Nos pères créateurs

 

Notre planète est dans son premier âge, inhospitalière, sauvage, un chaos pour tout paysage. Des vapeurs mortelles sortent des failles telluriques. Des volcans vomissent des bombes et bavent des laves. La boue partout bouillonne. On ne distingue pas les eaux des terres émergées. Dans leur engin d’exploration, les visiteurs des étoiles ont plané sur la surface des eaux. C’est la phrase même de la Bible honnêtement traduite, et c’est arrivé ainsi.

Il y a plusieurs milliards d’années, une première expédition extraterrestre est arrivée sur la Terre. Les visiteurs ont une apparence conforme à la nôtre. À les voir, on jurerait des êtres humains comme nous… mais en plus grands : ils mesurent 4m.

Super soleil

Ces géants-là sont des professionnels investis d’une mission : terraformer les planètes sauvages. Terraformer, c’est transformer une planète hostile et invivable en un lieu accueillant où les conditions de vie sont celles de la Terre. Issus de la science-fiction, le mot et la chose vont devenir réalités. Mais pas tout de suite. La NASA dit qu’il est impossible de terraformer la planète Mars avec les technologies actuelles. Mais la NASA elle-même ignore quand va surgir le prochain Tesla. Serait-il déjà là ? Bof, ne rêvons pas.

En l’état actuel de nos connaissances et de notre évolution spirituelle, pas de comparaison possible avec nos créateurs. Eux étaient des surhommes issus d’une civilisation ayant des milliards d’années d’expérience, avec leurs spécialistes hautement qualifiés dans des domaines dont nous ignorons tout, à bord d’un vaisseau-mère supérieurement équipé, avec des engins volants, avec des usines avec des stocks de tous les minerais, des centrales d’énergie, des labos génétiques avec des souches de toutes les formes de vie connues par une civilisation d’une ancienneté phénoménale.

Démesuré, le vaisseau fait de l’ombre à la Terre quand il s’approche. Quand il brille, il éclipse la lumière du soleil. Il est si lumineux qu’on oublie complètement l’autre, là-bas, notre pauvre soleil falot et sa lumière crépusculaire. Le grand Soleil du nord crache une autre lumière. Lui, pour éclairer, il éclaire ! Et le petit soleil, comme il l’éclipse ! Il l’enterre si bien que les humains l’ont oublié… Ce n’est pas que le grand vaisseau fasse de l’ombre au soleil, c’est plutôt qu’il lui fait trop de lumière.

Plus de la moitié de la Terre est éclairée jour et nuit, encore que nuit ne veuille plus rien dire. On aime la vie sous les projecteurs, super lumineuse, pleine de gaité, vive, tellement agréable ! Tout étincelle, les couleurs sont plus franches, le ciel plus brillant rend les gens plus riants. Parfois, sans prévenir, sa lumière peut s’éteindre. On dégringole de vingt étages. Retour à la triste alternance des jours et des nuits, le ballet des nuages, la pâle lumière du soleil d’hiver et la froideur obscure des nuits sans le grand luminaire. Peur du noir. Peur du ciel par lequel tout peut arriver, le meilleur comme le pire. Peur de l’arbitraire des dieux. La peur, premier ennemi du guerrier.

 

Dans l’inconscient collectif

Plus grand et plus puissant que la redoutable Étoile Noire de la Guerre des Étoiles, ce vaisseau-mère lui a servi de modèle inconscient. Il est ancré au plus profond de l’inconscient collectif. George Lucas est allé en chercher le souvenir aux annales akashiques.  Swift, Tolkien, Huxley, Jacobs, Barjavel, Kubrick ont fait de même, pour ne citer qu’eux. Les auteurs qui font ça intéressent plus que les autres, c’est indiscutable. Je m’y efforce. L’akasha est mon jardin. Tous les inédits que je vous donne y ont été puisés.

Contrairement à l’Étoile Noire, cette étoile brillante abrite toute une civilisation. Trente millions de personnes, c’est un peuple, un pays. Surtout quand il s’agit de ce genre de personnes. Mieux qu’un pays : l’étoile brillante en compte quatre. Chaque terre habité par un peuple différent, possédant sa culture propre et ses savoir-faire. Il faut beaucoup de place pour héberger 30 millions de personnes dans leur habitat naturel, avec forêts, fleuves, montagnes et récoltes abondantes. De forme sphérique, le vaisseau gigantesque est divisé en quatre îles sous un dôme transparent. Les îles divisent le vaisseau en quatre parts égales, quatre quartiers, quatre continents abritant des populations diverses. Le plan de ce vaisseau divin est reproduit dans la croix celtique, inscrite dans un cercle.

Sur ces îles, on trouve des forêts, des champs, des vergers, des campagnes et des villes. Il y a aussi une haute montagne centrale, autour de laquelle sont disposées les îles. Cette montagne abrite le palais gouvernemental, que les Grecs ont appelé l’Olympe. Ils ont relocalisé chez eux, en Grèce, cet Olympe des dieux. A travers le monde, les plus hautes montagnes sont réputées divines. Dans nos mythologies, les dieux venus du ciel habitent les montagnes les plus hautes. C’est en souvenir du vaisseau-mère des dieux terraformeurs. La population divine de ce vaisseau-mère peut être évaluée à plusieurs millions de personnes. Il faut du monde pour terraformer une planète comme la nôtre. Sur le vaisseau-mère, on trouve toutes les métiers d’une société moderne. Car c’en est une. Dans nos mégalopoles actuelles, le mode de vie ressemble au leur.

Nibiru

La taille énorme du vaisseau a frappé les Sumériens qui l’ont pris pour une comète errante, ou pour une planète. Ils l’ont appelée Nibiru, la planète vagabonde. Mais on l’a compris, Nibiru n’est pas une planète, c’est la base spatiale des dieux terraformeurs. Ceux que j’appelle les dieux d’avant, ou encore les terraformeurs, ne sont pas des dieux au sens moderne. Ils sont des démiurges. Tout être qui réalise une nouvelle espèce vivante est un démiurge. Il n’est pas la Source unique –si elle existe !– qui est à l’origine et à la fin de tout. Le démiurge est juste un auxiliaire de la source, comme nous allons bientôt le devenir, d’après les progrès de la génétique. Je pense que notre espèce a été conçue par quelques-uns de ces démiurges. 

Nibiru porte de nombreux noms, selon les régions et les époques. Je l’appelle souvent de son nom gréco-latin, Hyperborée. On le désigne par de multiples noms, le Paradis, l’Eden, l’île des Quatre Maîtres, Thulé, Asgaard, le Walhalla, la Venise céleste, le Ciel des Intelligibles, l’Au-Delà, le Jardin des Hespérides, Avalon, le Sidhe, etc. pour s’en tenir aux mythologies européennes.  Vu que les légendes du monde entier y font référence, en prenant soin de le localiser sur la plus haute montagne, il y a toutes les chances qu’un tel pays volant existe. 

Les terraformeurs possèdent toutes sortes de machines, même des robots. Leurs ouvriers de base sont les géants, que nos ancêtres ont appelé des anges. Dès leur arrivée, ils ont mis en route des réacteurs nucléaires comme ceux qui ont été découverts dans les mines du Gabon datés de 2 milliards d’années !! Leur besoins en énergie étaient à la mesure de leur tâche : colossaux. Ils ont eu recours à toute sorte d’énergies, y compris le vril et la foudre, comme nous allons le voir plus tard.

Une terraformation ne se fait pas en une fois. Le vaisseau-mère est revenu à plusieurs reprises. Si souvent même, à certaines périodes, que les Sumériens ont supposé que la planète des dieux revenait à intervalle régulier. D’où l’erreur de Zecharia Sitchin, qui a pris Nibiru pour une planète naturelle qui revient tous les 3000 ans. Et quand nos ancêtres ont mesuré l’énorme écart qui les séparait de leurs créateurs, ils n’ont pu se résoudre à les appeler des hommes, en dépit de la ressemblance physique. Leur stature de géant et leurs pouvoirs qui semblent infinis leur assignent un autre nom. Nos ancêtres les ont appelés tantôt des dieux, tantôt des géants.

 

 

Dieu et les dieux

Pour les anciens, le mot « dieux » n’avait pas la même transcendance que le mot Dieu actuel. Le Dieu unique est un mythe sans fondement, inventé récemment, et né d’une confusion : chercher quelqu’un au sommet de la pyramide. Peine perdue. À l’origine et tout en haut, il y a ce qu’on peut appeler la Source, impersonnelle, surabondante, éternelle. À l’autre bout, tout en bas, telle est notre place. Et celle des dieux d’avant. Ils sont de la même nature que nous autres, la Bible et d’autres mythologies affirment qu’ils nous ont créés à leur ressemblance. Ce qu’ils sont, nous pouvons le devenir. C’est notre tâche, notre vocation, la raison pour laquelle nous nous incarnons sur cette planète. Ouvrons nos cœurs, muselons l’ego. Œuvrons à notre éveil, nous y trouverons l’épanouissement. Sachons-le. Que cette lumière éclaire jusqu’au fond.

Que la lumière brille en toi si puissante et si belle, que ta lumière se mêle à celle des tiens, qu’elle éclaire l’abîme comme celle d’en haut éclaire nos cimes. Vœu de vérité, souhait d’équité. Si tu le ressens au plus profond de toi, dans tes tripes, dis-toi que c’est vrai, admets que tu le sais. Désormais tout est plus simple. Tu connais ton but. Reste vigilant. Tiens l’équilibre entre deux gouffres, l’orgueil et la suffisance de l’ego à ta droite, le doute et la dominance des ténèbres à ta gauche. Assure-toi de rester sur le fil du rasoir, sans tomber, sans te couper. Les pouvoirs divins tournent la tête. Souviens-toi que tu es mortel. Tu n’es pas Dieu. Au mieux, tu es un ouvrier pour que son règne arrive.

Cet article reprend, complète et actualise une conférence que j’ai donnée à Barcelone en 2015. (à suivre)

Bientôt le 2e volet : Encore nos créateurs

On consacre la première moitié de sa vie à se forger un ego solide, et la seconde moitié à s’en débarrasser.
Carl Gustav Jung