Ils sont venus du ciel

Après nous avoir créés, habillés, éduqués, chouchoutés, torturés aussi, les dieux sont rentrés chez eux. D’où l’image récurrente d’un peuple plus grand que nous, quittant ce monde pour un autre, un monde ailleurs, inconnu, grandiose, qui leur ressemble. 

Pourquoi pas ? Cette thèse a fait fureur dans les années cinquante, de nombreux romanciers s’en sont fait l’écho, comme Edgar Pierre Jacobs. Cet artiste visionnaire a créé la série Blake et Mortimer qui a fait de lui – avec son compère Hergé -le Jules Verne de la bande-dessinée.

Dans l‘Enigme de l’Atlantide, il nous montre comment, après la deuxième destruction de leur patrie, les Atlantes ont quitté la terre à bord d’engins spatiaux, pour regagner un autre système stellaire dont ils se disent originaires. Cette théorie est imprégnée des visions d’Edgar Cayce qui a défrayé la chronique du paranormal au début du siècle dernier. 

Tolkien, autre grand visionnaire, nous ditDans le Seigneur des Anneaux tome 3 Le retour du roi que les Elfes-Atlantes ont quitté ce plan pour gagner leur monde d’origine. « Nous les Elfes, laissons la Terre du Milieu aux hommes, car le Temps des Hommes est venu. » La Terre du Milieu, c’est à dire la surface de notre planète, devient donc le domaine des hommes, tandis que les Elfes gagnent la Terre d’En Haut, ou bien se replient dans le Sidh, l’Abzu, la terre creuse, c’est à dire la Terre d’En Bas.

Il en va de même pour les Elohim, souvenez-vous, nos créateurs bibliques dont le nom signifie « Ceux/celles qui sont venus du ciel ». Après leur séjour terrestre et sa fin tragique, n’est-il pas logique qu’ils/elles retournent d’où ils sont venus ? Sur les Pléiades, justement. 

Sacrées Pléiades ! Elles sont, avec Orion, d’une irritante omniprésence dans les mythologies les plus diverses. L’hypothèse où cette constellation aurait servi de refuge aux fils d’Atlas n’est pas la seule ; il en existe bien d’autres. L’une d’elles prétend que les Pléïades, filles d’Atlas, seraient aussi un archipel : les sept îles compagnes de l’île d’Atlas.

Et ces îles seraient les Antilles. Qui hélas sont plus de sept ! Selon cette hypothèse, où serait engloutie l’île principale ? Dans les hauts-fonds des Bermudes ? Et pourquoi pas sous la mer des Sargasses, tant qu’à faire ? C’est cela, oui. Une île de la taille d’un continent, au beau milieu de l’Atlantique, mystérieusement engloutie.

Cette île hypothétique -et introuvable- au beau milieu de l’Atlantique est en conformité totale avec le récit de Platon, qui précise qu’il était facile d’atteindre l’Atlantide au-delà des Portes d’Hérakles et que le continent disparu formait un pont naturel au-delà duquel, en passant d’île en île, on atteignait un autre continent. Hélas, la géologie s’oppose à cette thèse, car au milieu de l’Atlantique, il n’y a qu’une chaîne de montagnes volcaniques, la dorsale atlantique. Rien qui évoque l’ancienne présence d’un si vaste continent.

Quant aux héritières d’Atlas, ces visées spatiales sont peut-être une fausse piste. En restant concret, et bien terrestre, les sept héritières de l’Atlantide ne peuvent être que les sept civilisations dites premières, toutes héritières d’un peu de la technologie et de la science atlante…

Leur origine trouverait ici une explication simple et élégante… mais totalement inacceptable pour la science qui psalmodie : « Nous sommes les premiers, nous sommes les meilleurs ». Comment cette science-là trouve-t-elle encore crédit chez les gens sensés ? Croyez-moi, la vérité est ailleurs. Ces dieux civilisateurs qui nous ont créés sont venus des lointaines Pléïades à bord d’un vaisseau-mère, Nibiru

Nibiru, Eden, Hyperborée, Paradis, Walhalla ou quelque soit le nom qu’on lui donne, est un gigantesque vaisseau spatial capable d’emporter dans ses flancs toute une civilisation d’aménageurs de planètes, voyageant avec armes et bagages, animaux et végétaux, tout ce qu’il faut pour leur travaux. Grosse ressemblance avec l’arche de Noé.  

Ce vaisseau-planète s’est immobilisé en orbite stationnaire au-dessus du pôle nord. Il a détaché trois satellites, des sphères de 3200 km de diamètre, qui sont allé se poser chacune au centre des trois océans du globe, l’Atlantique, l’Indien et le Pacifique.

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De ces positions centrales, les civilisateurs ont rayonné sur les différents rivages, pour domestiquer les nouvelles populations, les éduquer, les instruire, et les former à leurs tâches diverses.

L’engin divin qui s’est posé dans l’Atlantique avait pour commandant de bord Atlas, fils de Poséïdon. Platon l’appelle Atlantide. Il a très précisément décrit cette grande île circulaire.

L’engin divin qui s’est posé dans l’océan Indien s’est appelé le Pays de Pount, mais aussi la Lémurie, car cette île artificielle a acclimaté les lémuriens aussi bien à Madagascar que sur Sri Lanka.

Enfin, le dernier engin divin s’est posé au milieu du Pacifique, on l’a appelé Mu, et son influence est encore visible dans les îles et les pays riverains.

 

Pour qu’une chose mérite d’être dite, il faut qu’elle soit bonne, utile et vraie. Les trois, et dans cet ordre.
Marie Bénazet