« Le Siège de Lakish, qui se déroula en -701, opposa l’armée assyrienne commandée par Sénachérib au royaume de Juda. La victoire fut assyrienne et les habitants de Lakish massacrés ou déportés.

Cette victoire fut gravée dans un bas-relief qui ornait les murs du palais de Sénachérib à Ninive. Ces bas-reliefs sont aujourd’hui exposés au British Museum à Londres. » (source) Et surtout, ces bas-reliefs nous apportent des preuves à foison.

Le royaume de Judée, alors vassal de l’empire assyrien, a refusé de payer l’impôt et manifeste des velléités d’indépendance. La réaction de l’Assyrie ne se fait pas attendre et son armée encercle la ville judéenne de Lakish.

Cette bataille est passionnante à plus d’un titre. D’abord, elle met en scène le roi assyrien Sénachérib, un encyclopédiste. Il apparaît ici en chef de guerre, mais il fut sans doute le roi le plus instruit de son époque. Il a fait rassembler des milliers d’inscriptions antiques, de façon à constituer une recension du savoir et du passé du monde, véritable encyclopédie de l’âge où les dieux marchaient parmi les hommes.

« Arrivés devant la cité, les assaillants proposèrent la capitulation de ses habitants promettant l’indulgence. Les Judéens refusèrent, l’armée assyrienne commença par encercler la ville. Cependant les Assyriens étaient plus enclins à prendre les villes d’assaut que d’attendre pendant des mois en bas des murailles. Les archers protégés par des boucliers de grandes tailles s’avancèrent vers les murs, et visèrent les défenseurs sur leurs remparts. Ce qui permit aux engins de sièges de s’avancer.

D’après les bas-reliefs, ceux-ci étaient fait d’un ou deux béliers surmontés d’une tour de bois tenue par des archers, le tout sur quatre roues avançant sur une rampe d’assaut (découverte en 1970 par David Ussishkin) faite de terre et recouverte de dalles de pierre. L’engin était protégé des flèches enflammées par des peaux de bêtes humidifiées. Au même moment un autre assaut était donné par l’infanterie munie d’échelles soutenue par d’autres archers et des frondeurs. »  (source)

Si les archers avaient des boucliers de grande taille, c’est pour mieux se protéger, bien sûr. Mais peut-être aussi parce que lesdits archers étaient de grande taille eux-mêmes.

 

 

On constate sur ce bas-relief qu’il y a des guerriers de tailles bien différentes. Au moins trois formats, si j’ose dire. Les petits formats pourraient bien être des enfants. Ils sont vêtus et armés comme des guerriers, ce qui n’exclut rien, car les enfants se sont toujours battus au cours des guerres antiques — ou modernes, pour les barbares. Les enfants se battent à pied, et en première ligne. Chair à canon, leur vocation est de protéger les soldats expérimentés qui marchent derrière. D’où le nom d’infanterie, l’armée des enfants.

Si l’on excepte l’infanterie, le relief nous montre une taille adulte, les moyens formats, et une taille double adulte, les grands formats. On ne peut invoquer les règles de la perspective moderne, qui fait représenter plus petits les personnages plus lointains, car ces règles n’étaient pas encore inventées à cette lointaine époque.

L’explication retenue par les spécialistes consiste à dire que les grands sont les puissants, et les plus petits, leurs serviteurs. La taille des personnages indiquerait leur importance, leur statut social. C’est tiré par les cheveux, sans doute pour faire grandir plus vite. Selon moi, il convient de prendre ces images pour ce qu’elles sont, des représentations réalistes de ce qui s’est vraiment passé. Cette image représente bel et bien des géants marchant parmi les hommes.

Les moyens formats, des guerriers assyriens reconnaissables à leur casque en ogive, tiennent deux géants par les pieds. Les géants semblent voler, ou plutôt prendre leur envol. Ils n’en sont empêchés que par les poignes solides qui leur enserrent les chevilles. Comment font-ils pour voler ? Ils ont les bras écartés, mais n’ont pas d’ailes, ni d’appareil d’aucune sorte. Maîtrisaient-ils la gravité ? En tout cas, leur existence est attestée par le Mazdéïsme, très antique religion du dieu Ahura-Mazda, qu’on devrait écrire Ahu Ram Ase Da, un dieu Ase qui portait le titre de Ram, le Bélier d’Hyperborée, à la tête d’une armée de géants volants.

Les universitaires de la ligne dominante ont cherché une autre interprétation à cette curieuse scène. La voici : les soldats assyriens sont en train d’écorcher vif deux captifs hébreux. Stupeur incrédule. Il faut vraiment beaucoup d’imagination pour y voir ça. Et bien peu d’observation !!

Il est vrai que les géants volants sont nus, mais visiblement pas écorchés. Sinon, les soldats tireraient leur peau, au lieu de leur serrer les chevilles. 

 

 

Les géants volants ne sont pas les seuls sur ce relief. On remarque aussi un géant debout, entouré par l’infanterie. Ce géant-là ne vole pas, il porte une grosse pierre taillée. Il faut y voir une de ces pierres avec lesquelles les Assyriens dallaient la voie d’accès pour leurs béliers.

Moi j’y vois aussi la preuve que les géants d’avant ont servi de porteurs en maintes occasions, notamment pour les énormes pierres dites cyclopéennes. La tradition affirme que des géants les ont portées, et ce relief nous en donne confirmation visuelle. Du coup la construction des pyramides d’Egypte ou des murailles de Cuzco trouverait une explication de bon sens.

A propos du bélier qui semble d’usage courant chez les Assyriens, c’est une éclatante confirmation d’une vision que j’avais eue sur le cheval de Troie. Homère n’était qu’un aède, une sorte de comique troupier qui faisait du stand-up dans les bistrots. Amuseur du bas peuple, Homère s’est inspiré, pour écrire son Odyssée et son Illiade, d’une histoire sainte. Celle du dieu Ram, comment il a conquis le monde méditerranéen, l’orient et toute l’Asie.

Homère a tout dénaturé, moqué le dieu Mars, bafoué les milliers de morts, avec un manque total de respect comme de délicatesse. Par dérision, il a inventé la farce d’un grand cheval de bois, où se cachaient les guerriers grecs, et que ces imbéciles de Troyens auraient imprudemment entré dans leur ville fortifiée.

Je n’ai jamais cru à cette bouffonnerie, et j’avais bien raison. Ne cherchez pas de cheval géant. Il s’agit en fait d’un madrier énorme que les troupes de Ram lançaient sur les portes des villes ou sur les murailles pour les défoncer. Ce madrier, appartenant à Ram, était naturellement décoré d’une tête de bélier. D’où le nom qui lui est resté.

Bélier, cheval, Homère s’est amusé, mais la version originale ne prêtait pas à rire, d’où le courroux du grand Héraclite, qui réclamait le fouet pour Homère.

Grâce à ces béliers montés sur des tours mobiles, et poussés sur des voies dallées construites pour l’occasion, et aussi grâce à leurs géants volants, les Assyriens sont entrés dans la ville. Ils ont massacrés les hommes, déportés les enfants et les femmes. 

Sept siècles plus tôt, le pharaon Touthmosis 1er avait pris la forteresse de Massada, mais il s’était gardé de massacrer les hommes. Les Egyptiens ont déporté tout le peuple hébreu, en esclavage, jusqu’à ce que Moïse brise leurs chaînes.

 

Xavier Séguin

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