D’aucuns diront que j’ai le vieux Platon dans ma ligne de mire. C’est pas faux.dirait Perceval. J’ai déjà eu l’occasion de critiquer son mythe de la caverne, qui selon moi relève d’un incompris. Le logos et le ciel des intelligibles sont d’autres méprises du vieux sage grec.
Des méprises lourdes de conséquences. Aussi lourdes que les heures passées à écouter de vieux tapés tout secs énumérer des litanies de louanges sur ces imbécillités auxquelles eux-mêmes ne pigeaient que dalle. Parce qu’il n’y a rien à becqueter là-dedans, parole de philosophe. Tout ce qu’on vous a raconté à ce propos est frappé au coin du délire. Tout se passe comme si le vénéré Platon avait reçu un enseignement très ancien, très technique, auquel il n’aurait rien bité. Faute de contexte, sans doute. Et les philosophes de s’extasier à travers les siècles. Pour eux, moins c’est clair, plus c’est philosophique. Je ne serai jamais reconnu par mes pairs…
Platon distingue deux mondes, le monde sensible dans lequel nous vivons, et le monde des idées pures, fixées pour l’éternité dans un ciel parfait, immuable et inaccessible aux humains. Il nomme ce dernier le ciel des intelligibles. Le lien entre ces deux plans est conceptuel, et non réel. Autrement dit, tout être réel est la représentation d’une idée, et cette idée reste pure et parfaite quelque soit la diversité de la représentation. Par exemple, aucun homme ne se ressemble en apparence mais chacun est un homme. Ce point commun est une idée de l’homme, universelle, au-delà du genre et des autres particularités. Cette idée générale est retranscrite dans le monde sensible, mais la retranscription n’est pas fidèle à la source, selon Platon. Elle s’est diversifiée en se multipliant; sa forme pure originelle s’est corrompue. Pour Platon, la vie terrestre détourne le regard de l’homme du ciel des idées où chaque parcelle du monde, chaque événement, chaque sentiment trouve son principe immuable. Ouf ! Tout ça est incroyablement compliqué et totalement inutile, c’est donc bien de la philo !
Maintenant si on ajoute le contexte qui manquait à Platon, on y gagne une vraie compréhension de son charabia. Le monde des idées pures, modèles et archétypes de leurs pâles reflets terrestres, pourrait devenir tout autre chose… Des visiteurs des étoiles sont venus ici-bas à plusieurs reprises. Ils avaient pour tâche de terraformer cette planète sauvage, de la rendre habitable et propice au développement d’une espèce supérieure, la nôtre. Notre humanité, la cinquième, fut créée et éduquée par ces visiteurs qui détenaient une science et une technologie beaucoup plus avancée que la nôtre l’est actuellement.
Platon a étudié en Egypte et sans doute aussi dans les universités druidiques de Gaule celtique, réputées pour la qualité de leur enseignement. Mais faute du contexte ci-dessus, il n’y a pas compris grand’chose, et pour suppléer ce manque de cohérence, le philosophe grec a développé tout un système mental vide de sens. Cet édifice conceptuel a servi de base à une philosophie pseudo-rationnelle qui s’est perdue dans les méandres mouvants de l’absurde et du non-sens. Les druides lui avaient décrit un passé technologique et surhumain, il en a fait de la bouillie pour le chat de Schrodinger. Hélas, trois fois hélas, ses absurdités sont encore enseignées partout dans le monde, et pour longtemps, je le crains. On croit rêver. Combien de temps faudra-t-il pour que les philosophes s’éveillent ?
Faute d’avoir compris la grandeur du passé humain, faute de se représenter les merveilles technologiques déployées par ceux qu’il appelait les dieux, Platon s’est fourvoyé, toute la sagesse humaine lui a emboîté le pas, et l’histoire du monde s’en est trouvée amputée du meilleur. Ses intelligibles sont plutôt inintelligibles, non ? Voyons ça de plus près. Quand Platon distingue deux mondes, il a bien retenu ce que les druides lui ont dit. Il y a bien notre monde, cette planète terre, et le monde des dieux, sur une autre planète, Nibiru ou Hyperborée. Sur la planète des dieux, il y avait des banques génétiques pour les plantes, les animaux et tous les êtres vivants. Voilà ce que les druides ont essayé de transmettre au jeune Platon. Le monde des idées pures, c’est une banque génétique. A l’aide de ces gènes, Enki ou Prométhée, les généticiens divins, ont créé tous les formes de vie que nous connaissons. Ou plutôt ils ont donné le coup d’envoi, et les lois universelles de l’évolution mises en œuvre dans l’ADN ont fait la suite du travail. C’était néanmoins un ouvrage colossal. Enki et Prométhée n’étaient pas seuls. A bord du vaisseau mère Hyperborée vivaient des dizaines de milliers de dieux, assistés par des millions d’anges, leur main d’œuvre spécialisée.
Quand Platon pense que derrière tout être réel il y a un modèle divin qu’il prend pour une idée pure et parfaite, il essaye de se rappeler cette histoire de banque génétique des dieux d’avant. Il patauge, le malheureux, il pédale dans le couscous, mais peut-on lui en vouloir ? L’état des connaissances à son époque rendait impossible toute compréhension de la génétique. Il n’en est plus de même aujourd’hui. Ce reproche qu’on ne peut faire à Platon s’appliquerait aussi aux rédacteurs de la Bible, aux traducteurs du Mahabharata et du Ramayana, et en général à tous les textes anciens qui ont exposés des faits bien antérieurs en n’y comprenant pas grand’chose. A présent que le contexte est restitué, et que nous avons une technologie développée, il est possible de rétablir la vérité sur ces faits de la très haute antiquité et sur les exploits des dieux d’avant. Certes ils n’étaient pas des dieux au sens actuel du terme, mais ils ont tout de même fait du bon boulot, pas vrai ?
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