La haute antiquité aurait-elle connu la navigation hauturière ? En tout cas, des textes antiques attestent la présence de très grands bateaux, comme l’arche de Noé, qui a été reconstituée à l’échelle biblique dans le Kentucky par des évangélistes de la Bible Belt.*
*La Bible Belt, ceinture de la Bible, est une zone des États-Unis de protestantisme rigoriste, ou fondamentalisme chrétien: Alabama, Arkansas, Carolines, Géorgie, Mississippi, Tennessee, Virginie, Missouri, Kentucky, Oklahoma…
Un poème sybillin…
Dans le droit fil de la relecture du lointain passé de notre espèce, je ne me contente pas d’éplucher les mythes protohistoriques et les légendes antiques. Par une agréable synchronicité, il arrive qu’une bande-dessinée, un film ou une chanson me projettent au cœur du passé lointain et déclenche en moi une série de flashs qui, à terme, donneront une nouvelle page de cette saga.
Pour l’affamé de vérité, tout fait ventre. Je m’interdis d’interdire quoi que ce soit. Ainsi cette belle ballade de Cat Stevens m’a toujours paru bien étrange. Je crois y reconnaître l’arrivée sur nos côtes des rescapés atlantes. Et même des événements beaucoup plus anciens… À plus d’un titre, ce curieux poème mérite qu’on s’y attarde. En voici le texte :
Longer boats are coming to win us
They’re coming to win us (bis)
Hold on to the shore or
they’ll be taking the key from the door.
I don’t want no god on my lawn
Just a flower I can help along
‘Cause the soul of nobody knows
How a flower grows…
oh how a flower grows.
Mary dropped her pants by the sand
And let a parson come and take her hand
But the soul of nobody knows
Where the parson goes,
where does the parson go ?
Longer boats…
[Addition verse performed in live version of this song.]
Raise your mind up and look around
You can see them, yes they’re looking down
From a lonely asteroid, in a vacant void.
Dyin’, but not destroyed.
Longer boats…
Traduction
De plus longs bateaux viennent nous faire la guerre,
Défendons nos côtes
Ou ils prendront la clé sur la porte
Je ne veux nul dieuPar la suite, il a changé sur mon pré,
Rien qu’une fleur que je puisse aider
Car l’esprit de personne ne sait
Qui la fait pousser
Ce qui la fait pousser
De plus longs bateaux…
Marie pose culotte sur le sable
Et laisse un pasteur lui tenir la main
Mais l’esprit de personne ne voit
Où le pasteur s’en va
De plus longs bateaux…
[couplet ajouté dans plusieurs versions live]
Lève la tête et regarde en l’air
Tu les verras ils regardent en bas
De leur lointain astéroïde
Dans un désert vide
Mourants mais pas rigides
Des vaisseaux Atlantes ?
Ces plus longs bateaux pourraient bien être ceux du débarquement atlante en – 7000. Ces invasions de l’Europe par des guerriers d’Amérique sur des navires à moteur. Ces conquérants équipés d’armes modernes étaient dirigés par le grand Rama. On les appelle les Peuples de la Mer.
Il est vrai que Cat Stevens peut faire allusion à n’importe quelle invasion historique en Albion, comme les Vikings sur leur drakkars. Ces bateaux profilés, étroits et allongés, pourraient être décrits comme des longer boats. Dans ce cas, il faut se rendre à l’évidence : les mêmes faits se reproduisent au fil des âges. Les longer boats seraient-ils une autre preuve de l’histoire cyclique ?
Pourtant Cat Stevens a écrit longer et non pas long. Il veut mettre l’accent sur la longueur inhabituelle des bateaux conquérants. À mon sens, il ne s’agit pas de simples drakkars, dont la longueur n’excédait guère celle des bateaux britanniques. Cat Stevens évoque ici des navires beaucoup plus longs dont il aurait saisi le souvenir dans les limbes akashiques. S’abreuvant à cette source, d’autres ont vu que les navires atlantes étaient très longs. Très très longs. Et plus rapides encore, car motorisés…
Dans le premier couplet, Cat Stevens nous montre qu’il ne s’agit pas des Vikings, mais de l’irruption de dieux nouveaux. « Je ne veux nul dieu sur mon pré, » indique le chanteur. On peut y entendre une allusion aux Quetzalcoatl, nouveaux dieux venus d’Amérique pour reprendre leurs droits sur l’Europe. Libre à chacun de suivre ou non cette piste ténue où notre chère Clio se mord la queue. Si j’ose dire ! Pour les cancres, avant d’être une bagnole, Clio est la muse de l’Histoire. Et les muses ne peuvent pas se mordre la queue, voyons ! Voyons ! Ni les bagnoles d’ailleurs.
Ironie de la vie, Cat ne voulait nul dieu sur son pré, Yusuf regrette-t-il ce péché de jeunesse ? Allahou Akhbar mon Cat !
À qui sont donc ces Longer Boats ? Pourquoi ne pas poser la question à Cat lui-même? Mais je crains que sa réponse ne soit pas décisive. La plupart des auteurs croient faire œuvre d’imagination quand ils puisent dans les annales akashiques.
Tolkien ne s’est pas douté qu’en inventant son Seigneur des Anneaux, il faisait la chronique précise de notre âge de bronze dont il a capté l’écho dans la mémoire du monde. George Lucas a fait le même plan, nous contant un passé beaucoup plus lointain encore dans sa série Star Wars.
Tout se passe comme si la vérité devait sortir à n’importe quel prix, par n’importe quel moyen. Il vient un temps où doit tomber le voile d’Isis, et chacun, à sa mesure, dans son domaine, devient prophète des temps nouveaux. Il révèle, il ôte le voile d’Isis. Ça peut être un chanteur, un dessinateur de BD, un réalisateur, ou même un passant qui fredonne une chanson, et cette chanson-là répond précisément à la question que tu te poses. Elle apporte la pièce manquante à ton puzzle intérieur. Cette fois, c’est Cat qui joue à chat perché avec le diable et le bon dieu. Le second, il n’en veut pas sur son pré carré. Le premier est un pasteur dragueur.
Des navires de mer ou de l’espace?
Mais ne comptons pas sans le couplet qu’il ajoute dans plusieurs versions live. Un couplet final qui donne tout son sens aux deux précédents.
Raise your head and look up
You will see them they look at the earth
From their distant asteroid
In an empty desert
Dying but not rigid
Lève la tête et regarde en l’air
Tu les verras ils regardent la terre
De leur lointain astéroïde
Dans un désert vide
Mourants mais pas rigides
…Ces plus longs bateaux sont des vaisseaux spatiaux !
Il ne s’agit plus de Vikings, de Quetzalcoatl venant par l’Atlantique; il s’agit de visiteurs de l’espace, il s’agit des Watchmen, les princes de la matière, les gardiens du peuple humain dont ils ont créé l’enveloppe physique et qu’ils ont dressé, formé, formaté… Ils reviennent, ils couvent la terre du regard, ils arrivent, ils sont là !!!
Dragons dévorants
Ce sont nos maîtres, ce sont les Archontes, ce sont les dieux d’avant, ces démons assoiffés de notre sang, ces prédateurs qui veulent notre perte. Ils ne nous quittent pas des yeux mais Marie nous protège. Elle attire à elle le pasteur pour qu’il nous lâche la grappe.
Et les Archontes, mourants mais pas tout à fait morts, sont encore avides. Ces dragons dévorants ont goûté notre sang ils en voudront encore et encore jusqu’à la mort. Car ils sont mortels, heureusement. Quand Marie la Reptilienne, vierge et mère, sortira de son sommeil de 4000 ans, ils feront profil bas tandis qu’Elle les enverra très loin tout là-bas, au-delà du vide, sur un lointain astéroïde…
Cat
En 1972, Cat nageait seul à Malibu, Californie, quand il est emporté au large par un fort courant. Se voyant perdu, il dit alors « Mon Dieu, si vous m’aidez, je travaillerai pour vous ». Son frère, David, qui visite Jérusalem et qui connaît l’intérêt de Cat pour les religions, lui en rapporte une traduction du Coran. Cat Stevens se met alors à lire beaucoup sur l’islam et en devient définitivement convaincu : « Je réalisai alors que celle-ci était la vraie religion ». Il se tourne entièrement vers l’Islam, choisit de renoncer à sa vie d’artiste folk et prend le pseudonyme de Yusuf Islam en décembre 1977. (wikipedia)
Mort en décembre 1977
Hé, Cat, tu nous manques. Celui qui reste n’est plus toi. Ton génie aux orties, ta voix dans les gravats, l’âge d’or n’est plus qu’un âge de mort, ton talent d’or est en fer blanc. Je préfère me dire que tu es mort à la fin des années 70, comme beaucoup de musicos.
Quelle horreur de survivre à la gloire, d’être croqué vif par la peur du vide, de ne pas partir à temps. Quelle tristesse de se renier en vieillissant. J’en ai connu des héros qui n’ont développé que leurs pires côtés, négligeant les graines de lumière et les semences de vie pour se complaire dans les bras osseux de la mort vorace.
La barbe du hippie poussant dru a fait de Yusuf un barbu grinçant dur. Quelle douleur d’être libre jeune, éclatant à 30 ans, pour finir si minable ! Celui qui ne voulait nul dieu sur son pré s’aplatit devant Allah le dieu mâle qui tient les femmes pour quantité négligeable.
Lui qui a tant chanté nos douces compagnes, avec quelle facilité il les renie aujourd’hui, oubliant la Vierge Mère, Notre Dame Anne, mère des dieux et des hommes, Ana la shakti, Ama la Grande Déesse, Kali la Noire, la génitrice de Shiva, des Elohim, de Yahweh et d’Allah qui ne seraient rien sans Elle.
Celui qui a composé l’immortel Father and Son n’est qu’un triste grand père sans enfants.
Adieu Cat. Les hommes libres se souviendront de toi. Ils t’ont aimé si fort!
Ils te feront la grâce d’oublier le sinistre Yusuf.
Cet article a connu une première publication en octobre 2014. Cette réédition est corrigée et augmentée.
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