Yonaguni est-elle Mu ?

 

Jadis le colonel James Churchward émit l’hypothèse d’un continent disparu dans l’océan Pacifique, qu’il appelle Mu. Aujourd’hui une découverte archéologique majeure relance le débat. On se réjouit de voir les faits étayer l’hypothèse visionnaire du colonel Churchward à qui les ricaneurs de l’époque avaient fait perdre la face.

 

Cette découverte tombe pile. Près de l’île japonaise de Yonaguni, des plongeurs ont découvert une pyramide singulière, qui a tout l’air d’un artefact. Longue de 200 m et haute de 30 m, composée de gigantesques blocs de pierre aux angles parfaitements droits, l’imposante construction rectiligne affecte plus ou moins la forme d’un ziggourat de Babylone.

Avec sa silhouette massive et ses proportions imposantes, on la dirait bâtie par des hommes beaucoup plus grands et plus forts que nous. « Cet objet n’a définitivement pas été fabriqué par la nature », a déclaré le prof Masaki Kimura géologue à l’Université d’Okinawa, premier scientifique à examiner le site. La découverte d’autres tertres sous-marins, plus petits, dans les environs de Yonaguni, apporte une confirmation quant à l’origine artificielle de cette structure.

 

 

Reste une énigme horripilante pour les archéologues : les premières traces de civilisation au Japon remontent à 11.000 BP ; il s’agit d’une civilisation de chasseurs-cueilleurs, capables de tailler des pointes de flèches, mais pas des blocs cyclopéens. Depuis plus de vingt ans, un passionnant débat oppose les géologues aux archéologues qui s’accrochent bec et ongles à une vision quasi-simiesque de nos origines, ough, ough, gourdin sur la gueule et slip en peau de zébu.

« Il n’y a rien dans les archives archéologiques qui permettent de penser à la présence à cette époque d’une culture assez avancée pour bâtir une structure telle qu’une ziggourat. » déclarent les archéologues vexés. Le géologue Masaki Kimura n’a pas fini de les faire bisquer en piétinant leur pré carré : il a aussi  découvert une curieuse pierre gravée, datée d’au moins 10.000 ans, qui présente des similitudes frappantes avec les tablettes de Churchward.

On y distingue un engin spatial de type OVNI, des spirales, une silhouette humaine filiforme et ce qui semble être des caractères, une écriture, d’après le prof Kimura. L’écriture de Mu ? Mais alors, Churward avait vu juste ? C’en a tout l’air.

 

 

Le même prof Kimura a daté les vestiges de Yonaguni. La structure sous-marine date d’au moins huit mille ans, mais elle pourrait même être antérieure : -12.000 selon Hancock. L’apparition de la civilisation de Mu, selon Churchward, remonterait à -60.000. Et sa destruction aurait eu lieu vers -25.000. Ainsi que le sera l’Atlantide, Mu a été engloutie par une catastrophe de grande ampleur, comme notre planète en a connu tant et tant dans le dernier million d’années.

D’autres images de Yonaguni ici.

Il est possible que Mu n’est pas sombré au fond du Pacifique. Il est possible aussi que l’Atlantide ait échappé à la destruction rapide dont parle Platon. J’ai examiné cette hypothèse dans un autre article. Quoi qu’il en soit, sur la périphérie de Mu comme de l’Atlantide, il y avait forcément des ports, des comptoirs, des cités maritimes pour assurer la liaison avec ces îles mystérieuses. Ce sont les vestiges de ces cités portuaires qu’on trouve au Mexique pour l’Atlantide ou ici au Japon pour Mu.

Pour ceux qui, toute honte bue, douteraient encore de la réalité de cette cité engloutie, je suggère de visiter les mégalithes de Asuka Nara, toujours au Japon, pour y découvrir ce magnifique travail taillé à même la roche, aux formes qui évoquent celles de la cité engloutie.

 

 

Une taille biseautée avec ovalisation bombée et symétrie parfaite, réalisée à même dans le massif granitique, voilà de quoi vaincre les dernières réticences des plus bornés. Un tel chef d’œuvre n’a évidemment pas pu être réalisé par un sinanthrope avec ses petites mains et sa jolie hache en silex… On dirait plutôt un travail de haute technologie, coupe au laser industriel par exemple. Réveillez-vous les moutons, on vous ment depuis toujours sur votre véritable passé

« Comme la venue des cycles était connue avec précision, les hommes avaient la chance de se préparer et, durant ces périodes extrêmes, tous les sommets du monde devenaient des refuges de la dernière chance.

Les hauts plateaux entourés de montagnes étaient privilégiés pour le refuge qu’ils offraient. Cinq endroits sont à signaler pour avoir été des « arches » servant de refuge aux excès climatiques. Le nord du plateau himalayen mit au monde la race turanienne, elle-même enfantant la race mongole ; la partie sud du même plateau donna jour à la race indienne. Le plateau iranien donna naissance aux races akkadienne, sémitique et égyptienne qui occupèrent le pourtour de la Méditerranée. Le plateau abyssinien donna naissance à la race Rmoahal, ancêtre de la race noire.

La société des Rmoahal se développa et finit par occuper presque toute l’Afrique dans ce qui fut appelé le grand Royaume de Nyumbani.

 

 

Le plateau mexicain donna la race toltèque, qui ne tarda pas à dominer les Amériques.

Le plateau péruvien donna les Tlavatis qui peuplèrent toute la côte ouest des Amériques et furent par la suite dominés par les Toltèques. 

C’est ainsi qu’à l’aube d’un nouvel âge d’or, il y a de cela 25.000 ans, tous ces hommes, des géants de plus de trois mètres de haut à la carrure de taureau, furent le noyau de départ des générations futures. Les 13.000 années qui suivirent virent le développement de sociétés nouvelles dont les avancées scientifiques et culturelles furent et sont encore inimitées. Des prouesses telles qu’elles furent à l’origine de la création des dieux humains dans l’histoire. » (source)Pierre de Châtillon, Bouleversements climatiques, 2007 Des géants tout-puissants. Des savants dans des engins volants. Des profs qui ont construit pour nous des machines à foudre dans des cités où on devient dieu.

Et puis la lune a tourné la page. Les derniers géants sont morts, à notre grand soulagement : ils étaient devenus des démons.

Et nous ? Que sommes-nous devenus ?
Qu’avons-nous fait des dons que nous avons reçus ?

 

Xavier Séguin

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