Quatre Quartiers

 

Quatre régions, quatre terres, quatre îles du nord, pourquoi toujours quatre ? Dans les villes antiques et dans les camps romains, il y a quatre districts séparés par deux rues en croix. Ce partage en quatre a donné le mot quartier.

 

Si vous remplacez les rues par des fleuves et les quartiers par des îles, vous obtenez le plan exact d’Hyperborée, qui est aussi celui d’Atlantide et de toutes les villes terrestres ou célestes bâties par les dieux d’avant. Vue de dessus, la ville typique des dieux terraformeurs s’inscrit dans un cercle traversé par deux diamètres à angle droit. On a reconnu la croix celtique.

Un plan universel

Pour toutes les villes antiques, pour tous les états traditionnels, ce partage en quatre est le plan par excellence. Parce que l’imitation était de rigueur s’agissant des dieux d’avant. Ils nous ont tout appris, nous devons les imiter en tout, telle était la mentalité qui a prévalu jusqu’au bien mal nommé Siècle des Lumières, à savoir le 18e siècle en Europe, que j’appellerai plutôt le siècle des ténèbres.

En se rebellant contre le catholicisme et la croyance en Dieu, les intellectuels des Lumières ont jeté le bébé avec l’eau du bain. Le bébé, entre autre, s’appelle quadripartition. En voici quelques exemples :

– Les Incas et l’empire des quatre quartiers : Selon une des versions mythiques recueillie au XVIe siècle par les Espagnols, les quatre premiers Incas et leurs sœurs-épouses, enfants du Soleil, seraient sortis d’une grotte. (source)https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/lempire_inca_des_quatre_quartiers.asp
– L’empire des quatre royaumes francs :  à la mort de Clothaire en 561, la France fut divisée en quatre. Paris, Orléans, Soissons et Reims furent les capitales des quatre royaumes qui composaient alors l’empire des Francs. (source)Précis de l’histoire de France, depuis les temps les plus anciens… De Charles Cayx, 1836
– Les quatre provinces d’Irlande, qui étaient à l’origine les quatre royaumes des Tuatha dé Danaan, avec le royaume central plus élevé qui correspond au mont central d’Hyperborée, l’Olympe des Grecs,
– Les quatre provinces fondatrices du Québec,
– Les quatre provinces catalanes,
– Les quatre quartiers de Jérusalem, etc

Chacun pourra compléter la liste et vérifier ainsi la portée de cette hypothèse.

Les cartes

La répartition en quartiers se retrouve aussi dans les tarots, ancêtres des cartes à jouer actuelles. Savez-vous comment s’appelle un artisan qui fait des cartes à jouer ? Un cartier. Oui, comme Jacques Cartier, découvreur du Canada. Notez que l’endroit était déjà découvert par ceux qui y habitaient, mais c’est comme ça qu’on dit. Les Rouges qui y habitaient ont fait un autre genre de découvertes : celle des longs couteaux, de la poudre et des balles.

Mon benefactor Jean-Claude Flornoy était un maître cartier. Il était aussi le maître des quartiers de son petit royaume. Montrait-il en cela sa filiation hyperboréenne ? Oui. Les quatre couleurs des cartes sont-elles l’origine de leur nom, ou faut-il rattacher le tout à la tradition des Hyperboréens ? J’opte, bien sûr, pour la seconde hypothèse. Puisqu’on la retrouve en mille endroits, il faut bien qu’elle ait été enseignée partout.

 

 

Dans le tarot initiatique, les quatre couleurs renvoient aux quatre collèges ou quatre classes socio-professionnelles constitutives de toute société. Ce partage en quatre, Flornoy l’appelle la quadripartition fonctionnelle, manière de répondre à la tripartition fonctionnelle décrite par Georges Dumézil. En classant les producteurs avec les marchands, Dumézil a omis une catégorie. Cette confusion est encore enseignée dans nos écoles. La Révolution française de 1789 a nommé les trois états de la société : le Clergé, la Noblesse et le Tiers État. L’Éducation Nationale tient ça pour certain et ne va pas chercher plus loin.

Paroles de Rama

Les quatre castes, les quatre collèges de l’activité humaine sont à la base de l’enseignement d’un dieu d’Hyperborée, Rama, qui fut le guérisseur, l’éducateur et l’empereur des hommes, avant de devenir le pape de sa religion, le lamaïsme, qui est l’origine divine du bouddhisme tibétain.

Rama l’Hyperboréen a transmis son enseignement à l’Inde antique et ses quatre castes. En terre d’occident, il y avait quatre collèges druidiques, quatre provinces autour d’une zone capitale, généralement située en hauteur, pour imiter le plan sacré d’Hyperborée avec ses quatre îles autour de l’Olympe, séjour des dieux supérieurs.

Quatre

Le chiffre quatre trouve une place de choix dans la langue française : un de ces quatrematins, je ferai quatre pas dans le futur, montant les marches quatre à quatre jusqu’aux quatre horizons qui crucifient le monde, j’y jouerai aux quatre coins à la croisée des chemins qu’orne la croix du Christ – ou comment ce symbole originel a été squatté par Jésus le malin.

Bien sûr, cette croix existait dans notre culture bien longtemps avant le petit Jésus et les grands méchants Romains. La croix antique avait quatre branches égales. Elle était parfois inscrite dans un cercle, telle la croix celtique. Tout comme le compas de marine, la croix celtique reproduit la forme et l’apparence de la planète artificielle Hyperborée.

Cette forme particulière est à la base de tous les symboles de croix aux quatre branches égales. Un exemple confondant : la croix pattée des Templiers se retrouve plus d’un siècle après la dissolution de l’ordre du Temple sur les voiles des trois caravelles de Christophe Colomb, et elle sera reproduite plusieurs siècles après sur l’uniforme vert-de-gris de nos ennemis allemands.

 

 

Les quatre branches de la croix ne parlent pas du crucifié. Elles représentent les quatre fleuves du Paradis, qui sont en fait quatre canaux sur l’île artificielle Atlantide comme sur le vaisseau mère Hyperborée. Ces quatre canaux ont été démesurément grossis par l’ignorance des copistes et des effets de mode, il faut pourtant y voir, non pas un symbole, mais bel et bien la représentation du Paradis, un paradis artificiel qui a tourné la tête de nos premiers ancêtres et dont la mémoire est dans chacune de nos cellules.

 

Les quartiers de noblesse

« Il faut seize quartiers pour prouver la noblesse de quatre races dans les Compagnies où on ne reçoit que les Nobles. Ce mot de quartier, que l’on demande pour les preuves de Noblesse, vient de ce autrefois on mettoit sur les quatre coins d’un tombeau les Écus du père & de la mère, de l’aïeul & de l’aïeule du défunt. On voit en Flandres & en Allemagne des tombeaux où il y a 8, 16, & 32 quartiers de noblesse » (source)Antoine Furetière, Dictionnaire universel françois & latin

Les quartiers déterminent la noblesse des ascendants, celle des parents et grands parents, et celle des aïeux plus lointains. Pourquoi ce mot quartier ? Il fut un temps où l’on n’examinait que la noblesse des parents et grands parents, me dira-t-on. Oui, répondrai-je, sauf que dans ce cas les quartiers ne sont pas quatre, mais six. Ça ne colle pas.

L’origine du mot quartier n’est pas celle que donne Antoine Furetière. Il est vrai qu’on mettait jadis les écus des parents et grands parents aux quatre coins de la pierre tombale, mais pourquoi faisait-on cela ? Pour commémorer Hyperborée et l’héritage des dieux d’avant, voilà ce que je crois. Furetière le fureteur aurait-il mis les bœufs derrière la charrue ?

Les grandes choses exigent que l’on se taise ou que l’on en parle avec grandeur. (Friedrich Nietzsche)

 

En résumé, chacun tranchera. Eden Saga est un karcher qui déblaie les certitudes fanées et les croyances obsolètes. Le karcher n’est pas réputé pour sa mollesse. Mes hypothèses sont souvent folles, pourtant chaque jour m’apporte d’étonnantes confirmations. Partout où je regarde, je vois des signes que j’ai raison. Mais que vous importe ? Ce qui compte, c’est votre chemin. Il se fait par vos choix. Non par les miens.

Je montre un chemin pour décrypter le passé. Utilisez donc mon karcher pour forger vos propres croyances. Ou pour les dépasser toutes, si vous en avez la force.

 

Putain ça penche ! On voit le vide à travers les planches !
Alain Souchon