J’appartiens au Clan du Loup par mon benefactor Jean-Claude Flornoy dit Jeff, qui ne m’en a pas dit grand chose. Il a insisté pourtant sur un point qui peut avoir de l’importance. Les Loups ne sont pas le Clan dominant en terre celtique. Loin de là. Les Druides et leurs adeptes sont bien plus nombreux. Ils appartiennent au Clan du Sanglier. Les Loups se rallient à la tradition des Enchanteurs.
Croyez-moi, j’ai plus de facilité à me reconnaître nagual. Quant à dire Bonjour, je suis un enchanteur… Non, ça ne passe pas. Bizarre d’ailleurs. Le mot est magnifique. Il apporte le Rêve. Il ouvre en grand les fenêtres du temps. Enchanteur. Donc ma mie est une enchanteresse. Mot kaléidoscope. Chapeau magique. Fabuleux univers des fées et des dragons !
Il s’agit de revivre et donner à revivre. Le guerrier s’y emploie. Le meilleur y excelle. Vivre son rêve, museler son dragon, débrider le phénix intérieur, faire claquer aux vents des siècles le fier étendard de l’amour courtois. La ligne de temps comporte d’innombrables correspondances. Pour la station Vanité, changer à Père-la-Face, direction Château-du-Dragon. J’explore chaque station en miroir, mais trop poli tain pour être au net. Bientôt j’aurais le plan dans la tête. Chouette conquête, répète Isla Peth.
Rêver l’histoire, conter le glorieux passé des hommes et des dieux, chanter l’héroïsme, la bravoure, la noblesse d’âme et la générosité… Chanter pour ceux qu’on aime, pour celles qui nous aiment et qu’on ne connaît pas, pour l’inconnu qui met son cœur à nu, pour l’ami perdu de vue, pour tous ceux qui ne sont plus, pour celles qui viendront, pour tous les ventres ronds qui demain porteront de nouveaux nourrissons guérissons polissons.
Va la vie, cours l’amour, effleure la peur, noie l’effroi, crois ton choix, vis la voie. Voilà. La voie. La voilà.
Si j’ai scrupule à l’avouer, je n’ai nulle honte à le vivre. Enchanteur je suis, enchanter me sied et me rend la vie douce. L’enchantement m’amène où le zéphyr me pousse. Embellir, orner, décorer, valoriser, optimiser, amuser, faire sourire, faire rire, et jamais n’avoir peur de ce que j’ai à dire, pour le meilleur comme pour le standard, pour le surclassé comme pour le pire.
Savoir ! Ils n’ont que ce mot à la bouche ! L’évier se débouche, le potache accouche, il en tient une couche mais il retient bien. Allons. Ça ne vaut rien. Réciter n’est pas savoir. Et savoir sans connaître ne mène pas loin. D’ailleurs… Qui peut prétendre savoir à coup sûr ? Je sais une chose, il y a beaucoup plus de mystère dans le monde que tous les livres nous le racontent. Willy l’a dit, n’en doutons pas. Voyez plus bas.
Il y a plus de choses au Ciel et sur la Terre qu’il n’en est rêvé dans notre philosophie.
L’inconnu est là, tout près de moi. Le bout du monde n’est pas si loin. L’explo commence à deux pas. Qui connaît ce qu’il ne voit jamais ? On passe devant si souvent ! On n’a jamais remarqué ça. Quoi ? Justement, on ne sait pas. On voit une pancarte : changement d’ambiance, ralentir.
Et là je vois un vide avec une grue — ou une grèbe huppée ou un héron, je confonds les marques. Mais pour me souvenir de ce qu’il y avait avant dans ce vide offensant, macache bonobo. C’est toujours la même histoire, combien d’hommes qui passent sans voir ? Combien d’hommes qui n’ont pas d’espoir ? (écouter)
A propos on ne dit pas macache bonobo on dit macache bono. Et c’est trop vieillot. Mais ça se disait souvent avant. Pourquoi on dit ça ? Je n’en sais rien. Demandez à Google. Même quand il ne sait pas, il arrive toujours à vous répondre un truc qui n’a rien à voir. Cool. Faites-en votre coach de vie. Il en sortira grandi.
Mon benefactor n’a jamais été mon guide, mon modèle ou mon coach de vie. Je suis mon propre idéal. Me réaliser est mon but, non vampiriser quelqu’un d’autre. S’il y a Dieu en moi, comme je le crois, pourquoi le chercher ailleurs ? Toute la science des livres, tout le savoir humain ne vaut rien face à l’humble pâquerette qui égaie mon gazon. Si quelqu’un l’a faite, j’aime ce talent-là. Celui qui a fait ça me séduit et m’importe. Sa joie m’anime et me transporte. Son idéal me porte. Plus fort que moi son bon vouloir m’emporte. La lumière est si forte. La résilience est morte. L’oubli frappe à la porte. Bat le cœur à l’aorte. La tête avorte. Morte.
Qu’avez-vous besoin d’un guide qui ne vous connaît pas alors que vous n’écoutez pas votre guide intérieur qui vous connaît mieux que vous-même ? a dit Jésus à ses apôtres. En araméen ou en copte, il parlait ces deux langues. Et un peu de romain aussi grâce à Google Antiks. Pardon ? Il ne l’a pas dit ? Dommage. Il aurait dû. Ça m’aurait plu. Tout frais tout cru face aux Moldus.Harry Potter Vous l’avez lu. Sa triste histoire s’est vendue par millions. Dieu qu’elle finit mal !
A-t-on besoin d’un supplicié pour être sauvé ? Moi ça me fait fuir. Sauvons-nous v’là le Sauveur ! ai-je écrit à 16 ans. Il faut être infirme pour embrasser une religion. Elles se valent toutes dans leurs excès comme dans leurs succès. Si tu as besoin d’une béquille, garde-la. Mais sache que tant que t’en servira, tu ne pourras pas marcher sur tes deux guiboles comme un bipède. Tu resteras le bébé à quatre pattes. Ou trois… Incapable de te faire confiance, tu seras infirme jusqu’à la mort. Agis. Réagis.
Les religions existent depuis que le premier hypocrite a rencontré le premier imbécile.
Voltaire a la dent dure, mais il tape dans le mille. Histoire de tempérer son propos, je dirai ceci. Les religions ont raison dans ce qu’elles affirment et tort dans ce qu’elles nient. Faut-il être sauvé à ce prix ? Doit-on compter sur des professionnels de la foi pour se sentir pousser des ailes ? Ou des couilles ? Ils sont là, déguisés, anachroniques, tous ces prêtres, imams, rabbins, bonzes et autres gourous, pétris de bons sentiments, emplis de bonnes intentions. Ont-ils donc oublié que l’enfer en est pavé ?
Il ne s’agit pas d’être sauvé, mais d’être sevré. Sortir de l’intox. Casser la dépendance. Alors tu sentiras tes ailes se déployer au dessus du monde et des gens. Tu es né pour prendre ton envol, n’écoute pas ceux qui te le volent. Parole d’enchanteur en chantier.
Les cathédrales ont été construites avec un mètre-bâton : pas d’autre calcul !
La peur ressemble à l'ego. Tant qu'on est vivant, on ne s'en débarrasse pas.
Il n'y a pas quatre éléments, mais cinq. Le premier s'appelle l'éther. On l'a oublié…
Oui, perdu. Mais qu'on ne s'inquiète pas, le remplaçant est prévu.
Je vous demande un ultime effort pour sauver Eden Saga. C'est maintenant !!
L’aventure Eden Saga aura duré dix huit années. Reste encore UNE chance, la toute dernière.