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La musique des Sphères

 

Il existe un grand mystère antique, qui puise ses racines dans la nuit des temps, le secret de la Musique des Sphères. Pythagore nous a transmis ce mystère et sa clé. La force du son est connue depuis la plus haute Antiquité. Mais de quelle force s’agit-il ?

 

Musica universalis(musique universelle ou musique des sphères) est un concept de la philosophie antique qui concerne les rapports entre les mouvements des corps célestes – le Soleil, la Lune et les planètes – comme une forme de musica (musique en latin médiéval). Cette « musique » n’est pas  vraiment audible, c’est un concept harmonique, mathématique ou religieux. Cette idée intéressa les théoriciens de la musique jusqu’à la la Renaissance, influençant toute sorte de savants. (source)Wikipedia

Le son, source de la création. Au commencement était le Verbe et le Verbe était Dieu. Examinons-le sous l’aspect symbolique qui régale les encyclopédies, en ligne ou non. Mais j’avertis mon lecteur que nous n’y resterons pas. Le symbole, c’est ce qui reste quand on tout oublié.

Notre époque est oublieuse de la Pré-Antiquité. Dans le domaine du son, notre époque industrieuse et mécanique s’est focalisée sur un tout petit aspect de la science sonore : celui de la reproduction et de la conservation du son. Stupéfiant ! Le matérialisme est tellement merdeux ! Il y a tant d’autres aspects du son, il possède tant d’autres propriétés qui nous sont inconnues, mais que la Pré-Antiquité connaissait fort bien.

Que ce mot ne vous choque pas. Je sais qu’il est bancal. J’aurais pu dire proto-antiquité pour faire snob, ou plusqu’antiquité pour faire le con, j’ai jeté mon dévolu sur pré-antiquité, pour désigner la vaste période où les dieux marchaient parmi les hommes, comme on peut le lire dans nombre de légendes. Du latin legenda, qui mérite d’être lu. À lire absolument.

Tant qu’on est dans l’étymologie, savez-vous d’où vient le mot latin musica, qui a donné musique, music, etc. ? Mûshika était à l’origine un gandharva ou musicien céleste, peut-on lire dans Wikikipépédia. Mûshika ? Ah bon. Un musicien céleste ? Tiens, tiens… Alors donc, la musique des sphères, on comprend d’où ça vient. La même encyclopépédie nous apprend que ce brave Mûshica fut transformé en souris, pas grave, l’éléphant sacré Ganesh en fera sa monture.

Ganesh, celui-qui-ôte-les-obstacles, ne peut pénétrer partout malgré sa force éléphantesque, alors que son porteur, la petite souris Mûshika, est capable de se glisser dans les moindres interstices et de venir à bout des obstacles les plus résistants. C’est aussi Mûshika qui, sans jamais se faire remarquer, porte les bénédictions de la divinité dans chaque recoin de l’esprit. 

La musique, en effet, peut se glisser dans tous les interstices et venir à bout de tous les obstacles. Ne peut-elle briser le cristal, le verre et sur certaines fréquences, à certains rythmes, des matériaux beaucoup plus résistants ?

 

 

Trompettes de la mort

Certains sons suraigus peuvent casser le verre ou le cristal. La Bible évoque le rôle destructeur de certaines fréquences sonores dans l’épisode des trompettes de Jéricho : Josué conduisait l’armée juive contre les Philistins retranchés derrière les haute murailles de Jéricho.

Les Juifs embouchèrent leurs trompettes, ils firent le tour de la ville en les faisant sonner. Au troisième tour, les murailles s’écroulèrent. On sait qu’un régiment qui marche au pas peut faire s’écrouler le pont le plus solide : c’est la raison pour laquelle les troupes ont pour consigne d’arrêter le pas pour franchir un pont. Les murailles d’une ville peuvent-elles s’écrouler pour la même raison ?

La marche au pas fait vibrer le pont parce que le pas de dizaines d’hommes frappe le tablier en cadence. Pour peu que cette cadence corresponde à la fréquence du pont, il s’écroule. Même un pont moderne ne résiste pas. Quand un vent violent le soumet à une vibration qui correspond à sa fréquence, il va se tordre et se disloquer de façon d’autant plus spectaculaire qu’il est haut et long. C’est pourquoi on teste en soufflerie des maquettes de tous les futurs ponts, comme des fuselages d’avion.

Les allées couvertes furent jadis positionnées sur des chakras de la terre. L’énergie tellurique y pulse encore, bien souvent, pour peu que le fil d’eau souterrain ne soit pas tari ou dévié pour les besoins agricoles. Les dolmens comme les églises sont des constructions sacrées. Leurs pierres polarisées transmettent l’énergie de manière optimale pour peu qu’ils soient encore animés par un cours d’eau souterrain.

 

 

Tu portes ta porte

Les allées couvertes comme les cryptes concentrent sous leur voûte une énergie tellurique puissante qui en fait des portes vers le grand ailleurs. Et c’est bien ce qu’elle sont d’après leurs bâtisseurs, les Tuatha Dé Dana-ann. Ils les nommaient « portes du Sidhe« .

Pour ce peuple de géants, le Sidhe est un monde parallèle qui présente bien des points communs avec le monde astral bien connu des médiums, des chamanes et des guerriers du Nagual. La pratique m’a montré comment ces portes peuvent s’ouvrir, et jusqu’où elles peuvent mener. Il y a l’art et la manière de rouler sous la table de pierre. On peut se servir de sa puissance, focaliser son intensité sur la destination ou la personne de son choix pour y être aussitôt. En astral, s’entend.

Quand on fait vibrer un bol tibétain sous une allée couverte, on a l’impression que le son vient de nulle part. Ou plutôt de partout à la fois. On est au cœur du son, emmitouflé jusqu’aux oreilles dans la vibration sonore — et la porte s’ouvre. On peut avoir besoin d’un lieu et d’un son pour ouvrir la porte. Mais le dolmen n’est pas la porte. Ni le son. La porte est en nous depuis toujours.  On la porte en soi. 

Pour planer un peu, voici la plus ancienne musique connue, elle vient de Sumer, elle y était jouée il y a 55 siècles…

Il existe un autre monde au dedans de celui-ci La frontière est intérieure et le temps s’arrête ici.

Lao Surlam

 

Clé de sol

Qu’est-ce que je pense de tout ça, tant de siècles plus tard ? Je vais vous le dire. Regardez attentivement l’image qui suit. Au centre d’une farandole de planètes, j’ai montré un instrument de musique antique. Voyez la forme des deux barres de métal latérales. Ça ne vous évoque rien ? Pourtant c’est évident pour un vieux comme moi : ce sont des combinés téléphoniques. Eh haut tu écoutes. En bas c’est le micro. Préhistoriques ? Ben oui. Ça existait déjà dans la protohistoire !

Mes lecteurs fidèles savent déjà à quoi s’en tenir. Si l’on trouve tant de traces de technologie moderne à des époques reculées de la protohistoire, c’est que nous avons oublié le deuxième principe de la thermodynamique : « Toute transformation d’un système thermodynamique s’effectue avec augmentation de l’entropie globale incluant l’entropie du système et du milieu extérieur. On dit alors qu’il y a création d’entropie. » 

Ce principe se résume sous une forme plus simple : Avec le temps, tout se dégrade. Telle est la loi d’entropie. Pourquoi vouloir croire encore, dans ces conditions, à la réalité du progrès ? Nous vivons depuis toujours dans un déclin permanent. Jadis, il y a bien longtemps, ce monde a connu des avancées technologiques dont s’est servie l’antiquité égyptienne et gréco-latine pour « redécouvrir » des lois physiques et des techniques de fabrication directement héritées des dieux d’avant.

 

Planètes vagabondes

Dans cette perspective, comment nos ancêtres auraient appelé les sphères volantes des visiteurs d’outre-espace ? Des planètes vagabondes. Ce qu’ils ont fait. Et le bruit de leurs moteurs ou de leurs propulseurs sont devenus la musique des sphères. Rien de symbolique là-dedans. Les sphères volantes font une musique, appelons-la donc musique des sphères.

Seuls des ignorants ne comprennent pas le message. Comment les anciens, estomaqués par les innombrables prouesses des dieux astronautes, auraient-ils pu nommer les boules volantes des surhommes ? Des planètes vagabondes. Des boules qui chantent. Des sphères musicales.

 

Symbolique ? Et ta sœur ?

Il s’agit, une fois encore, d’un phénomène physique bien réel et bien matériel que les traducteurs successifs ont interprété de manière symbolique, spirituelle, alors qu’il n’en est rien.

On a vu le même processus en œuvre dans l’interprétation mentale du yin-yang, ou dans l’exposé fumeux du mythe de la caverne par Platon. On a vu aussi comment une religion médiévale a substitué son invention en lieu et place de la croix qui ornent tous nos carrefours depuis l’aube des temps, et qui n’a rien à voir avec un dieu crucifié.

La protohistoire a été une période brillante, marqué par des avancées technologiques inégalées aujourd’hui. Les visiteurs des étoiles ne se sont pas contentés de mettre au point l’espèce humaine à partir de leur banque génétique. Ils ont apporté leur progrès, leur vision du monde, leurs enseignements auxquels nos aïeux n’ont rien compris. Les armes, les engins volants, les fusées, toute la technologie héritée de nos créateurs a été développée ici, sur Terra, troisième planète (ter) du système solaire (ra). Quant à ces curieux objets sur l’image…

 

 

Aucun doute n’est permis : ce sont des téléphones. Si les luthiers antiques ont choisi cette forme particulière, n’y voyez pas quelque coïncidence ahurissante. Ils ont voulu imiter les instruments des dieux d’avant. L’hommage est incomplet car la copie ne fonctionne pas. Les luthiers de l’antiquité n’en possédaient plus la technologie. Les dieux sont repartis en l’emportant avec eux, comme tout ce qu’ils avaient apportés de précieux..

 

Xavier Séguin

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