La ville antique de Baalbek dans l’actuel Liban mérite notre attention à plus d’un titre. Deux énormes blocs pesant des centaines de tonnes, soigneusement taillés, ont émerveillé des générations de visiteurs depuis la plus haute antiquité. Un troisième monolithe gigantesque a été découvert début 2015 sur le site archéologique de Baalbek Héliopolis, au Liban. Héliopolis, en Grec ancien, signifie la Cité du Soleil. Ce Soleil ne désigne pas notre étoile, mais une autre, artificielle celle-ci, et beaucoup plus proche de la Terre.

 

Par qui ces blocs ont-ils été taillés ?  

On recense à Héliopolis la plus importante concentration mondiale de monolithes géants, ainsi que le père des pierres de taille, un bloc de 21,50 m de long, 4 m de large et 4,20 m de haut. Connue sous le nom de Hajar al-Hibla ou Pierre de la femme enceinte, son poids est estimé à 1.000 tonnes, c’est la plus lourde pierre travaillée du monde. (voir image ci-dessus)

Malgré l’incroyable prouesse de leur taille, transport et assemblage, l’origine et l’utilité de ces blocs reste inconnue et étrangement peu étudiée. On sait juste que les Phéniciens célébraient le culte de Baal Haddad, leur équivalent de Jupiter — Baalbek signifie d’ailleurs « le temple de Baal« . Bien qu’attribué aux Phéniciens, l’impressionnant tellfondations sur lequel est bâti le site romain reste une énigme, due à la taille des pierres et à leur assemblage parfait.

Sur une fondation constituée de ces blocs démesurés, les Romains ont bâti un temple en l’honneur de Jupiter. Ils voulaient ainsi romaniser un antique temple de Baal. Mais ce temple de Baal était déjà la réutilisation d’un lieu qui n’avait rien d’un temple, et tout d’un spot technique, comme nous l’allons voir. 

De quand date cette construction ?

La plupart des pierres du tellfondations pèsent plusieurs centaines de tonnes. Trois d’entre-elles, le Trilithon, atteignent même le poids vertigineux de 800 tonnes !! Imaginez des blocs de 19m de long sur 4m de côté – soit 2 bus mis bout à bout. L’obélisque de la Concorde, rapporté à Paris par Napoléon, bien que mesurant 23 m de haut, est beaucoup plus fin et ne pèse que 230 tonnes. 

L’accumulation de pierres aux dimensions si démesurées est unique au monde. Il fallait une très sérieuse raison pour utiliser des blocs aussi lourds. Une raison vitale. La datation au carbone 14 étant inefficace sur la pierre taillée (la taille ne correspond à aucune transformation fixant les atomes de carbone), et ces blocs ne comportant aucune inscription, il nous est impossible de savoir à quelle époque ils remontent. 

Une chose est sure, ils étaient déjà présent lorsque les Romains entreprirent la construction du temple de Zeus, et très certainement lorsque les Phéniciens célébraient Baal en son temple. Selon moi, les premières constructions sont antérieures au 3e millénaire AEC.Oui, elles datent de 2700 avant notre ère. (note de 2021)

 

La véritable origine de Baalbek 

Me fondant sur mes recherches légendaires et religieuses, me fondant aussi sur l’enseignement traditionnel et mes visites réitérées aux annales akashiques, et vérifiant ces données à l’aide des intuitions fulgurantes de R.A. Boulay, entre autres auteurs visionnaires, voici ce que j’ai compris de l’histoire de Baalbek.

Le lieu a été choisi et le cité bâtie en cette terre bénie qui ne s’appelait pas encore le Liban, mais Dilmun, comme le prouve Boulay plus loin dans cet article. Jadis, en terre de Dilmun, les dieux venus des étoiles avaient construit un astroport pour desservir leur immense vaisseau-mère en orbite stationnaire au-dessus du pôle nord, nommé Nibiru par les Sumériens, et Hyperborée par les Celtes. 

En terre de Dilmun, entre la côte méditerranéenne et l’immense forêt de cèdres plantée par Enki, s’élevait l’astroport des dieux. 

 

 

L’épopée de Gilgamesh nous raconte comment Gilgamesh  et son ami Enkiddu se rendirent dans la forêt de cèdres plantés par Enki lui-même. Et là, Gilgamesh gagne le séjour des dieux, dans le ciel. Il s’agit du vaisseau-mère des Anounna, qui porte plus d’un nom : Hyperborée car il est amarré au dessus du pôle nord. D’autres l’appellent Nibiru ou Hercolobus car il ressemble à une planète vagabonde. A vrai dire, ses noms sont innombrables, car bien des peuples et bien des temps l’ont connu. Venise Céleste, Thulé, Aeria l’île volante, Jardin des Hespérides, Jardin d’Eden ou d’Adam car il y règne un climat clément toute l’année sous une bulle tropicale où des fruits inconnus poussent à profusion.  

L’épopée de Adapa, par bien des aspects, raconte la même histoire et conforte la position éminente de Baalbek pour les dieux d’avant.

 

Dilmun, terre bénie

Où est cette terre de Dilmun ? Le texte est formel, pourtant, à part R. A. Boulay, aucun chercheur semble n’y avoir pris garde : « Au Moyen-Orient, il n’y a qu’une terre des cèdres digne de ce nom. Dans les temps anciens, elle couvrait tout le Liban aussi bien qu’une partie de la Syrie.

En fait, l’Epopée de Gilgamesh l’évoque comme « la forêt longue de dix mille lieues. » Lorsque son gardien Humbaba rugit, « cela secoue la terre de Saria et du Liban. » En dépit de ces références spécifiques à la terre du Liban, les érudits l’ignorèrent. »  

A Baalbek, les dieux avaient fait construire par leurs anges – des géants assujettis à leur service – une colossale plate-forme qu’on peut encore observer de nos jours : c’est le soubassement d’un temple romain dédié à Jupiter / Zeus.

Pour marquer leur domination politique et religieuse, les Romains ont élevé sur ce temple supposé un nouveau temple au principal dieu romain, le grand Zeus / Jupiter. » (source)R.A. Boulay, Le passé reptilien de l’humanité

 

 

De tous temps les humains ont réutilisé des fondations anciennes pour y bâtir leurs temples. A l’époque romaine, le souvenir des dieux volants et de leur base terrestre avait disparu des mémoires, les Romains ne se sont pas posé de question : cette solide esplanade a été confondue avec un lieu sacré. Déjà ! Vraiment c’est une obsession chez les archéologues. Religions, croyances, superstitions, ignorance… Comme si tous les anciens étaient des crétins naïfs. Comme si tous les peuples antiques n’avaient bâti que des temples.

Ce comportement à l’égard de nos initiateurs est caractéristique. Dès que nous avons commencé à les oublier, leurs actes et leurs hauts faits se sont désincarnés. Notre naïveté en a fait des dieux, leurs astroports sont devenus des esplanades sacrées, et nous prenons les plans de leur moteur polymétallique pour le symbole du yin-yang. Le symbolisme consomme la disparition de la connaissance. Tout comme les différentes machines et gadgets automatiques nous volent insidieusement nos pouvoirs secrets. Renonce à ton phone, tu retrouveras la merveilleuse transmission de pensée. Renonce aux symboles, tu retrouveras ton troisième œil. 

 

Xavier Séguin

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