En matière de points vibrants, Chartres est le top, oh que oui, avec dit-on le Potala à Lhassa au Tibet, mais ça c’était avant l’invasion chinoise. Le point le plus fort de Chartres, c’est la colline des Carnutes, où s’élève la cathédrale.

Dans la cathédrale, il y a deux vierges noires, dont Notre Dame sous Terre, qui vibre de façon folle. Mais le top du top, c’est le labyrinthe qui orne le dallage de la nef, et dans ce labyrinthe, le point central qu’on appelle son oeil. Certes il y a des points puissants dans chaque province tout autour de la terre.

Dans toutes les religions, les moines ont eu la sagesse de bâtir leurs couvents dans des lieux au taux vibratoire supérieur à 10.000 bovis. Ce qui prouve deux choses : les moines d’antan savaient évaluer la puissance d’un lieu.

Ils s’installaient là où les énergies bénéfiques de la terre les gardaient en bonne santé, première condition d’une élévation spirituelle. Et ça prouve aussi que les moines aimaient ce qui est bon, d’où l’archétype du gros moine gourmand. La vraie gourmandise des moines, ce n’est ni la bonne chère, ni le péché de chair :

C’est l’extase sacrée.
Ils se sont fait construire des endroits pour ça.

S’ils se régalent d’énergie subtile, ils ne sont pas assez gloutons pour se risquer sur des sites trop puissants. Au dessus de 15.000 bovis, on trouve en effet les lieux exceptionnels, les chakras de la Terre où la charge cosmotellurique devient trop forte. Nul n’y habite, à de rares exceptions : le cercle de menhirs d’Avebury, ou Folle-Pensée en Brocéliande. Des lieux bénis des dieux…

Dans le Henge d’Avebury, il y a un hameau, avec une librairie fameuse, et même un pub-hôtel. Passer une nuit dans un tel taux vibratoire semble une gageure.

Pourtant, quand la Terre ortho-axée connaissait un taux vibratoire beaucoup plus puissant qu’aujourd’hui, nous le supportions plutôt bien : c’était le paradis terrestre. L’homme y vivait beaucoup plus longtemps, il y était beaucoup plus grand, par la taille et par les pouvoirs

Sous une pluie d’énergie cosmo-tellurique d’une force de Troll, nous vivions en l’eden d’un éternel printemps, au paradis des chasseurs-cueilleurs, avant la Chute, avant le bagne des forçats agricoles. Comment les bâtisseurs médiévaux eurent-ils accès à ce savoir oublié depuis des millénaires ?

Leur intime connaissance du vril fait des compagnons bâtisseurs les héritiers mystérieux d’une très antique tradition, celle des bâtisseurs sacrés d’avant le déluge, les premiers à avoir travaillé cette énergie précieuse, le vril.

Après la fin de l’Ordre du Temple qui protégeait les compagnons maçons, une partie de leur savoir sacré a été recueilli par un ordre laïc, les Francs-Maçons.

De leur côté, les compagnons imagiers des cathédrales n’ont rien à envier aux bâtisseurs : ils nous ont transmis un secret sans prix, le fameux Tarot de Marseille ou Tarot initiatique.

Même sans labyrinthe, l’étude des points vibrants est une science très antique. Les anciens Egyptiens avaient découvert que les chats sont attirés par les points négatifs, ceux qui vibrent le plus bas sur l’échelle de Bovis. Nous sommes donc complémentaires.

Les architectes faisaient ainsi de la géobiologie empirique en observant, dans une pièce, les endroits préférés des chats… pour les éviter !! Le chien, lui, recherche les points positifs : nous sommes concurrents.  Ceux qui se réjouissent d’attirer les chats devraient se préoccuper de leur taux vibratoire

On s’est longtemps servi du chat pour transmuter les énergies négatives. De nos jours, bien des gens s’en servent pour transmuter leur chagrin, ce qui est une autre façon de dire pour égayer un peu leur solitude.

Solitaire, le chat s’accommode bien d’un ou d’une solitaire. Indépendant, parfois hautain, il n’adoptera jamais une attitude ou un comportement servile. Le chat n’est pas domestique, comme le chien. Le chat est familier, comme le rouge-gorge ou la mésange. Dans son cœur, il reste sauvage… tant qu’on ne le castre pas pour en faire un matou.

On utilise un autre aspect de la négativité des chats : leur fourrure. Elle émet des ions négatifs – qui contrairement à leur nom nous sont très bénéfiques. C’est pourquoi la peau de chat fut longtemps utilisée en soins magnétiques des rhumatismes et douleurs articulaires…

Mais le plus grand pouvoir des chats est dans leurs yeux : les voyants s’en servent pour voir des images du passé ou du futur. Les chats sont télépathes, nyctalopes, et souvent mythomanes… C’est pour ça qu’on les aime.

Le labyrinthe, à l’origine, c’est celui de Dédale et de son fils Icare, mais c’est encore celui du Minotaure en Crète, un ogre à tête de taureau, grand dévorateur de jeunes filles, qui fut défait par le héros Thésée.

Pour bien des gens, dans ce coin du monde, le labyrinthe c’est celui de Chartres. On n’oublie pas de sitôt son premier séjour au bout du chemin de Compostelle. Quand on se tient enfin, pieds nus, au centre de l’œil. Incapable de vous raconter ma première rencontre, trop lointaine, avec cet œil ravageur, je laisse la parole à Anatole :

Approchez une nouvelle fois de la cathédrale de Chartres. Avant même d’y pénétrer, vous apprendrez un détail que seul un amoureux de son histoire peut vous dévoiler : en entrant par la porte de droite, vous passez sous un diablotin si ricanant qu’il vous dissuaderait presque de poursuivre. Une heure plus tard, quand, apaisé, vous sortirez par l’autre côté, c’est un jumeau endormi qui vous accompagnera. L’un des mystères de Chartres qui en recèle bien d’autres. Avancez dans la nef. Choisissez un siège, dénudez vos pieds, placez-vous debout sur l’œil du labyrinthe, le dos tourné au chœur.

Alors portez votre regard vers l’immense rosace. En quelques secondes, celle-ci s’anime, se déforme, éclate en tous sens. Une sensation étrange pénètre votre corps. Soudain, vous avez le sentiment d’une chute en arrière. Une voix vous chuchotte « retire-toi ». La séquence aura duré à peine une minute. Mon guide, à part ces deux mots, ne m’a rien révélé de ce qui m’attendait. L’autre « novice » connaîtra les mêmes sensations. Mais ce n’est pas fini. 

Aussitôt sortis, nous constatons que nos portables, chargés le matin même, sont devenus inutilisables, batteries à plat. Comment expliquer un tel phénomène ?

Hélas, Chartres ne se livre pas au premier venu. (source)

 

Xavier Séguin

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Xavier Séguin

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