Tipón est l’un des sites archéologiques les plus captivants du Pérou, situé à 25 km de Cuzco. L’importance préhistorique du site est bien établie, sa construction a commencé vers 6000 AEC.
Ce n’est pas un hasard si la cité-jardin de Tipon est au coeur de la Vallée Sacrée des Incas, là où se trouvent concentrées toutes les merveilles héritées d’une civilisation très antique, celle d’un grand peuple que les Incas appelaient les dieux.
Comme dans les autres sites des Andes, à Tipon l’architecture inca s’est superposée sur une architecture cyclopéenne. « Le site Inca de Tipón est surtout intéressant par son système perfectionné de distribution d’eau à travers les terrasses de cultures et les bassins d’agrément, où l’eau court dans des canalisations de pierre et parcourt ainsi de nombreux niveaux » (source)
Oui, mais Tipon n’est pas un site inca. Il a été réutilisé par cette civilisation mais les édifices et le système d’irrigation sont très antérieurs, comme nous allons le voir.
L’Empire Inca occupait autrefois une vaste région centrée autour de Cuzco, la capitale. Il se prolongeait dans certaines régions de la Colombie, de l’Équateur, du Pérou, de la Bolivie, du Chili et de l’Argentine. Ce fut le plus grand empire de l’Amérique pré-colombienne.
« Les Incas étaient des ingénieurs qualifiés, et leurs artisans habiles ont construit un réseau de routes reliant les provinces éloignées de l’empire, ainsi que des systèmes de collecte d’eau pour la récolte, avec des canalisations distinctes pour les eaux de pluie, les sources naturelles et les eaux usées. Nulle part cette technologie n’a été plus magnifiquement préservée que dans l’ancien site de Tipón. » (source)
On peut se demander si cet excellent état de conservation ne témoigne pas d’un savoir-faire plus antique, vu que les lieux se sont très bien conservés depuis sans l’aide des Incas.
Selon moi les « habiles artisans incas » se seraient contentés de remettre en service de très antiques installations.
La pratique n’est pas rare : en Egypte, Khéops a fait de même avec sa pyramide.
L’alimentation en eau a été forée à travers la montagne pour apporter l’eau de plusieurs sources. Le tunnel se transforme en conduite forcée, ménageant des coudes pour moduler le débit, le tout manifestant au plus haut point la science hydraulique et les techniques d’irrigation des bâtisseurs. Mais sont-ce bien les Incas qui ont construit tout ça, ou se sont-ils contentés de remettre le système hydraulique en service ? Au point le plus élevé, Cruzmoqo, qui fut un poste militaire et un lieu sacré, de mystérieux pétroglyphes datés de 2000 AEC décorent la roche volcanique. (source)
Partout, derrière la cité que l’archéologie dominante attribue aux seuls Incas, l’oeil avisé repère des détails qui ne leur doivent rien. A mon avis, l’ensemble du système hydraulique en fait partie. Il fut peut-être restauré par les Incas, ou juste entretenu comme il l’a été depuis par les populations indigènes.
Mais il a été conçu par Tiki-Viracocha le dieu blanc barbu, qui l’a fait construire par ses anges géants dans un but bien particulier.
« Le site de Tipón remonte à des milliers d’années, mais son développement le plus impressionnant a eu lieu il y a environ 500 ans, à l’apogée de la noblesse Inca » (source) nous disent les archéologues. J’en doute.
Certes les Incas étaient habiles, mais ils n’avaient pas la maîtrise scientifique et architecturale suffisante pour concevoir un tel schéma hydraulique. De plus, ils ne disposaient pas d’outils adaptés à la réalisation de ces forages et tunnels, qui me semblent beaucoup plus anciens.
La datation des pierres au carbone 14 étant impossible, les archéologues utilisent d’autres méthodes pour connaître l’âge d’un édifice, comme la datation par les pollens.
Cette méthode a aussi ses faiblesses. Dater un pollen sur une pierre ne donne pas l’âge de la pierre, mais celui du pollen. Il a pu se déposer sur la pierre longtemps après la construction.
Voilà pourquoi on est fondé à contester les datations retenues par l’archéologie dominante.
Tout se passe comme si la vérité faisait peur. Il est vrai qu’elle est déconcertante, et si invraisemblable que le mensonge officiel paraît plausible à côté d’elle.
Selon la légende, Tipón était à l’origine l’un des jardins royaux dont Tiki-Viracocha, le Dieu suprême des Incas, avait ordonné la réalisation. Une fois encore, la source légendaire me paraît plus fiable que la source archéologique dominante.
Voici ce que je vois dans ce site : le véritable jardin d’Eden. N’oublions que Tiki et Enki ne font qu’un seul et même dieu Anounnaki. Quand Enki a été chassé du Moyen Orient par son frère Enlil, il est parti dans ses terres « de l’autre côté de l’eau ».
Pour moi, c’est ici qu’il est venu. Et les ancêtres des Incas l’ont connu sous le nom de Tiki.
Pour marquer le faste de son règne, il a fait bâtir les cités de cimes andines par ses anges, qui étaient des géants volants. C’est la technologie, et non des ailes, qui les faisaient voler. Parmi ces cités, Tiki Enki a voulu une ville élue, la Jérusalem Céleste, pour sa résidence personnelle. Il a tracé les plans de Tipon sur le modèle des plans de l’île-vaisseau Atlantide.
Tipon est Eden, le Paradis terrestre, le Tlalocan ou séjour des dieux. Certains auteurs comme Anton Parks ont cru reconnaître l’Eden d’Enki dans les montagnes de Turquie. (source)Anton Parks, Adam Genesis
A l’endroit qu’il a identifié, on ne trouve aucun vestige d’une cité cyclopéenne, ni même les ruines de constructions plus modestes. Il n’y a rien. Et c’est le problème d’Anton. Le Paradis des dieux astronautes doit forcément laisser des traces.
L’encyclopédie d’Assourbanipal décrit exactement cette cité. Aussi a-t-on pensé qu’elle était au Moyen-Orient. Fatale erreur ! Les traces, évidentes, sont ici. Dans les Andes. Voyez plutôt Tipon, diamant solitaire enchâssé dans les Andes, voyez ses cascades, ses terrasses de cultures, son réseau d’irrigation, voyez les pièges à foudre qui se succèdent tout au long de la Cordillère et lisez-moi ça :
« Ninmah parla fort et clair : « Mon plan va nous réussir à merveille, dit-elle. Nous installerons un piège à eau doté d’un vaste réservoir. Gorgée d’eau, la terre sera généreuse et la nourriture abondante. Cet Eden parfait captera l’eau du ciel et la distribuera en amont par deux fleuves en cascades. Au sommet du rocher, il nous faudra bâtir un temple au tonnerre.
La Dame Serpent était émue aux larmes. Elle imaginait déjà ses vastes entrepôts, sa maison avec son jardin en terrasses. Une maison bénie du ciel, située comme elle le serait en haut d’un pic. Elle parla des terrasses d’irrigation qu’il faudrait aménager, de la maison des naissances qu’il faudrait bâtir en hauteur, avec une salle de repos pour les mères. Elle ordonna de créer ce jardin irrigué, et d’y planter de grands arbres. Elle demanda une analyse du sol pour déterminer les cultures à y faire. » (source)Extrait de la tablette 1 de Kharsag, traduction de Xavier Séguin d’après Don Moore
Ninhursag est une princesse Anounna, toute dévouée au prince Enki. Sa description est éloquente. C’est une cité-jardin, fastueuse et sans doute exubérante à l’origine. La Dame Serpent y réside avec ses infirmières, ses généticiennes et ses jardiniers. Et son amant le prince Enki y séjourne avec plaisir.
Le dieu barbu Enki Tiki vit dans un luxe tapageur et une luxure qui ne l’est pas moins. Comme en Atlantide, comme sur Hyperborée, Enki entretient à Tipon un harem de jeunes filles et de petits garçons. « Les dieux ont toujours soif, n’en ont jamais assez Et c’est l’amour l’amour toujours recommencé » (source)Brassens, ou presque
Le décor est parfait pour ça.
Outre de belles salles d’apparat, Tipon possède des canaux, des piscines et des bassins en nombre, des aqueducs, des fontaines et autres ouvrages d’art qui manifestent, le goût immodéré de leurs bâtisseurs pour les jeux d’eau ainsi qu’une très grande maîtrise de l’hydraulique.
C’est un superbe site pour y cultiver un jardin secret, une cour d’amour : l’Eden de Tiki Viracocha. De vastes terrasses horticoles sont aménagées au flanc des montagnes, avec un système d’irrigation sophistiqué qui fonctionne encore. Dans son genre paradisiaque, Tipon n’a pas d’équivalent sur cette planète. L’Eden des Andes compte treize terrasses bordées de murs de pierres polies, jadis occupées par une végétation exotique et luxuriante, avec des canaux et des cascades ornementales. Divers bassins sont alimentés par des canaux d’irrigation qui fonctionnent encore aujourd’hui.
Ils fournissent depuis des millénaires un flot ininterrompu d’eau potable. Une muraille monumentale boucle le périmètre. C’est l’enceinte du jardin d’Eden. Elle mesure 5 à 7 mètres de haut, sur une longueur de six kilomètres. Ces dimensions correspondent à celle du Jardin d’Eden selon les textes rabbiniques.
La taille et la masse des blocs de pierre qui composent cette muraille, ainsi que leur assemblage, indiquent clairement qu’elle date de bien avant les Incas.
A ceux qui pourraient s’étonner de trouver l’Eden de l’autre côté de l’Atlantique, alors que toutes les légendes, tous les textes sacrés prétendent que l’Eden est au Moyen-Orient, je dirai ceci. Il y a un phénomène courant en matière de légende, que j’ai appelé la relocalisation.
Quand un peuple hérite d’une légende qui s’est passée ailleurs dans les temps anciens, il a tendance à lui substituer d’autres lieux, plus familiers pour lui. Ces lieux nouveaux, il les choisit dans son environnement immédiat.
C’est ainsi que les dieux d’Hyperborée ont été relocalisés par les Grecs au sommet du Mont Olympe, en Grèce. C’est ainsi que les conquêtes de Rama ont été relocalisées par Homère autour de la ville de Troie, en Grèce antique. C’est ainsi que la jeunesse de Rama, qui s’est déroulée en Hyperborée et sur les terres celtes, a été relocalisée par les Indiens en Inde, comme s’il était né là-bas.
Le phénomène n’est pas rare, toutes les civilisations ont fait de même avec des légendes étrangères, pour les rendre plus proche de la population locale. Dans le cas de l’Inde, c’est une réussite. Rama est surtout connu grâce aux asiatiques, puisque les occidentaux l’ont complètement oublié.