie assyrienne : un monceau de tablettes d’argile, couvertes d’écriture cunéïforme, rassemblant la totalité des connaissances de l’antique Babylone. Cette découverte archéologique majeure ouvre la boîte de Pandore… La traduction des tablettes est pratiquement achevées, mais je note des différences significatives entre la version anglaise et la version française.
Comme l’explique Louis Galador,dans sa page facebook un des traducteurs des tablettes en question, leur traduction peut évoluer en fonction de la compréhension, de l’époque ou du traducteur. (Merci ami Daniel!) Il est évident que la version officielle de notre passé influe très lourdement sur l’interprétation de certaines tablettes, où il pourrait être question de bombes atomiques, ou d’engins volants. Mes lecteurs savent que ce site ne s’arrête pas à de tels partis-pris.
Les fouilles du palais du roi assyrien Sénachérib(-704 à -681) menées à Ninive par Austen Layard en 1849 révélèrent « deux grandes chambres où s’entassaient sur un pied d’épaisseur ou davantage des tablettes d’argile aux inscriptions cunéïformes. » Tout proche de là, le palais d’Assurbanipal(-668 à -627) petit-fils de Sénachérib, livra une riche bibliothèque de quelques 25.000 tablettes d’argile qui furent expédiées au British Museum. Belle mentalité ! Notez que si Layard avait été français, il les aurait envoyées au Louvre.
Les rois assyriens avaient ratissé leur empire à la recherche de vieilles légendes et mythes anciens qu’ils ont transcrites sur ces tablettes en Akkadien, la langue de l’époque, soit dans leur langue d’origine. On y trouve l’épopée de Gilgamesh et des récits de toutes origines, des recettes de cuisine, des manuels divers et mieux encore.
On y trouve aussi la version originale de la genèse, ou comment des dieux-déesses façonnèrent l’être humain en mélangeant leur sang avec le sang de la terre, c’est à dire l’argile… Et si c’était lui, l’argile, qui avait facilité la manipulation génétique hors-normes qui donna naissance au premier Adam ?
Ainsi, grâce à l’argile, nous serions d’authentiques fils de la terre. Mais aussi des fils du ciel, grâce à l’ADN des Elohim. Dans l’hypothèse où ils seraient vraiment des extra-terrestres, ce qui est douteux… Un point heurte la vraisemblance. Les tablettes assyriennescomme d’autres textes postérieurs situent la création de l’homme il y a quelques millénaires. Comment concilier une création aussi récente avec l’âge « réel » de l’Homo Sapiens, soit 150.000 ans selon la paléo-anthropologie, voire des millions d’années selon la tradition ?
La création de l’homme à l’aide de l’argile ne serait qu’une re-création, pour ne pas dire une récréation. L’homme actuel serait l’oeuvre de dieux joueurs. Quant à l’argile… Si l’on en croit Rudolf Steiner, l’argile est à la Terre ce que le plasma sanguin est à notre corps : un fluide vital d’une essence très particulière.
Chercheur autrichien, Rudolf Steiner (1861-1925) a fondé la Socitété Anthroposophique, qui va au-delà du côté purement technique, matérialiste et destructeur de la science moderne, et vise à éduquer et guérir l’homme, à harmoniser en lui l’être physique et l’être spirituel, en développant le « don du coeur », seule force capable d’équilibrer les contraires.
Quoi qu’il en soit, l’argile nous a valu une somme inestimable d’infos sur les us et savoirs très antiques. Ces tablettes représentent la plus ancienne bibliothèque encyclopédique découverte à ce jour. Grâce à elles, nous avons accès non seulement au savoir du 1er millénaire avant notre ère, mais par le biais des retranscriptions, à des connaissances et des mythes antérieurs, provenant de Sumer ou de sources plus antiques encore, telle que la mythique Atlantide ou autres civilisations oubliées.
Alors que tant de bibliothèques antiques ont été brûlées ou saccagées, alors que tant de connaissances ont été perdues, la bibliothèque d’argile représente un patrimoine mondial d’une très grande valeur. On y trouve, parmi d’autres raretés, la version originale de la genèse biblique. Les Hébreux auraient donc appris ces légendes pendant leur captivité à Babylone…
Ce qui d’ailleurs sème le doute quant à l’authenticité des faits narrés par la Bible, ou tout au moins quant à leur fiabilité. Pour qui lit en effet sa version originale, gravée en caractères cunéïformes sur des milliers de tablettes d’argile, la Bible fait l’effet du remake étasunien d’un film français. Les adaptateurs n’y pigent rien, ils prennent les vessies pour des lanternes, ils interprètent selon leurs préjugés stupides, et le résultat fait juste pitié.
Quand on pense que la Bible est le livre le plus vendu dans le monde! Pourquoi devrions-nous croire aveuglément sans la comparer avec d’autres sources, assyrienne, égyptienne, éthiopienne, mésoaméricain, andine, asiatique? … Toutes les sources sont égales aux yeux du chercheur, sinon à ceux du croyant. Mais certaines sources ont été plus détériorées que d’autres, et la Bible en fait partie. Il serait temps de l’étudier en détail d’une manière appropriée, tout comme d’autres textes fondateurs, la Torah, le Coran, le Ramayana, le Mahabharata et bien d’autres.
La Bible est pas une source fiable pour les raisons mentionnées ci-dessus, mais aussi parce que la plupart des articles qu’elle contient sont sacrés pour trois religions, le judaïsme, le christianisme et l’islam: ce qui n’a pas empêché les hommes de changer son contenu, bien au contraire. Au fil des siècles, au gré des religions et des sectes, la Bible est devenue un méli-mélo peu ragoûtant et largement contradictoire.
Franchement, à l’exception de quelques perles comme le Cantique des Cantiques, sa lecture reste la plupart du temps très ennuyeuse… Voilà ce qui arrive à une religion quand elle perd le sens vivant de l’intériorité, ce qui leur arrive à toutes … tôt ou tard.
Dire qu’il y a des générations qu’on révère aveuglément ce livre, LE livre – rappelons que byblos signifie « livre » en Grec ancien – sans jamais vraiment s’être posé la question de ses origines ! Sans jamais vraiment l’avoir soumis aux vérifications qui s’imposent ! Dire qu’il y a encore des chrétinsla faute est volontaire pour y croire plus dur que fer, ce qui lui va bien, à ce livre de guerre, de feu et de sang.
Mon Dieu, mon Dieu, délivrez- nous de toutes les religions.
L’un des dialectes les plus anciens d’Anatolie vient d’être découvert en Turquie, écrite en cunéiforme sur des tablettes d’argiles, comme celles découvertes au 19e siècle en Assyrie.
Lors de fouilles réalisées au cœur de la Turquie, berceau de la civilisation Hittite, une langue jusqu’alors inconnue a été découverte. Il s’agit d’une écriture cunéiforme, soit la première forme d’écriture au monde, apparue en Mésopotamie il y a 5 000 ans et caractérisée par des signes graphiques en forme de coins, qui a été retrouvée sur des tablettes d’argiles ancestrales. Près de 30 000 de ces tablettes ont été découvertes sur le site de Boğazkale-Hattusa, à l’est d’Ankara, classé au patrimoine mondial de l’Unesco pour avoir été l’ancienne capitale de l’empire Hittite, qui a en partie dominé l’Asie occidentale à la fin de l’Âge du bronze (de 1650 à 1200 avant JC).
Ces tablettes, que ce peuple a produites en grande quantité, font partie des plus anciens et des plus précieux héritages linguistiques au monde. Écrites par les scribes du roi hittite, elles donnent des informations sur l’histoire, la société, l’économie et les traditions religieuses locales. Habituellement, la langue utilisée est le hittite, la plus ancienne langue dite « indo-européenne ». Ce groupe englobe toutes les langues survivantes d’Europe et d’Asie occidentale, du russe à l’hindi, de l’anglais au persan… Sauf le basque, seule langue sans origine linguistique. Mais une nouvelle de ces langues anciennes, d’origine indo-européenne, vient d’être retrouvée, sur l’une des tablettes mises au jour à Hattusa, révèle une étude de l’Université Julius-Maximilians de Würzburg, en Allemagne. (ajout de septembre 2023)
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