Dieu de la foudre et de la pluie, Tlaloc le Ruisselant était vénéré dans toute la Mésoamérique sous différents noms : Cocijo chez les Zapotèques, Chac ou Tchac chez les Mayas. Il avait son homologue dans les Andes, où le Ruisselant dévalait les andenes, les terrasses de culture.
Maître de la foudre, il était le dieu qui transforme les hommes et qui renouvelle la nature. Seigneur de la pluie, il présidait un grand nombre de divinités associées à la fertilité; malgré la prédominance dans les mythes de dieux principaux comme Huitzilopochtli et Tezcatlipoca, dans la pratique on lui dédiait la plupart des rites sacrificiels.
Avec ses compagnons divins, les Tlaloques, il vivait dans le Tlalocan, paradis terrestre au sommet des montagnes, où nourriture, eau et fleurs abondaient. (source)http://mythologiesetlegendes.ifrance.com/tlaloc.htm Attendez voir ?! Un paradis terrestre situé en altitude, habité par des dieux civilisateurs, où règne l’abondance d’eau, de vivres et de fleurs…
Voilà qui nous rappelle un autre paradis semblable, celui de la légende Sumérienne, de l’autre côté de l’Atlantique, sur les montagnes du Kurdistan…
Comment se fait-il que deux « légendes » exactement semblables se soient développées si loin, à une époque où – en principe !! – les communications n’existaient pas, ni les traversées transatlantiques…
Une réponse vraisemblable est qu’il ne s’agit pas de légendes imaginaires, mais de faits réels, relocalisés pour mieux frapper les imaginations et racontés sur un mode naïf pour les mêmes raisons.
Ces faits réels, les habitués de la Saga d’Eden les connaissent, depuis le temps que j’en parle. « Un paradis terrestre situé en altitude, habité par des dieux civilisateurs, où règne l’abondance d’eau, de vivres et de fleurs… » Oui, de nombreux auteurs l’ont cherché en Iran, en Syrie, en Turquie, en Israël, en Egypte même, mais pas un, d’aventure, n’a perçu l’accord des récits, qui sont raccords.
Pourquoi le paradis terrestre ne serait-il pas de l’autre côté de l’Atlantique ? J’ai toujours pensé que l’Amérique a connu une civilisation plus ancienne que le bassin méditerranéen. Les Andes et la Mésoamérique regorgent de murailles et de plate-formes cyclopéennes qui fleurent bon les dieux astronautes.
Tlaloc vivait avec ses compagnons au plus haut sommet d’une montagne. A Tipon, peut-être ? Dans ce paradis andin où le dieu Enki-Tiki avait pris ses quartiers ?
Ou alors faut-il imaginer que ce plus haut sommet désigne un lieu dans l’espace, un vaisseau mère par exemple, en orbite géostationnaire au dessus du pôle nord ?
Bien sûr, dans ce paradis spatial, les dieux vivaient en bonne compagnie avec tout le confort, tout le luxe et toute la modernité technologique de voyageurs spatiaux. De quoi déconcerter les humains que les dieux ont admis dans leur vaisseau…
Mais reprenons l’histoire de Tlaloc, dieu d’Amérique. Dans la mythologie aztèque, le premier dieu, Quetzalcoatl le Serpent à Plumes, est rejoint par trois compagnons divins, Huitzilopochtli le dieu de la Guerre, Tezcatlipoca le « Miroir Fumant » et Tlaloc « le Ruisselant », dieu de la Foudre. L’attribut de Tezcatlipoca était un miroir d’obsidienne polie dans lequel se reflétaient des images lointaines, d’où son nom, Miroir Fumant. On y reconnaîtra quelque écran plat de télé moderne. Huitzilopochtli possédait un arsenal impressionnant.
Tout ça fait plutôt techno, voir high-tech. Si c’était du cinoche -mais c’en est pas- ça serait plutôt sci-fi que péplum.
Tlaloc, « celui qui fait ruisseler les choses », est à la fois le dieu de la pluie, de la fertilité et de la foudre. Et il y a une excellente raison pour ça, comme on va le voir.
On a vu que Tlaloc règnait sur les hommes du haut de son paradis, le Tlalocan, d’où il faisait tomber sur la terre ses bienfaits, la pluie qui fait pousser les récoltes, et la foudre qui bonifie la terre et l’esprit des hommes. Les trois données vitales pour nourrir l’âme, le corps et le coeur étaient l’apanage de Tlaloc
Je suppose qu’à l’origine les cadeaux de Tlaloc l’astronaute divin devaient être plus technologiques, plus pratiques, plus matériels enfin. Avant que Tlaloc ne se transforme en religion, il a bel et bien régné en maître absolu sur ce coin du monde.
Après son départ – les dieux et les démons finissent toujours par s’en aller – les humains l’ont déifié petit à petit, transformant ses exploits devenus incompréhensibles, changeant sa navette spatiale en coursier volant, comme Pégase, ou en bateau rapide, comme Argos pour Jason, ou en âne magique, comme Bouraq pour Mahomet.
« Tlaloc était le dieu de l’eau, principalement, et par conséquent de la pluie, de la foudre et de l’agriculture.
On lui attribuait les morts liées à l’eau ou à la foudre, mais aussi la renaissance et la guérison de nombreuses maladies, comme la goutte, l’hydropisie, les ulcères, la lèpre et les maladies de peau.
Les personnes décédées d’une de ces maladies étaient censées être accueillies sur son territoire, le Tlalocan, pour y jouir d’une bienheureuse vie éternelle. Les quatre points cardinaux étaient les demeures de Tlaloc, ainsi que le sommet des montagnes. » Sans doute parce qu’il pouvait survenir de n’importe quelle direction dans son engin volant. Quand au sommet des montagnes, c’est là qu’il se posait. « Il y vivait avec de nombreux dieux mineurs, les Tlaloques, ainsi que de ses compagnes, Chalchiuhtlicue, la déesse des eaux douces et des torrents, et Uixtociuatl, la déesse des eaux salées et de la mer. »
Bien sûr, le dieu ne vivait pas seul dans son vaisseau-mère. Il y avait l’équipage, le personnel, les ouvriers, les jardiniers, les éleveurs, les généticiens, les assistantes, les nymphes dont on connaît l’utilité grâce à Zeus, et les jolies petites humaines que les dieux raflaient de temps à autre.
Tlaloc était représenté généralement avec un masque pourvu de long crocs et de grands yeux ronds entourés de cercles qui étaient souvent des serpents. Cette représentation est très proche de celle des dieux de la foudre issus d’autres civilisations de la Mésoamérique, comme Chac chez les Mayas. Son origine remonte au moins à la civilisation de Teotihuacan voire à celle de Tiahuanaco. Il était aussi souvent représenté avec un chapeau et des instruments rappelant ses attributs (la hache, qui représentait l’éclair, et des outils aratoires. » (source)Wikipedia
Dans le chapeau et les lunettes, on aura reconnu l’équipement classique d’un astronaute. Au fil du temps, ces deux cercles autour des yeux étaient fidèlement reproduits par des sculpteurs qui ne savaient plus de quoi il s’agissait. Alors ils déliraient, comme le font tous les artistes. Et les cercles insignifiants se sont transformés en serpents…
Nous avons vu, résumé en quelques traits saillants, la légende de Tlaloc-Chac, dieu du tonnerre, de l’eau et de la fertilité pour les anciens peuples du Mexique.
Grâce à un processus qui devient familier à l’utilisateur d’eden-saga, essayons d’extraire l’essence du mythe.
Tlaloc appartient à la deuxième génération de dieux civilisateurs, le premier étant celui de Quetzalcoatl, le Serpent à plumes. Tlaloc est le patron de la foudre, le dieu de la pluie et de la fertilité. Cette étiquette triple correspond tout à fait à notre vision des villes des pics, un paradis terrestre où la foudre a rendu la vie plus facile. Tlaloc était le grand patron des centrales électriques de la foudre de cette zone, tout simplement.
Comme Lugh était à Avebury, ou Chac à Ollantaytambo, ou Osiris à Abydos, ou Baal au Moyen-Orient, ou Perun dans les pays slaves. Il semble que les anciens dieux avaient construit des machines pour transformer les humains en Dieu, grâce à la foudre.
Outre le fait que le baptême du feu céleste leur donnait l’illumination, la longévité et tous les pouvoirs divins, la foudre enrichissait les eaux d’irrigation des andenes, ces innombrables terrasses que Tlaloc, Chac ou le dieu local des eaux de ruissellement, avaient judicieusement construites sur les pentes raides de son paradis, au profit de l’agriculture.
Les andenes, qui signifient « docks » ou encore « quais » en espagnol, sont si caractéristiques de cette région que les Conquistadores ont donné leur nom à ces montagnes, la Cordillère des Andes.
Quiconque a observé les animaux après un orage sait comment ils apprécient l’eau qui a reçu la foudre. Si on leur donne le choix, même nos chiens préfèreront toujours boire l’eau de foudre au lieu de cette saleté qui coule du robinet. Il y a de bonnes raisons pour cela : l’eau de foudre donne son énergie particulière au buveur.
Les anciens dieux ont enrichi de grandes quantités d’eau pour leur consommation, leurs animaux et leurs plantes de pouvoir … et pour faire tourner leurs centrales!
Les eaux d’irrigation, vibrées par la foudre et enrichies par les nitrates qu’elle développe, produisaient des récoltes abondantes et variées, qui ont suscité l’envie parmi les habitants des vallées où les chasseurs primitifs avaient à peine assez pour survivre.
D’où la croyance aztèque que seules quelques personnes choisies auraient droit au paradis de Tlaloc. Si Tlaloc est le dieu de la pluie en cours d’exécution au large, il est aussi le dieu du tonnerre et de la fertilité. Parce que si l’eau n’est pas «bénie» par la foudre, la terre sera moins fertile.
Tlaloc est aussi le patron des quatre points cardinaux. Encore une fois, la raison en est simple. Nous nous souvenons que la terre, frappé par un autre corps astral, a perdu son équilibre, ce qui a provoqué des tremblements de terre, des tsunamis et une inondation générale. Après le déluge, lorsque la Terre a repris son cours normal, l’année durait six jours de plus, parce que l’orbite de la Terre avait été allongée par le choc. Les pôles décalés, eux aussi, avaient modifié l’orientation: à cette époque, en Chine, l’empereur Yao a donc chargé arpenteurs et géomètres de trouver les nouveaux points cardinaux.
L’eau de foudre est non seulement bénéfique pour l’agriculture, mais aussi pour la consommation humaine et animale. Nos ancêtres savaient comment en obtenir un maximum de profit. Ils buvaient l’eau de la foudre en petites quantités, pour ses vertus innombrables: la guérison, l’équilibre énergétique, ou même l’illumination. Il y avait plusieurs qualités d’eaux d’orage, plus ou moins efficaces en fonction de la quantité de vril reçu.
Les personnes les plus riches se baignaient dans des piscines spécialement conçues pour la collecte des eaux de pluie vibrées par la foudre. Le temple de Salomon contenait une de ces piscines, appelée la Mer d’Airain. (source)II Rois, XXV, 13 et Jérémie LII, 17
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