Magnétisme

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La médecine magnétique ne date pas d’hier. Elle puise ses lointaines origines dans la médecine hyperboréenne, utilisée pendant des millénaires en Chine, Japon, Egypte, Balkans, Europe occidentale pré-celtique et dans les deux Amériques.

La liste n’est pas exhaustive. Il semble que la Grèce, à la suite d’Esculape, ait aussi pratiqué cette médecine qui repose sur l’utilisation du fluide animal, autrement dit le vril, ou énergie subtile.

Cette médecine fluidique vient du druide Ramos, élevé sur Hyperborée, puis en terre celtique. Il s’est rendu célèbre en guérissant le peuple occidental d’une terrible maladie du système respiratoire. On lui attribue la découverte des pouvoirs thérapeutiques du gui de chêne, qui n’est pas étranger au bon fonctionnement du vril.

Comme on le sait si on a lu la Saga d’Eden, Ram a parcouru le monde. Pendant 40 ans, accumulant les conquêtes, il entasse sur sa tête les couronnes et sur ses épaules la charge des empires : Egypte, Europe orientale, Moyen Orient, Inde, Tibet, Chine, Japon, Amériques…

On l’a connu sous de nombreux noms, selon les pays et les époques de sa vie. Ramos est aussi Horus-Ra, Ram, Rama, Mithra, Dyonisos, Mars, Lama, Lam, Vi-Ra-Cocha, et sans doute aussi Yahveh avec son fils Ab Ram. Notons que Ramos pourrait bien avoir été connu en Grèce pré-socratique sous le nom d’Asklépios, c’est à dire Esculape. Sa médecine ne serait donc pas d’origine grecque, mais hyperboréenne, comme celle de Ramos.

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Le grand Rama fut un conquérant unique dans l’histoire de notre humanité, la cinquième. Il gagnait par les armes et par le charme. Ainsi que par les charmes, préparés avec des plantes, comme le gui. Ce demi-dieu fut un diable d’homme qui a presque réussi, il y a quatre millénaires, la mondialisation dont on nous rebat si fort les oreilles.

Son empire mondial date de l’ère du Bélier, et il a duré mille ans, entre 2000 et 1000 AEC. Quand Rama disparut dans les montagnes du Tibet, l’empire planétaire s’est disloqué, et d’autres conquérants comme Alexandre le Grand, Hannibal ou Jules César ont tout fait pour le reconstituer.

L’histoire bégaie à force de se répéter, et ne laisse pas la moindre place au hasard, qui comme on sait n’a jamais existé. Elle semble obéir à un plan supérieur tracé de longue date.

Quoi qu’il en soit, le glorieux Rama possédait un magnétisme peu commun, qui a fait de lui un séducteur hors catégorie. On lui a connu plusieurs centaines d’épouses, des hétaïres et des concubines innombrables qu’il traitait toutes avec la même courtoisie et délicatesse, manières bien dignes du Prince Charmant tel qu’on l’a surnommé.

quatre-barres-ricard-bofill-200poLes guérisons innombrables dont il s’est fait l’auteur sont une autre expression de son exceptionnel magnétisme. On comprend pourquoi la médecine magnétique qu’il a pratiqué s’est trouvée ainsi répandue sur toute la planète, comme de nombreuses institutions ramaïques, tels la quadripartition fonctionnelle, le Lamaïsme ou Bouddhisme, et la langue des origines.

Après avoir connu une glorieuse renaissance au 17e siècle, la médecine magnétique s’est trouvée totalement dévalorisée au siècle des Lumières, qui comme on sait n’a rien de lumineux. 

« La médecine magnétique du 17e siècle présente la santé comme un état d’harmonie entre le microcosme individuel et le macrocosme céleste, contenant des fluides, des aimants et des influences occultes de toutes sortes.

Pour Paracelse, la puissance interne de l’âme peut agir sur autrui : sur son corps, et sur sa volonté. Pour lui, l’imagination est la force magique par excellence, qui représente ce pouvoir d’agir sur autrui. Le médecin anglais Robert Fludd, influencé par Paracelse, pratique la médecine à distance. 

Pour le médecin belge Jan Baptist van Helmont, tout homme est capable d’influencer ses semblables à distance si un accord entre l’opérateur et le patient a été créé et si la sensibilité du patient a été exercée.

Le jésuite allemand Athanasius Kircher considère que le magnétisme intervient comme un principe explicatif de tous les phénomènes naturels. Il explique le magnétisme de l’amour comme une loi fondamentale d’attraction entre les êtres vivants, source des liens érotiques, mais aussi de la guérison par cure magnétique. » (source)

Au siècle suivant, le 18e des Lumières, le médecin autrichien Franz Anton Mesmer publie son Mémoire sur la découverte du magnétisme animal. « Ses thèses principales sont : un fluide physique subtil emplit l’univers, servant d’intermédiaire entre l’homme, la terre et les corps célestes, et entre les hommes eux-mêmes — la maladie résulte d’une mauvaise répartition de ce fluide dans le corps humain et la guérison revient à restaurer cet équilibre perdu — grâce à des techniques, ce fluide est susceptible d’être canalisé, emmagasiné et transmis à d’autres personnes, provoquant des crises chez les malades pour les guérir.

Selon Mesmer, le magnétisme animal est la capacité de tout homme à guérir son prochain grâce à un fluide naturel dont le magnétiseur serait la source, et qu’il diffuserait grâce à des passes, dites passes mesmériennes, sur tout le corps. Bientôt, Paris se divise entre les pro et les anti Mesmer. Pour ces derniers, il n’est qu’un charlatan forcé de fuir Vienne. Les premiers pensent au contraire qu’il a fait une grande découverte. » (source)

Même si, n’en déplaisent à ces messieurs les savants, sa découverte était plutôt une redécouverte…

Finalement, l’histoire a tranché. Les siècles suivants bouderont le magnétisme. Qu’il soit mesmérisme ou hypnose, il sera considéré comme une attraction de foire ou de music-hall, et non comme un objet d’étude pour la science médicale. Quelle bévue !

L’énergie vitale est une évidence que constate aujourd’hui une foule croissante de praticiens. L’efficacité de l’hypnose lui fait gagner du terrain sur l’anesthésie, le traitement des addictions, et d’autres domaines similaires. De nombreux pays classent l’utilisation de l’énergie vitale ou vril humain dans l’attirail thérapeutique officiel, et reconnaissent son efficacité. 

Bien sûr, d’autres pontifes protestent encore. C’est inévitable. Mais les gens en ont ras le bonnet. On ne peut plus se contenter de suivre tel ou tel bonze universitaire qui tonitrue du haut sa chaire, vomissant sa bile sur tous les sujets qu’il ne maîtrise pas. Et qui sont légions !

Tous les rêves sont vrais, le monde réel ne l’est pas, la nuit porte des ailes et nous y planons avec délectation. Tout ce qu’on nous enseigne est biaisé, truqué, gauchi par le manque d’imagination des vieux précepteurs. On dirait que les enseignants sont choisis dans une race spéciale, vieille dès la naissance et conservatrice par naïveté.

Je ne suis ni précepteur, ni toubib. Le magnétisme que je pratique est celui des conteurs, ou mieux : des enchanteurs. Le titre est dur à porter. Les enfants de Merlin, les petits de la Mère l’Oie ont souvent du mal à accepter leurs dons…

J’habite un jardin magique face à la mer bretonne. D’ici j’écris les contes de la Saga. De là je cours les falaises et les dunes, les landes et les garennes en quête des grandes pierres, amies des sources vives et des arbres guérisseurs. Le murmure des ruisseaux, le chant des oiseaux, le rythme du ressac et la douce mélopée des fées bercent ma danse sur le chemin qui a du cœur.

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Qui que tu sois, mes contes sont pour toi. Je te dédie mon voir. Sois en paix dans la guerre, digne dans le dur combat. Que ma joie danse tes jours, que mon chant panse tes plaies. Ainsi guérissent les enchanteurs.

 

Une vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue.
Socrate