Pendant cent mille ans, une calotte glaciaire couvrait la moitié de l’Eurasie et presque toute l’Amérique du Nord : c’est le dernier âge glaciaire. Si la science officielle est divisée sur les causes, en vérité personne n’est sûr de rien. Je me borne à constater qu’il présente les caractéristiques d’un hiver nucléaire. 

Il y a selon moi un grand nombre de témoignages anciens, des vestiges aussi, des traces et des indices en grand nombre qui montrent un autre visage de notre passé. Il n’est pas linéaire, début dans les cavernes, et terminus ici-même. Baratin ! Nos ancêtres ont connu des hauts et des bas. Nous n’avons plus que des bas et des débats.

Des pierres de 1000 tonnes

Pendant cent mille ans, des blizzards ont cinglé les immensités blanches, tandis que les hommes s’étaient enfouis sous terre. Ici ou là, les glaciers géants ont laissé leur signature. En Bretagne, à la limite des Côtes d’Armor et du Finistère, on trouve une curiosité naturelle appelée les gorges de Toul-Goulic. Un ruisseau minuscule coule sous un énorme amas de blocs de pierre. Certaines de ces pierres pèsent près de mille tonnes. Elles sont toutes arrondies et polies comme des galets. Quelle vague démente les a roulés jusque là ? Même surprise dans les Alpes : d’énormes pierres rondes sont posées au milieu des plaines. On les appelle des blocs erratiques.

Vestiges du déluge ? Non pas.  Les rochers de Toul Goulic et les blocs erratiques des Alpes ont  été poussés et roulés par les glaciers qui couvraient la plus grande partie de l’Europe actuelle durant le dernier âge glaciaire. Les blocs erratiques du Valais ou les galets géants des Côtes d’Armor ont bien été roulé par les eaux, leurs formes arrondies en témoignent. Ces mégalithes de cent tonnes ou plus, seraient les graviers roulés par un torrent dément, né de la fonte de kilomètres-cubes de glace bleutée, le grand dégel post-glaciaire.

 

 

Cent mille ans de glace

On se souvient que le Würm, notre dernier âge glaciaire, a duré plus de cent mille ans, de 115.000 à 10.000 BP. ce qui laisse tout le temps d’attraper la crève !

Il y a eu plusieurs âges glaciaires, le dernier s’est achevé il y a environ 12000 ans, mais les climatologues affirment que notre planète est en phase glaciaire. Le refroidissement sera moins perceptible à cause de l’effet de serre qui entraîne un réchauffement.

Depuis que les hommes peuplent cette planète, les conditions de vie ont changé à de nombreuses reprises. C’est un paramètre dont nous devons tenir compte lorsque nous nous intéressons aux comportements et aux coutumes de nos lointains ancêtres. Avaient-ils le même type de climat ? La pesanteur terrestre était-elle identique ? Les conditions de vie ont pu être profondément altérées ou au contraire réellement favorisées selon les époques du passé.

 

Les hommes taupes

Würm, tel est le nom du dernier âge de glace pour la zone européenne. En Amérique du Nord, il correspond au Wisconsin, approximativement aux mêmes dates.

Une calotte glaciaire couvrait la moitié de l’Eurasie, et presque toute l’Amérique du Nord, gagnant d’année en année pendant cent dix millénaires. Enfin, la voilà qui craque, se fissure, ruisselle et se répand, bouillonnante, en torrents démesurés. Commence un giga printemps qui va durer dix siècles. Mais en attendant, nos ancêtres ont dû s’enterrer pour supporter ces froids terribles. Cent millénaires durant, ce fut l’âge des hommes-taupes.

Les vastes cités souterraines d’Anatolie en offrent un témoignage crédible. Partout dans le monde, grottes ou cavernes creusées témoignent d’un lointain passé où les hommes éprouvèrent le besoin – ou la nécessité vitale – de s’enfoncer le plus loin possible dans ces cavités ou sous la terre. Chine, Turquie, Egypte… on s’émerveille de ces bijoux d’ingéniosité et de travail souvent colossal. 

Et de nous interroger sur la vie de leurs habitants et ce qui les a poussé à rester des hommes et des femmes « taupes ». C’est probablement cet enfouissement qui causa leur perte massive lors de la brutale montée des eaux d’un des nombreux déluges.

 

 

Comme bien d’autres structures sous-terraines très antiques, les cavernes d’Ajanta en Indeci-dessus semblent beaucoup plus anciennes que la date de 3000 BP indiquée jusqu’à présent par les archéologues. Pour survivre aux rigueurs de l’âge glaciaire du Würm, nos ancêtres ont aménagé des tunnels et des grottes sur toute la terre. Dans les roches tendres, ils ont creusé des chambres et même des cités souterraines, comme en témoignent les habitats troglodytes de Touraine, les métropoles souterraines de Cappadoce, les grottes d’Égypte ou de Dordogne.

Ces refuges souterrains étaient sans doute très efficace contre le froid, mais moins sûrs contre les séismes, et tout à fait dangereux en cas de montée des eaux. C’est pourquoi les survivants d’Europe furent plus rares encore que les survivants d’Amérique ou d’Afrique. En Europe, ils n’avaient pas prévu la chose.  Sonnés par les séismes et les éruptions volcaniques, le tsunami les a surpris au gîte et noyés. Aussi l’Europe était-elle une lande déserte, marécageuse, où rôdaient de rares tribus nomades. Pêle-mêle, ces hordes rassemblaient des épaves humaines retournées à la sauvagerie. 

Difficile dans ces conditions d’envisager que des connaissances antérieures au déluge aient pu être transmises dans cette partie du globe.

Mais dans les montagnes du Kurdistan ou dans les cités des Andes, c’est une autre histoire. L’habitat troglodyte n’est pas, comme on n’a l’a fait croire, une coutume bizarre de peuplades primitives, mais la meilleure réponse à l’âge de glace. S’enterrer fut la seule solution pour survivre aux rigueurs d’un super-hiver qui allait durer trois mille générations. Les hommes d’avant l’âge glaciaire n’étaient pas des primitifs simiesques, puisqu’ils ont su, voilà cent trente mille ans, creuser des villes entières sous la terre en prévision de l’interminable hiver. Les légendes nous disent que les hommes n’ont pas trouvé ça tout seul, ils ont été prévenus par les  dieux d’avant

C’est à dire des hommes supérieurs, les rescapés de la civilisation de Mu dans la zone Pacifique. L’histoire s’est répétée dans la zone Atlantique avec les rescapés du déluge. « Si vous saviez combien de fois la fin du monde nous a frôlés… » (écouter Corneille)

 

 

Géants d’avant

Nos ancêtres et les dieux qui marchaient parmi eux ne nous ressemblaient guère. Physiquement, ils étaient plus grands, plus forts. De plus, tous les hommes étaient noirs de peau. Intérieurement, ils étaient plus ouverts que nous sur les choses spirituelles : ils n’avaient pas de religions castratrices comme celles que nous connaissons, qui ne visent qu’à nous endormir. Ils pratiquaient des cultes initiatiques, dont le seul but était l’éveil — ce que la science appelle démarches pré-scientifiques, jetant à la poubelle des millénaires de chamanisme, magie, mystères vivants, délires vécus et toute sorte de prouesses qui nous manquent si cruellement aujourd’hui.

Nous sommes des nains. Ils étaient des géants. C’est pourquoi cette forte maxime est gravée sur toutes les pages des grimoires de sorcellerie : nous sommes des nains sur les épaules de géants. Grâce aux géants, nous nous croyons grands. C’est là notre erreur. Descendons de leurs épaules, nous saurons qui nous sommes. Nos avancées technologiques les plus remarquables ne sont que broutilles auprès de celles des anciens dieux. Nos pères. Plus spirituels, ils l’étaient sans doute. Plus technologiques, ils le furent aussi. Et ça, la science égocentrée préfère mourir que de l’admettre.

Les scientifiques, unanimes pour une fois, déboutent cette inadmissible ânerie. Merci pour le compliment, j’en ai tout autant à leur service. Rude tâche que vouloir ouvrir les yeux dont les paupières sont cousues. Déboucher les oreilles qui n’ont pas servi depuis des lustres. Révéler l’évidence que la bêtise et l’ignorance a travesti depuis la même époque.

 

La voix

Je suis la voix qui vous parle dans votre sommeil. Je suis le naufragé sur une île déserte seulement peuplée d’humanoïdes somnolents. Je les entends échanger des propos décousus, insensés, futiles. Ils sont bornés comme un cadastre. Mon regard sonde les âmes et les cœurs. Celles qui se croient belles se foutent le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Ceux qui se croient malins le sont peut-être, mais au sens diabolique du terme. Moi qui les vois comme ils sont au fond d’eux-mêmes, passée la barrière de l’apparence, je frémis d’horreur. Ils sont plus laids que des poux. Répugnants.

Je suis la voix qui chante la libre pratique sur tous les chemins du vaste monde. La voix qui abolit la main basse sur le beau, le bon, le noble et le délicieux. Rendez les merveilles que vous avez confisqué, elles ne vous apporteront aucune satisfaction. Bien mal acquis jamais ne profite.

Je suis la voix qui crie dans le désert. De l’eau! J’ai soif. Y a-t-il une âme courageuse pour donner un coup de main? Donnez-moi une bonne raison de garder une attitude positive.

 

Xavier Séguin

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