Enfants du chaos

 

Quand leur île-continent a été engloutie, nous dit Platon, beaucoup d’Atlantes ont disparus. Mais tous n’ont pas péri dans le déluge. Des initiés, chamanes ou guérisseurs, tous voyants, avaient prévu le coup de longue date. En cette attente d’un cataclysme inéluctable, ils ont préparé des refuges sur les plus hautes montagnes; à l’abri des vagues démesurées.

 

Tel Noé, Deucalion, Manou, Yima ou Atrahasis, ils ont trouvé refuge dans deux colonies principales, toutes deux situées au-dessus du plus haut niveau des flots dévastateurs. L’une des colonies, juchée sur les montagnes de l’actuel Kurdistan, était la gardienne de la magie. Composée de mages et de chamanes appartenant au Clan du Serpent, elle donna naissance à des civilisations brillantes qui rayonnèrent sur l’orient. Depuis lors, la tradition chamanique d’Asie est un conservatoire de nos antiques pouvoirs.

La seconde colonie, de l’autre côté de l’Atlantique, a regroupé les savants et les techniciens atlantes dans la cordillère des Andes, sur l’altiplano bolivien et péruvien. Eux aussi ont été appelé des Serpents. Anticipant largement le cataclysme qu’ils avaient prévu, les Atlantes y avaient édifié des villes mégalithiques qu’on peut encore admirer, les Cités des Cimes. Bâties en altitude, d’une solidité à toute épreuve, ces citadelles-forteresses ont bien résisté aux séismes et aux tsunamis. Ils y avaient stockés de quoi survivre au cataclysme.

Et aussi de quoi redémarrer une civilisation. C’est le sens caché du mythe de l’arche : une banque de graines, de gènes et d’embryons. Les anciens dieux atlantes avaient prévu le déluge et s’y étaient préparés. La Bible ne nous dit-elle pas que Yahveh a prévenu Noé afin qu’il ait le temps de se construire une arche ? Or, comme par hasard, la tradition aztèque nous raconte la même histoire avec un Noé d’Amérique et l’épopée sumérienne de Gilgamesh décrit le même épisode : 

Sur le conseil du dieu Enki, Atrahasis embarque dans son arche des couples de son clan et toutes les espèces animales.

 

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Dans de nombreuses versions mythiques du déluge, un dieu prévient un homme de l’inondation à venir. Parce que ce qui allait arriver était prévisible. Les dieux terrafomeurs avaient prévu le déluge parce que ce sont eux qui l’ont causé.

La gigantesque île artificielle a quitté l’océan Atlantique, car c’était un vaisseau-mère. Ce faisant, elle a déplacé une énorme masse d’eau qui a causé un tsunami de 4 km de hauteur. Toutes les côtes de l’océan Atlantique furent dévastées. Si les dieux s’étaient donné le mal de créer les humains, ils tenaient à en sauver quelques-uns des dégâts prévisibles. D’où le dieu qui prévient, archétype que l’on retrouve à tous les âges, dans toutes les circonstances dramatiques, et dans la plupart des mythologies.  

Tous ces mythes nous disent la même chose, des savants avaient prévus le cataclysme, et ils ont voulu sauver leur main d’œuvre en prévenant les meilleurs éléments. On comprendra qu’il y avait alors deux castes distinctes : les hommes primitifs, comme Noé et Gilgamesh, étaient des géants.

Ils servaient de main d’œuvre aux savants, de la même taille ou plus grands encore, comme Viracocha ou Yahveh, que les primitifs appelaient des dieux à cause de leurs pouvoirs immenses et de leur longévité qui les faisaient paraître immortels.

Certes, vue l’ampleur du cataclysme, les survivants ne furent pas nombreux, mais pour les « dieux », qu’importe ? La pénurie de main d’œuvre n’allait pas durer. Leurs plus précieuses connaissances avaient été soigneusement préservées. Les rescapés divins allaient pouvoir repeupler, grâce au matériel génétique qu’ils avaient stocké à cet effet en différents points de la planète. 

C’est ce que nous racontent les multiples mythes de l’arche, avec tous les couples humains et animaux sauvés par les Noés de partout. En fait, les dieux atlantes n’avaient pas besoin de Noé pour préserver l’humanité. Leurs talents de généticiens ont suffi. Sans oublier toutes les souches d’ADN bien au frais dans l’azote liquide. Ils se moquaient bien du déluge, sans doute.

Et puis, qui nous dit qu’ils avaient besoin de sortir de l’eau ? Peut-être y sont-ils restés. Peut-être ont-ils développé une civilisation, à notre insu, dans les grands fonds marins ? Il n’est d’ailleurs pas exclu que l’on puisse un jour retrouver une de leurs caches, et accéder ainsi à des souches génétiques de géants ou de demi-dieux.

 

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Dans l’hypothèse des dieux astronautes, l’Atlantide n’a pas été détruite. Si elle a bien disparue « en l’espace d’une nuit, » comme le dit Platon, c’est qu’elle s’est envolée. L’Atlantide était une vaste île artificielle, circulaire, sous un dôme de cristal. Elle a reprit son vol quand la situation océanique s’est révélée ingérable. Le vaisseau spatial d’Atlas s’est posé sur l’océan, puis il a décollé pour rejoindre l’espace au calme. 

Ou bien l’Atlantide était  une île flottante et submersible, elle s’est enfoncé dans les flots furieux pour se poser sur le fond marin, au calme. L’île de Poséidon est devenue un dôme submergé. Sans doute y est-elle encore… Auquel cas le prophète Edgar Cayce a raison de dire qu’elle peut réémerger. Même s’il s’est trompé sur la date, ccomme tous les voyants. La datation est toujours un problème insurmontable.

La fameuse crypte scientifique sous le sphinx de Gizeh doit receler des merveilles. Mon petit doigt me dit que nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Des années durant, Zahi Hawass a fait la pluie et le beau temps sur les antiquités égyptiennes, au grand dam des chercheurs sérieux.  Jamais il n’a daigné soulever un coin du voile d’Isis. Maintenant que la place Tahrir l’a jeté dehors, on peut espérer qu’un peu d’air frais circule à nouveau dans les mastabas. Va-t-on approcher enfin les secrets du plateau de Gizeh que Hawass a fait entourer d’un mur de la honte, soi-disant pour préserver les pyramides et le sphinx. Ou pour mieux contrôler les égyptologues ? 

Mais revenons à nos Atlantes épargnés par le cataclysme : ils n’ont pas eu de mal à trouver refuge… chez eux. 

Leur immense empire s’étendait, vers l’est, du golfe du Mexique à l’Océan Pacifique, de la Californie à la Patagonie et à l’Antarctique, alors partiellement dégagé des glaces ; et vers l’ouest, ils avaient colonisé la Méditerranée, les côtes d’Afrique Occidentale et d’Europe jusqu’à la mer Baltique, la mer Noire, et la mer Caspienne.

Pathé Diagne soutient même la thèse, très crédible, d’une Amérique précolombienne colonisée par les Noirs d’Afrique. La population atlante était constituée de plusieurs races : la race noire, de type négroïde ; la race rouge, tels les Indiens actuels ; et la race blanche de type nordique : Goths, Celtes, Scandinaves. A la suite du cataclysme, les réfugiés des deux races gagnèrent l’Amérique, toute proche. Les Noirs s’y sont installés, ce sont les Tezcatlipocah

 

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Les Blancs ont finit par quitter l’Amérique ; en Europe, ils ont créé la Deuxième Atlantide, l’Empire d’Occident que Tolkien appelle la Terre du Milieu.

Ce puissant empire eut pour première capitale Ys en Bretagne, la ville d’Isis, engloutie par l’inexorable montée des eaux. Deuxième capitale, Nazado toujours en Bretagne, fut engloutie à son tour. Idem pour la troisième capitale, Edin, sur le Dogger Banks, un plateau submergé par la mer du Nord. D’autres capitales résistent encore à la montée des eaux comme Amsterdam, avec son plan qui reproduit celui de Poséidopolis décrite par Platon ; Paris, éthymologiquement Par Ys ou Par Isis, c’est à dire « pareille à Ys » ou encore « pareille à Isis » ; et enfin Edin-burg, qui signifie littéralement le fort d’Eden, et qui est encore la capitale de l’Ecosse.

Edgar Cayce déclare que la première Atlantide eut trois destructions : la première eut lieu en 50.722 av JC. L’axe des pôles fut changé vers -50.000. L’Atlantide devint plusieurs îles. La deuxième destruction, en -28.000, fut causé par de mauvais réglages énergétiques ainsi qu’une terrible guerre menée par deux prêtres-rois – les fils de Bélial contre les fidèles d’Aedon. L’océan a englouti la plupart des îles d’Atlantide, sauf Poséidéa, Aryan et Og. La troisième destruction, en -10.500, submergea les trois dernières îles

Donnelly écrit que l’Espagne, le Portugal et les îles Canaries étaient des lieux d’asile tout trouvés pour les réfugiés de l’Atlantide engloutie. Il compare aussi les noms de certaines villes et localités d’Asie Mineure avec ceux de villages d’Amérique Centrale, déjà nommés avant l’arrivée des premiers conquistadors. Ses recherches linguistiques ont été reprises, et embellies avec imagination, sinon avec rigueur, par Anton Parks. Mais elles sont largement obsolètes depuis la publication des travaux de Pathé Diagne

Une première émigration, décrite par Platon, eut lieu vers les Pyrénées et beaucoup plus tard vers l’Egypte.

Les Atlantes s’installèrent dans les Pyrénées françaises : Ariège, Aude, et Pyrénées Orientales. L’héritage atlante, selon Donnelly, expliquerait pourquoi les Basques (ou les Gascons) diffèrent de leurs voisins, par la langue et l’aspect physique. «Le basque est l’unique langue non aryenne de l’Europe occidentale». De même, les indigènes des île Canaries ne ressemblent à aucun groupe ou tribu africains.

 

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Ils pratiquent la momification de leurs morts. Paul Schliemann, le petit-fils du découvreur de Troie, écrivait : « L’analogie entre les civilisations maya et égyptienne est si grande qu’on ne peut la considérer comme fortuite. Il n’existe pas de hasard de ce genre. La seule explication est que, conformément à la légende, il y eut autrefois un grand continent établissant un lien entre ce que nous appelons l’ancien et le nouveau monde. C’était l’Atlantide, d’où partirent des colonies, vers l’Egypte et l’Amérique centrale. » (source)20 oct 1912 (The New York American)

Dans « Vingt mille lieues sous les mers » Jules Verne retrouve l’Atlantide avec le capitaine Nemo et son célèbre Nautilus. Fiction ? Peut-être, mais quand on sait que la plupart de ses romans sont devenus des faits, on penche plutôt pour quelque emprunt aux annales akashiques…

 

Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison.
Coluche